lundi 22 décembre 2008

RSE : Les entreprises du médicament prônent l’ouverture

Les entreprises du médicament (Leem) organisaient jeudi 18 décembre une rencontre entre représentants de l’industrie pharmaceutique, du secteur médical et du milieu associatif. Objectif : mieux adapter les démarches du secteur en matière de RSE aux attentes sociétales.
Les entreprises du médicament (Leem) organisaient jeudi 18 décembre à Paris la rencontre annuelle d’évaluation de leur politique de RSE en présence des représentants de l’industrie pharmaceutique, du secteur médical et de plusieurs organisations impliquées dans la problématique du soin. L’occasion de dresser le bilan des actions menées par les entreprises du médicament en matière de RSE au cours d’un débat citoyen où tout les point de vue sont entendus. Objectif : adapter les démarches du secteur aux attentes sociétales. « Le but de cette rencontre est de faire une synthèse de l’ensemble des enjeux auxquels l’industrie du médicament doit répondre », explique Christian Lajoux, président du Leem. « L’écart entre l’intérêt général et l’action des entreprises du médicament doit être le plus faible possible », ajoute Dominique Mangeot, président du comité RSE des entreprises du médicament et vice-président du Leem.

La pollution de l’eau, gros handicap du secteur

Les discussions entre Leem et les différentes parties prenantes ont notamment porté sur l’accès aux médicaments. Plusieurs associations ont rappelé les inégalités dans l’accès aux soins en France, à fortiori dans les pays en développement. L’aspect environnemental a également été l’objet d’un intense débat. En effet, si l’industrie pharmaceutique émet peu de CO2, la pollution de l’eau est le gros handicap du secteur. Face à ces questions délicates, les entreprises du médicament ont joué la carte de l’ouverture. « Les questions que vous posez nous interrogent » a assuré Christian Lajoux, et d’ajouter « vous nous demandez des comptes et vous avez raison, nous devons définir les priorités de notre politique de RSE avec vous ». Les priorités d’action soulevées au cours de la journée devraient être reprises dans la convention préparée par le Leem et le Ministère de l’écologie pour l’année à venir.

Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3799

jeudi 18 décembre 2008

Etats-Unis : Le développement durable entre à la Maison blanche


Les Etats-Unis, première puissance mondiale, sont aussi les principaux pollueurs avec la Chine. Cette position peut enviable n’a jusqu’à présent entraîné aucune prise de responsabilité de l’administration Bush qui a plutôt mis des bâtons dans les roues des négociations internationales. L’équipe Obama, avec Steven Chu au ministère de l’énergie et Carol Browner à la Maison blanche donne à cet égard des signes positifs.
La rumeur courait, elle a été confirmée. Le ministère de l’énergie est confié par Barack Obama au prix Nobel de physique Stefen Chu, un homme qui a le mérite de savoir de quoi il parle. Steven dirige depuis 2004 le laboratoire Lawrence Berkeley National, un laboratoire qui travaille sur les énergies renouvelables. Il a reçu le Nobel en 1997 pour ses travaux sur les méthodes de refroidissement et de capture d’atomes par laser. Ce professeur de physique moléculaire n’a pas caché sa rupture avec l’ère Bush. Reprenant la citation de Faulkner (« L’homme ne fera pas que subir, il prévaudra ») il l’a décliné pour la question du réchauffement : « Les Etats-Unis et le monde prévaudront malgré les défis de l’économie et du changement climatique ». Depuis plusieurs années, il ne cesse d’alerter l’opinion et le gouvernement sur l’urgence d’une politique radicalement différente en matière d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre.
Dans son discours de présentation de Steven Chu, Barack Obama avait lui même été très clair sur ses intentions, incriminant la « dépendance au pétrole » de son pays et affirmant qu’il n’y avait pas de « contradiction entre la croissance économique et des pratiques écologiques robustes ».
La suite sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3787

mercredi 17 décembre 2008

Ateliers équitables

De notre côté, nous importons et distribuons des objets artisanaux issus du Commerce Equitable pour les proposer sous forme d'objets promotionnels, cadeaux d'affaires et accessoires de bureau. Aujourd'hui, nous souhaiterions travailler avec quelques partenaires partageant nos valeurs dans le domaine de la communication par l'objet.

Nous pouvons donc fournir des produits issus du commerce équitable utiles et originaux qui permettent de :

• sensibiliser les destinataires avec un cadeau de qualité porteur de sens et de valeurs éthiques
• marquer son engagement en matière de responsabilité sociale
• concrétiser sa politique de développement durable

Vous retrouverez notre offre détaillée à télécharger sur notre site http://www.atelier-equitable.com

mardi 16 décembre 2008

Réchauffement climatique : L’Australie se lance dans la bataille


Après des années d’attentisme, dans la lignée de Georges Bush, l’Australie décide prendre en main le problème du réchauffement climatique. Le nouveau Premier ministre, Kevin Rudd, a dévoilé hier son plan d’action dans un pays qui dépend étroitement de ses centrales à charbon pour se fournir en énergie. L’objectif est de réduire de 5 à 15 % les émissions de CO2 d’ici 2020.
« L’heure est venue de passer à l’action », vient d’annoncer le Premier ministre australien Kevin Rudd, qui avait fait de la lutte contre le réchauffement climatique l’une de ses priorités lors de sa campagne électorale en 2007. Un an après son élection, le chef de file du parti travailliste tient donc promesse en lançant hier son Livre blanc contre les émissions de CO2. Objectif : 5 à 15 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 (avec l’an 2000 comme référence), grâce à un important marché du carbone. Pour Kevin Rudd, l’effort demandé aux Australiens « sera supérieur à celui des Européens », la population du vieux continent « restant stable de 1990 à 2020 alors que l’Australie enregistrera une hausse de 45% de ses habitants ».

Mise en place d’un marché du carbone

La stratégie anti-co2, qui sera lancée en 2010, est avant tout basée sur un important marché du carbone. Un coût de pollution sera appliqué à chaque entreprise australienne « afin de pousser les firmes les plus polluantes » à réduire leurs émissions. « Pour la première fois dans notre histoire, nous allons commencer à inclure le coût des émissions de CO2 dans le prix des biens et services », a expliqué le Premier ministre. L’argent récolté auprès des compagnies polluantes sera réinjecté auprès des ménages pour compenser la hausse éventuelle du coût de la vie liée à cette nouvelle politique, ainsi que dans les énergies renouvelables. Selon le gouvernement, cette politique permettra de multiplier par 30 le poids de ce dernier secteur « d’ici à 2050, créant des milliers d’emplois ».

Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3771

lundi 15 décembre 2008

Assises : Pour un changement de cap

Face à la crise économique, aux enjeux sociaux et environnementaux, la solution sera globale ou ne sera pas. C’est ce qu’expliquent les organisateurs des 5e assises nationales du développement durable qui se dérouleront en janvier à Lyon sous le thème « Trouvons la richesse – qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? ». Tout un programme.
La cinquième édition des assises nationales du développement durable se déroulera à Lyon du 19 au 21 janvier. Organisées par l’Association des régions de France, la ville de Lyon et le Grand Lyon, les assises ont pour thème « Trouvons la richesse, qu’est-ce qui compte vraiment pour vous ? », un titre volontiers provocateur dans cette période de crise. « Nous avions choisi le titre de la manifestation avant l’été, il est vrai qu’il avait quelque chose de prémonitoire », avoue Jean-Jack Queyranne, le Président de la Région Rhône-Alpes et représentant de l’ARF au Grenelle de l’environnement.
Plus sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3745

mardi 9 décembre 2008

Eclairage public : LED au père Noël


En 2008, les illuminations de Noël dureront très longtemps et consommeront peu d’énergie. Info ou intox ? De nombreuses municipalités, à l’instar de Reims ou de Montpellier, ont privilégié les LED (diodes électro-luminescentes) pour un éclairage moins consommateur d’énergie et trois fois supérieure aux ampoules à incandescence.
Pas de vrai Noël sans illuminations. Belles et festives, elles font la fierté des villes et de leurs habitants. A l’approche du froid hivernal, alors que la demande en électricité est élevée, quatre associations de défense de l’environnement ont lancé une campagne intitulée « Illuminations de Noël : le grand gaspillage ! » contre ces dépenses énergétiques supplémentaires et polluantes. Il est vrai que si, à leurs débuts, les illuminations de Noël duraient trois jours autour du 24 décembre, elles fonctionnent actuellement 31 jours à Paris ou Bordeaux, jusqu’à 56 jours à Lyon. Selon ces associations, le bilan carbone des illuminations avoisine les 600 à 700 grammes de CO2 pour chaque kw/h supplémentaire consommé. A cet égard, la technologie de l’éclairage a su évoluer vers les économies d’énergie. La technologie électronique LED, parfaitement adaptée aux guirlandes lumineuses, contribue à une diminution de la consommation.

Une réponse aux enjeux environnementaux

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime que l’on pourrait faire environ 40% d’économies sur les dépenses d’éclairage public en modifiant quelque peu les installations actuelles. Avec sa faible consommation, son efficience énergétique, sa durée de vie élevée, un contrôle qualité doublé d’un tri sélectif dans les usines, la LED est pressentie comme une réponse aux nouveaux enjeux environnementaux. La première émission de lumière produite par un semi-conducteur eut lieu en 1907. La technologie LED, qui en découle, a été inventée en 1962 et ne cesse d’évoluer. Pour l’AFE (Association française pour l’éclairage), « le système LED, très performant pour le balisage et la signalisation, doit mettre en œuvre ses nombreuses perspectives d’évolution (en particulier son efficacité lumineuse qui ne peut encore rivaliser avec les lampes fluocompactes) pour remplacer l’éclairage traditionnel de l’habitat. » Comparée aux ampoules à incandescence, la LED a une durée de vie très supérieure (50 000 heures), son coût d’entretien est réduit, sans chauffe de filament puisque électronique, elle s’allume instantanément. « En portant attention au montage et au démontage, les guirlandes peuvent durer de très nombreuses années. »

Pour la beauté de la fête

A Reims, cette année, toutes les illuminations et décorations de Noël sont en LED et la ville l’annonce fièrement dans son communiqué : " 2008, toutes les illuminations rémoises fonctionneront avec des leds ce qui devrait réduire de 80% la puissance électrique consacrée aux illuminations par rapport à 2005." De nombreuses autres localités, Montpellier, Maubeuge, le Mont-Saint-Michel, ont fait aussi le choix des LED. Leader du marché de l’illumination (elle approvisionne une commune française sur deux), la société Blachere a introduit dès 2003 la LED blanche et bleue, seule brevetée. Pour elle, 2007 fut l’année du basculement vers la LED, avec plus de 70% des produits du catalogue. « Si notre métier est d’abord esthétique, créé pour le rêve et le soutien moral au commerce, souligne Christine Blachere, l’exigence de réduction de la consommation d’énergie a révolutionné son positionnement. » La société a publié un comparatif entre incandescent et LED , sur l’hypothèse d’une commune de 50 000 habitants, éclairant ses illuminations 6 heures par nuit pendant 45 jours, soit 270 heures. Pour le même équipement, la consommation passe de 1400 watts à 330 et l’émission de CO2, de 5 tonnes à 1 tonne. Comme pour toute consommation, il s’agit d’en user sans excès.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3729

lundi 8 décembre 2008

Énergie solaire : Los Angeles veut être à la pointe aux USA


Le Maire de Los Angeles a dévoilé une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque. La deuxième plus grande ville américaine, après New York, mise désormais sur le soleil.
Fournir 10% de l’énergie grâce au soleil aux quatre millions d’habitants de Los Angeles, d’ici à 2020 : c’est le pari d’Antonio Villaraigosa, maire de la deuxième plus grande ville américaine, après New York. L’ambition affichée est de faire de la capitale économique californienne le fer de lance de l’énergie solaire aux Etats-Unis. La stratégie : installer des panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers. Objectif : produire 1 280 mégawatts d’énergie électrique grâce au soleil, il est vrai très généreux dans cette partie du monde.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3724

jeudi 4 décembre 2008

Union européenne : La Commission lance un débat sur les biodéchets


La Commission européenne a présenté un document de réflexion sur la gestion des biodéchets dans l’Union européenne. Mis en décharge, ceux-ci dégagent du méthane, gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone qui contribue dans une large mesure au changement climatique.
La Commission européenne s’interroge sur l’avenir des biodéchets. Les déchets biodégradables de jardin, de cuisine et alimentaires représentent pas moins du tiers des déchets municipaux et ont des effets importants sur l’environnement. Mis en décharge, ils dégagent du méthane, gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, contribuant dans une large mesure au changement climatique. Le livre vert présenté par la CE explore les différentes possibilités pour mieux gérer les biodéchets dans l’Union européenne et mettre en place une nouvelle législation. Il pose en particulier la question de savoir quel est le niveau d’intervention le plus approprié (niveau européen, national ou local) et invite les personnes intéressées à fournir des éléments à l’appui de leurs observations.

Vers une société de recyclage

« L’UE doit devenir une société du recyclage, caractérisée par une utilisation efficace des ressources, et les biodéchets offrent de belles perspectives à cet égard, commente Stavros Dimas, membre de la Commission chargée de l’environnement. L’énergie récupérée à partir des biodéchets sous la forme de biogaz ou d’énergie thermique contribuera à lutter contre le problème du changement climatique, tout comme un compost de qualité contribuera à améliorer dans une large mesure la qualité des sols et la biodiversité ».
La croissance économique dans l’Union européenne a, il est vrai, généré des volumes croissants de déchets, entraîné la perte de matières et d’énergie, et causé des dommages environnementaux. Selon les estimations, l’UE produit chaque année entre 75 et 100 millions de tonnes de déchets alimentaires et de déchets de jardin.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3719

Un million de gestes verts

La campagne Un million de gestes verts (UMGV), orchestrée par CBC et Cisco, vient de lancer son site Web en français.
Les francophones peuvent maintenant participer dans leur langue à cette campagne en inscrivant leurs gestes verts et en partageant des renseignements et des idées sur le site Web www.unmilliondegestesverts.com

Au Québec, le groupe Équiterre s’est joint à la campagne.

Ce matin, le nombre total de gestes verts enregistrés sur le site était de 430 711, ce qui avait eu pour effet de réduire de 19 315 786 kg les émissions de gaz à effet de serre.

Cette campagne a été lancée le 21 octobre à l’émissions The Hour, à la télévision de CBC. Son objectif est d’aider à mettre en relation les gens et à les encourager à apporter des changements pratiques et mesurables dans leurs comportements.

Les responsables de la campagne ajouteront sous peu des gestes supplémentaires sur le site, concernant le temps des Fêtes.

Le projet est supporté par la Fondation Air pur, la Fondation David Suzuki, le Jour de la Terre Canada, Environmental Defence, Evergreen, Ma rue verte et le Projet climatique- Canada.

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n278396-Un-million-de-gestes-verts.html

mercredi 3 décembre 2008

Réchauffement climatique : La montée des eaux se précisent


Alors que Venise traverse une période critique avec une élévation inhabituelle du niveau de la mer, les Pays-Bas se préparent à d’éventuelles inondations liées au réchauffement de la planète.
Tandis que Venise a déjà les pieds dans l’eau, les Pays-Bas envisagent de renforcer une nouvelle fois leurs digues en prévision du réchauffement climatique et de l’élévation attendue du niveau de la mer. Des signes inquiétants au moment où se tient à Poznan, en Pologne, la quatorzième conférence sur le climat de l’ONU.
Selon un rapport d’experts qui vient d’être remis au gouvernement néerlandais, un renforcement des moyens de protection des Pays-Bas contre les assauts de l’océan est devenu indispensable. Montant estimé des travaux nécessaires : entre 1,2 et 1,6 milliard d’euros par an jusqu’en 2050.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3705

mardi 2 décembre 2008

Réchauffement climatique : Un an pour sauver la Terre


La conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient depuis hier à Poznan (Pologne) tire la sonnette d’alarme : il ne reste plus qu’un an avant de trouver une entente mondiale pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Un désaccord aurait, à terme, des conséquences dramatiques, a indiqué le président des travaux Maciej Nowicki : « énormes sécheresses et inondations, cyclones dévastateurs, pandémie de maladies tropicales, ... ».
Le ton a été donné, hier, pour le lancement de la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient du 1er au 12 décembre à Poznan, en Pologne. « L’humanité par ses comportements a déjà poussé le système de la planète Terre jusqu’à ses limites », a expliqué en guise de préambule le président des travaux et hôte de la réunion, le ministre polonais de l’Environnement Maciej Nowicki. « Poursuivre ainsi provoquerait des menaces d’une intensité jamais vue : énormes sécheresses et inondations, cyclone dévastateurs, pandémie de maladies tropicales (...) et même conflits armés et migrations sans précédent », a-t-il poursuivi en demandant aux 9 000 délégués de 185 pays présents de ne pas « céder à d’obscurs intérêts particuliers ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr
Pour plus d'informations : http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3699

lundi 1 décembre 2008

Climat : Poznan veut jeter les bases de l’après-kyoto


La conférence sur le climat des Nations unies qui s’ouvre aujourd’hui à Poznan (Pologne), doit jeter les bases d’un nouvel accord de lutte contre le réchauffement climatique, qui devra aboutir fin 2009 à Copenhague. Les négociations s’annoncent difficiles sur fond de crise économique mondiale.
La conférence de Bali avait confirmé en 2008 la difficulté de réunir l’ensemble des principales puissances de la planète autour d’une même stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique. Les divergences et conflits d’intérêts entre pays industrialisés et pays en voie de développement avaient même paru rendre la tâche insurmontable. Seuls d’habiles compromis avaient laissé apparaître un semblant d’ouverture après une rencontre marathon. La « feuille de route de Bali » avait réussi à mettre en place - de justesse ! - le processus de négociation qui doit conduire, d’ici à la fin 2009, à un accord global sur le régime de lutte contre le changement climatique pour la période s’ouvrant après 2012. Le travail des experts, diplomates et politiques ne sera donc pas aisé à Poznan, du 1er au 12 décembre, où se réunissent près de 200 nations dans l’avant dernière grande étape avant la conférence finale de Copenhague qui doit déterminer fin 2009 la nouvelle stratégie mondiale pour lutter contre le réchauffement de la planète.

L’appui espéré des USA

Alors qu’une menace de récession continue à planer sur l’économie, les différents pays participant à la conférence de Poznan devront arriver à se mettre d’accord sur les efforts que chacun doit fournir pour passer à l’action. Certes, l’arrivée de nouveaux chefs d’état plus favorables aux négociations devrait alléger les débats. Barack Obama promet « d’agir vigoureusement » pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, tout comme son homologue australien Kevin Rudd. Mais, il devra attendre le 20 janvier pour remplacer définitivement Georges Bush toujours au commande des Etats-Unis. L’Europe, jusqu’ici fer de lance des initiatives en faveur de l’environnement montre aujourd’hui des signes d’essoufflement. À l’heure des décisions importantes, des dissensions se font sentir dans les rangs de l’Union, en particulier du côté de l’Italie et de la Pologne. Tous s’inquiètent des conséquences éventuelles de nouvelles contraintes environnementales sur la croissance, aiguillés par les lobbys industriels comme l’automobile qui redoute une nouvelle érosion de ses marges ou de ses ventes. L’attitude de pays comme l’Inde et la Chine, gros pollueurs au même titre que les Etats-Unis, est particulièrement attendue.

La crise bouc émissaire ?

La crise ne facilite donc pas les choses, mais ne doit pas servir d’excuse à un ralentissement des efforts pour réduire les émissions de CO2, a commenté Yvo de Boer, Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Ce dernier craint en particulier que les politiques et les industriels optent pour des solutions polluantes au nom de la rentabilité sous prétexte de dépression économique. « Au cours des 5 à 10 prochaines années, nous allons remplacer environ 40% des capacités de production d’énergie. Si à cause de la crise financière, la décision est prise d’utiliser des technologies peu chères et polluantes, ces technologies seront encore utilisées dans 30 ou 50 ans », redoute le Secrétaire exécutif.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3695

jeudi 27 novembre 2008

Voitures vertes : Bruxelles met 5 milliards dans le réservoir


Dans le cadre de son plan de relance économique, Bruxelles va consacrer 5 milliards d’euros au développement des véhicules verts, essentiellement sous forme de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Sur les 200 milliards d’euros annoncés par Bruxelles pour relancer l’économie européenne, 5 milliards seront consacrés au développement de « véhicules verts », hybrides ou électriques. L’essentiel de l’aide – environ 4 milliards d’euros -, sera apportée sous forme de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI) aux projets innovants des constructeurs et des équipementiers en la matière. Bruxelles propose également une diminution des taxes d’immatriculation et de circulation pour les véhicules les moins polluants, ainsi qu’une généralisation des primes à la casse pour les voitures les plus vétustes.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3687

mercredi 26 novembre 2008

Electricité éolienne : Record battu en Espagne


Grâce aux vents violents qui ont balayé l’Espagne lundi, ce pays a pour la première fois couvert 43 % de ses besoins électrique grâce aux éoliennes.
Record battu ! Lundi dernier, les forts vents qui ont balayé l’Espagne ont permis aux éoliennes qui parsèment le pays de couvrir 43 % des besoins électriques de la population. A 5h du matin, la production éolienne représentait en effet 9 253 MW pour une consommation totale de 21 264 MW. Le record précédent, enregistré en mars, s’établissait à 41 % des besoins électriques de ce pays.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3670

mardi 25 novembre 2008

Changement climatique : Les États-Unis changent la donne


L’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis pourrait bien apporter une bouffée d’oxygène à des négociations mondiales sur l’après Kyoto qui s’enlisent. Si Georges Bush sera toujours présent aux prochaines rencontres qui auront lieu en Pologne à Poznan, début décembre, c’est bien le nouveau président qui participera au dernier round des négociations, fin 2009, à Copenhague.
A moins de six jours avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Poznan (Pologne), Barack Obama donne une nouvelle note d’espoir aux responsables des négociations internationales sur le climat. « C’est le moment de faire face à ce défi une fois pour toutes », a expliqué le président fraîchement élu lors d’une rencontre avec Arnold Schwarzenegger, dans le cadre d’une conférence des gouverneurs sur l’environnement. « Attendre n’est plus une option. Le déni n’est plus une réponse acceptable. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences trop graves ».

Un allié venu du Sud

S’il devra encore laisser sa place à Georges Bush à Poznan, du 1er au 12 décembre prochain, où se réuniront des experts et politiques venant de 180 pays, Barack Obama compte bien faire entendre sa différence. Le président élu, qui prendra officiellement ses fonctions fin janvier, a promis que les États-Unis s’engageront avec énergie dans ces négociations. Il trouvera un allié de choix avec le nouveau président australien, Kevin Rudd, qui, comme lui, a décidé d’aller à l’encontre de la politique de son prédécesseur et devrait également participer activement à l’élaboration d’objectifs de limitation des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de déboucher sur une entente internationale, fin 2009, lors de la Conférence de Copenhague, dernière étape dans l’élaboration d’un « après-kyoto » qui devra débuter en 2012.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3665

lundi 24 novembre 2008

Solidarité : Les urbanistes sans frontières


Depuis sa création en juin 2004, l’ONG française « Urbanistes sans Frontières » (USF) œuvre pour la solidarité internationale et l’aide au développement durable dans les domaines de l’urbanisme et de l’aménagement des territoires. Sa présidente Maggie Cazal (photo) présente les missions et projets de l’ONG.
Quelle est la raison d’être d’ « Urbanistes sans Frontières » (USF) ?
La première source de pollution de la planète est l’urbanisation par l’émission de CO2 des bâtiments et des modes de transports du XXème siècle. Dans ce contexte USF constitue une force de propositions et un groupe de pression pour le développement durable de la planète. Constituée d’une centaine d’adhérents urbanistes, les équipes de l’ONG mène à l’échelle internationale des actions de sensibilisation à l’écologie et à un urbanisme qui soit accord avec l’environnement et la santé humaine (manifestations, événements, expositions, colloques, congrès…) ainsi que des recherches, des études et des expertises suivi de missions de terrain et de réalisation d’opérations de façon autonome ou en partenariat. Nous avons orienté nos actions sur les villes des pays dits émergents ou en voie de développement.

Quelles aides apportent les équipes bénévoles d’USF ?
Nous identifions les problèmes et les besoins des villes afin de proposer des réponses en termes de planification urbaine et d’urbanisme opérationnel, en coopération avec les responsables locaux. Nos interventions peuvent aller de l’échelle d’un quartier à une réflexion plus large sur l’aménagement d’un pays entier. Nos aides peuvent être financières, de l’ordre du conseil, de l’étude…

Pouvez-vous nous décrire l’un de vos projets actuels ?
A Alep, par exemple, en Syrie, USF mène plusieurs projets de reconstruction et de planification urbaine en collaboration avec la ville. A Alep, 22 quartiers informels, ou bidonvilles, se sont constitués, notamment par des populations immigrées des villages situés au Nord de la ville. Or, actuellement un tiers de la population d’Alep vit dans ces quartiers. Les conséquences de cette insalubrité sont catastrophiques pour les hommes et l’environnement. USF mène des études afin de trouver des solutions techniques et financières pour la restructuration et la remise aux normes des voiries et des divers réseaux de ces quartiers. Notre ONG mène aussi des réflexions en matière de transports et de circulations afin de mettre en place un plan de déplacements urbains pour Alep en faveur du développement des transports en commun.
USF sera présent au Salon Bâtir Ecologique les 28, 29 et 30 novembre (stand Urbanistes Sans Frontières) et sa présidente interviendra lors des conférences du dimanche 30 novembre à 15h Table ronde « l’écoconstruction comme démarche culturelle globale ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3658

jeudi 20 novembre 2008

Obama : le réchauffement climatique est un « problème urgent »


« Nous devons relever le défi une fois pour toutes. Il n’est plus acceptable d’attendre. » Ce sont là les paroles directes qu’a prononcées le président désigné des États-Unis Barack Obama, mardi dernier.
Barack Obama était présent par le truchement d’une video au Sommet international sur le climat, organisé par le gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger. Il a exprimé en termes non voilés son insatisfaction au sujet de la position prise par son pays ces dernières années.

Il a promis que son arrivée au pouvoir, en janvier prochain, marquera « un nouveau chapitre dans la lutte contre les gaz à effet de serre ».

Le président désigné a l’intention de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et d’investir 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables au cours des 10 prochaines années. « Cela va resserrer notre sécurité, tout en créant des millions emplois qui ne peuvent être sous-traités à l’étranger », a-t-il déclaré.

« Je crois que nous aurons un Terminator des émissions de GES à Washington ! » a lancé l’animateur de la conférence Steve Howard, chef du Climate Group, un organisme a but non lucratif basé à Londres.

Plusieurs États européens avaient approché l’équipe de transition de Barack Obama pour demander au président désigné de signaler ses intentions aux diplomates qui se réuniront en Pologne au début de décembre prochain pour élaborer la suite du Protocole de Kyoto.

Dans son allocution video, ce dernier a déclaré : « Laissez-moi dire un mot aux délégués du monde entier qui seront réunis en Pologne. Votre travail est vital pour la planète. Je ne serai pas encore président au moment de votre rencontre. Mais je demande aux membres du Congrès qui assisteront à cette réunion comme observateurs de me rapporter ce qu’il auront appris. »

Le gouverneur Schwarzenegger, partisan du républicain John McCain lors de la course à la présidence, a dit être « sur la même page » qu’Obama au sujet de la lutte contre les changements climatiques.

La veille de l’ouverture de la conférence, il a d’ailleurs signé un ordre exécutif qui forcera la Californie, l’État le plus peuplé, des États-Unis, à obtenir le tiers de son électricité de sources renouvelables d’ici 2020.

La conférence organisée par le gouverneur de la Californie réunit 12 gouverneurs américains, plus des représentants de plusieurs pays, dont le Canada, l’Australie, la Chine, le Brésil, l’Inde et le Mexique.
Plus sur http://www.visiondurable.com/article-n274249-Obama-le-rechauffement-climatique-est-un-probleme-urgent.html

Des publicitaires engagés contre le Greenwashing


Régulièrement critiqué pour l’usage abusif d’arguments écologiques, le secteur évolue. Parmi la nouvelle génération de publicitaires, un collectif prend des initiatives pour créer une publicité plus responsable. Exemples de ces nouvelles pratiques.
Payer l’espace publicitaire en fonction de son impact environnemental et social ? C’est le modèle qu’expérimente l’agence de marketing sur Internet Heaven, via sa régie Influence. Terra Economica, Le Quotidien Durable, DD le Journal, le site d’Alternatives Economiques, TV Nantes ou MaTivi sont parmi leurs éditeurs. Pour l’instant, les annonceurs sur ces sites sont sélectionnés selon une simple charte en quatre points et les prix fixés « à la tête du client », avoue François Collet, co-dirigeant de l’agence, « grâce à l’expertise de nos éditeurs, qui nous aident dans cette évaluation » précise-t-il. A l’avenir, des critères préétablis de réduction devraient être adoptés (label bio, structure en coopérative ou association, Bilan Carbone, etc.) « Le plus difficile est de s’adresser aux acheteurs en centrales d’achat d’espace, habitués à ne négocier qu’en fonction de la taille de la pub et du volume de la campagne », témoigne ce défricheur de pratiques publicitaires.

Plus sur http://www.novethic.fr/novethic/v3/article.jsp?id=118602&newsletter=ok&cat=article

Changement climatique : La rupture Obama


Le nouveau président des Etats-Unis a promis que son pays s’engagerait énergiquement dans les futures négociations sur la lutte contre le changement climatique.
Barack Obama a annoncé sa volonté de rompre avec la politique de l’administration Bush en matière de lutte contre le changement climatique. Dans un message vidéo adressé aux participants du sommet international sur le climat réuni à Los Angeles par le gouverneur Schwarzenegger, il a assuré que les Etats-Unis s’engageraient énergiquement dans les négociations post-Kyoto. Selon lui, les Etats-Unis « aideront à guider le monde vers une nouvelle ère de coopération mondiale sur le changement climatique. »
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3646

mercredi 19 novembre 2008

Crise : les entreprises socialement responsables rebondiront mieux

Les experts de l’industrie croient que les entreprises socialement responsables seront les premières à rebondir lorsqu’il y aura un redressement.
Bob Mann, de Jantzi Research, un fournisseur de services de recherche en matière d’environnement, estime que lorsque les investisseurs recommenceront à placer de l’argent, ils se tourneront vers ces entreprises pour lesquelles ils se sentent à l’aise d’investir.

Il croit également que les sociétés à forte capitalisation et socialement responsables, comme les banques et les firmes énergétiques, rebondiront rapidement.

L’industrie solaire serait la première à rebondir, suivie des plus lourdes sur le plan des infrastructures, comme l’éolienne et l’hydraulique.

Sean Whittaker, vice-président des politiques de l’Association canadienne de l’énergie éolienne, admet que les secteur éolien a été durement touché par les difficultés du marché comparativement à d’autres secteurs énergétiques alternatifs, à cause du grand effort financier nécessaire à la mise en place des infrastructures.

Le milliardaire du pétrole T. Bonne Pickens a été forcé de retarder la mise en chantier du plus grand parc éolien mondial, au Texas, évoquant la chute des prix du gaz naturel et le resserrement des marchés du crédit.

La crise du crédit a également touché beaucoup de petits joueurs, comme EarthFirst Canada, incapable de trouver assez d’argent pour financer son parc éolien dans le nord de la Colombie-Britannique.

Cependant, le fonds IShares Jantzi social Exchange, qui comprend 61 sociétés canadiennes qui respectent un vaste ensemble de critères environnementaux, sociaux et de régie d’entreprise, comme la Banque Royale, Encana et Research en Motion, a dépassé en rendement le TSX 60 d’environ 3 % en octobre, un des pires mois de l’histoire de ces marchés.

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n272648-Crise-les-entreprises-socialement-responsables-rebondiront-mieux.html

mardi 18 novembre 2008

Fruits et légumes : Des normes commerciales moins contraignantes


Des critères stricts de forme, de couleur, de taille ou de diamètre disparaîtront dès juillet prochain pour 26 fruits et légumes. Un assouplissement plutôt bien accueilli par les producteurs comme par les commerçants.
En allégeant des normes de commercialisation de 26 fruits et légumes, la Commission européenne souhaite « réduire les lourdeurs administratives inutiles » tout en espérant contribuer à la baisse des prix des denrées alimentaires.
Les primeurs devaient jusqu’à présent respecter toute une série de critères. En cas d’irrégularité, ils ne pouvaient être vendus sur les étals. Il étaient alors au pire jetés, au mieux revendus à l’industrie agroalimentaire pour être transformés en conserves ou autres plats préparés. Les abricots, artichauts, asperges, aubergines, avocats, haricots, concombres, oignons, épinards et autres primeurs, pourront être commercialisés dès juillet quelle que soit leur forme, couleur ou taille.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3633

lundi 17 novembre 2008

G-20 : Un « sommet historique » ?


La réunion du G-20, qui s’est tenue samedi dernier à Washington, était l’objet d’attentes très diverses. L’administration Bush voulait des « résultats très concrets » pour répondre rapidement à la crise actuelle, alors que certains Européens espéraient une première étape vers un second Bretton woods. Le sommet s’est en fait accordé sur de grands principes.
Historique, la réunion de Washington le restera pour les pays rassemblés autour de la table. Le G-8, décidément bien dépassé, a laissé la place au G-20 qui pèse à lui seul 90% du PIB mondial. Aux anciens invités, se sont ajoutés l’Inde et la Chine, le Brésil et l’Argentine, la Turquie et l’Espagne ou encore l’Arabie Saoudite. Etaient encore présents le président de la Commission européenne, le secrétaire général de l’ONU et le directeur général du FMI. Mais pas celui de l’OMC que seuls les Etats-Unis voulaient inviter.
Historique également, comme l’a souligné Nicolas Sarkozy, par la déclaration signée par des pays aux intérêts si divers qui s’accordent à reconnaître « qu’une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance ». Un long communiqué pose ainsi 47 actions pour répondre à la crise actuelle. Elle tourne autour de quelques idées : la régulation des marchés financiers à définir, la transparence des produits dérivés, la redéfinition du travail des agences de notation, une gouvernance mondiale élargie au G-20, le refus de politique protectionniste et des mesures de relance initiées par les budgets nationaux.

Un nouveau sommet en avril

Cette déclaration est sans doute une première. Mais le sommet pourra être réellement traité d’historique s’il a une suite positive et concrète. Les dirigeants européens semblent penser que ce sera le cas. Nicolas Sarkozy a souligné « : « nous avons obtenu un calendrier, désigné des responsables, défini une stratégie et des modalités d’actions ». Et, de fait, les ministres des finances du G-20 se réuniront pour faire des propositions concrètes, les agences de notations, paradis fiscaux et produits dérivés feront l’objet de réformes et de surveillance.
Gordon Brown a estimé pour sa part que le sommet était bien le point de départ d’un après Bretton-woods. En effet, la réunion de Washington s’est prononcée pour une nouvelle organisation de la Banque mondiale et le FMI, faisant notamment place dans la gouvernance économique et financière mondiale aux pays émergents, et également pour la relance du cycle de négociations de l’OMC d’ici à la fin de l’année, afin notamment d’éviter toute tendance protectionniste.
Enfin, Angela Merkel s’est félicitée que « tous les produits et tous les marchés soient réellement soumis à surveillance ». Différents points (de l’harmonisation des normes comptables à la rémunération des dirigeants des banques) ont été retenus à cet effet par le sommet qui charge les ministres des finances d’en contrôler les effets et d’en faire rapport pour le prochain sommet des vingt chefs d’état qui se réunira probablement à Londres, en avri 2009.

Un verre à moitié vide

Pour les analystes qui voient plutôt dans le sommet un verre à moitié vide, il reste que la France n’a pas obtenu la création d’un « gendarme international » de la finance. Que les produits dérivés sont plus appelés à se réformer qu’à se révolutionner. Que « la régulation relève avant tout de la responsabilité des régulateurs nationaux »…
Il faut cependant souligner que les premiers pas sont d’autant plus importants que l’administration Bush est en partance et que le prochain sommet se fera en présence de Barack Obama qui n’avait envoyé que des observateurs.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3627

jeudi 13 novembre 2008

PharmAfrican et le triple rendement : économique, environnemental, et social


Histoire à suivre

PharmAfrican propose une nouvelle définition du développement économique, en créant une entreprise à deux têtes : l’une, capitaliste, recherche le profit; l’autre est à but non lucratif. Un tandem inséparable et complémentaire.
Malgré la guerre qui fait rage dans le nord du pays, tout ne va pas mal, dans la République démocratique du Congo. Dans le sud, des entrepreneurs congolais entreprennent une formation au bout de laquelle ils pourront fonder leur propre entreprise de culture et de commerce de plantes médicinales, un produit que les compagnies pharmaceutiques prisent de plus en plus.

Ce projet ambitieux a germé dans la tête de la Québécoise Carole Robert, une diplômée de HEC Montréal qui possède une vaste expérience en matière d’exportation. Son approche fait figure d’exception au Québec, même si elle existe déjà ailleurs. Son entreprise porte deux noms : PharmAfrican et Fondation BDA. PharmAfrican recherche la rentabilité, tandis que le Fondation est un organisme à but non lucratif voué au développement des compétences des entrepreneurs congolais.

À terme, PharmAfrican, biopharmaceutique fondée à Montréal en 2006, sera un client des producteurs congolais de plantes médicinales qui auront été formés grâce à la Fondation Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA).

Carole Robert est convaincue que les plantes médicinales sont promues à un bel avenir. « Nous sommes arrivés au bout des découvertes de molécules synthétiques. Il faut compter environ un milliard de dollars pour développer un médicament. Les brevets des compagnies viennent à échéances. Bref, l’industrie pharmaceutique est en crise. »

D’où viendront les médicaments du futur ? « Il faudra retourner à la nature », dit la femme d’affaires.

Plus sur http://www.visiondurable.com/article-n271304-PharmAfrican-et-le-triple-rendement-economique-environnemental-et-social.html

Les Amis de la Terre : Des Prix « Pinocchio » pour le développement durable


Avec ses Prix Pinocchio, l’association de protection de l’homme et de l’environnement « Les Amis de la Terre » veut dénoncer l’utilisation abusive du terme développement durable par certaines entreprises françaises.
Les Amis de la Terre ont lancé « les Prix Pinocchio du développement durable 2008 », véritable « compétition » entre les entreprises de l’hexagone qui détourneraient le terme développement durable à leur profit, sans égard réel pour l’environnement. L’association veut ainsi dénoncer les impacts négatifs de certains groupes français, en contradiction avec le concept de développement durable qu’ils utilisent uniquement comme outil marketing. Le public est appelé à voter sur son site internet pour élire les firmes les plus impliquées. Trois prix Pinocchio seront décernés par les internautes, sur la base de quatre nominés par prix : ’’Droits humains’’, ’’Environnement’’ et ’’Greenwashing’’. Le résultat des courses sera connu lors d’une cérémonie de remise publique, le 16 décembre 2008 à Paris.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3601

Un peu de glamour, même pour la RSE que diable .....


L’événement Mode de vie, organisé par Équiterre et par la boutique de vêtements recyclés La Gaillarde, rend hommage au travail de Julie Harvey. C’est une de ses créations, la robe de soirée Samsara qui a été choisie par le public, hier soir, à Montréal.
Les quelques 200 personnes qui ont participé à l’événement ont pu découvrir les dessous de la mode éthique en visionnant un vidéo expliquant notamment les caractéristiques de coton équitable et biologique.

« Mode de vie est un outil de sensibilisation vraiment extraordinaire pour démontrer aux gens que d’inclure des vêtements biologiques, équitables ou recyclés dans sa garde-robe, c’est accessible, dit Isabelle Saint-Germain, d’Équiterre. Il reste tout de même beaucoup de sensibilisation à faire pour que les gens comprennent tout ce qu’implique la fabrication d’un vêtement commercial, comme l’utilisation de pesticides ou l’exploitation des travailleurs. »

L’événement en était à sa troisième édition, cette année.

Pour aller plus loin :

www.lagaillarde.blogspot.com

www.equiterre.org

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n270197-Lecodesigner-Julie-Harvey-se-distingue-a-levenement-Mode-de-vie.html

mercredi 12 novembre 2008

Grands parleurs, petits faiseurs


Dans son édition de novembre, le magazine d’affaires français L’Expansion révèle les résultats d’une grande enquête : les entreprises de l’Hexagone parlent beaucoup plus qu’elles n’agissent. C’est le grand bluff du développement durable.
Une vague de blanchiment écologique déferle sur le Vieux continent depuis deux ou trois ans. Déjà en 2006, le collectif l’Alliance avait dénoncé l’utilisation abusive de l’argument écolo dans les messages publicitaires.

L’Expansion a donc confronté la communication des grands groupes français à la réalité de leurs actions environnementales et sociétales telles qu’elles sont mesurées par les agences de notation. Les sociétés les plus mal notées par ces agences : Alstom, Alcatel-Lucent et LVMH, sont parmi celles qui, dans leur rapport annuel, sont les plus disertes.

À l’inverse, des groupes comme Essilor et Michelin, très efficaces sur le terrain, cultivent une discrétion exemplaire.

Entre ces deux extrêmes, on trouve ceux qui en font beaucoup et tiennent à le faire savoir : L’Oréal, Danone ou Carrefour.

Si les entreprises ont tendance à « verdir » leurs documents institutionnels, elles passent carrément au fluo dès qu’il s’agit de pub. On y constate les plus gros excès : en 2007, le nombre de campagnes vertes avait triplé par rapport à 2006. Et ces six derniers mois, le nombre de pubs écolos a été multiplié par cinq par rapport à l’an dernier, selon l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp).

Or, près d’une pub verte sur cinq diffusées en 2007 a fait l’objet de réserves de la part du comité d’études de l’Arpp. Au point qu’en avril dernier, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Écologie et du Développement durable a menacé l’Autorité de régulation de légiférer si elle ne faisait pas le ménage.

Réponse de Christine Reichenback, directrice des affaires juridiques au sein de l’Union des annonceurs : « Nous mettons des règles en place. Nous rendrons nos décision publiques. La réputation de l’annonceur sera ternie, ce sera pour lui la pire des sanctions ».

Le jury se réunit pour la première fois en ce mois de novembre.

Pour faire diversion, quand on ne fait pas grand-chose, le mieux, c’est encore de frapper fort. Convoquer la presse pour annoncer que l’on va planter quelques arbres pour neutraliser ses émissions de carbone, par exemple. « C’est la grande mode, commente Véronique Dham, directrice de l’agence de conseil en biodiversité Gondwana. Le problème, c’est que l’on devrait déjà commencer par réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en travaillant sur les déplacements des salariés ou l’efficacité énergétique des bâtiments. »

Mais le développement durable est une discipline neuve. Laissons-lui le temps de se diffuser dans les rouages de l’entreprise. Et rendons hommage aux pionniers. Certains directeurs de développement durable bataillent fort pour convaincre la haute direction de dépasser le stade de la communication.

Pour aller plus loin : L’Expansion, novembre 2008
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n269698-Grands-parleurs-petits-faiseurs.html

lundi 10 novembre 2008

Tsunamis : L’Indonésie inaugure son système d’alerte !


Après trois ans de développement et 45 millions d’euros d’investissement, des chercheurs allemands viennent d’inaugurer système d’alerte aux tsunamis dans la capitale indonésienne Jakarta.
Des scientifiques allemands du Centre de recherches en géosciences de Potsdam viennent d’inaugurer un tout nouveau système d’alerte aux tsunamis dans la capitale indonésienne Jakarta. Le projet, lancé par le ministère allemand de la recherche suite au tsunami qui a coûté la vie à plus de 200 000 personnes le 26 décembre 2004, représente un investissement de 45 millions d’euros, financés à 80 % par le fonds d’aide aux victimes. Après trois années de développement, le système est présenté par le gouvernement allemand comme « le plus efficace au monde ». Les chercheurs auront toutefois besoin de deux années supplémentaires pour le perfectionner. Durant cette phase, de nombreuses fausses alertes sont à attendre en cas de forte houle. L’occasion pour la population de s’exercer à l’évacuation des zones côtières.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3596

jeudi 6 novembre 2008

Commerce équitable : Un « laboratoire » pour aider les producteurs


Pour améliorer les pratiques et les performances des filières du commerce équitable, le leader du marché français Alter Eco et le Groupe E.Leclerc ont lancé le « laboratoire du commerce équitable ». Ce dernier réalisera des audits réguliers des différentes filières équitables pour déterminer les facteurs de succès et d’échec et tirer vers le haut les pratiques des producteurs locaux.
Alter Eco, leader du marché français du commerce équitable, et le Groupe E.Leclerc, premier distributeur de produits équitables en France, ont annoncé hier la création du « laboratoire du commerce équitable ». Son objectif : réaliser des audits réguliers des différentes filières (café, thé, riz, coton, cacao…) afin de déterminer « leurs facteurs de succès ou d’échec, et de tirer vers le haut les pratiques des producteurs », explique Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco et directeur du nouveau laboratoire. Ce dernier exploitera les outils mis au point par Alter Eco pour mesurer l’impact des filières équitables sur les plans économiques, sociaux et environnementaux. 10 audits seront effectués tous les ans. Quatre ont déjà été réalisés : deux en Thaïlande (riz), un en Palestine (huile d’olive) et un au Pérou (cacao).
Outre ces audits, qui concerneront au total 25 filières équitables de Leclerc et d’Alter Eco, le laboratoire réalisera chaque année une étude économique transversale. La première, portant sur l’impact de la crise alimentaire sur les filières équitables, paraîtra en 2009.

Un marché embryonnaire en France

Toutes ces informations, qui ont vocation à être transmises aux producteurs et aux consommateurs, doivent « prouver que le commerce équitable est un modèle économique performant. En montrant et en quantifiant la progression du commerce équitable dans la formation du revenu d’un groupement de producteurs, le laboratoire doit inciter de nouveaux acteurs à s’engager résolument sur cette voie », espère Michel-Edouard Leclerc. Car si le commerce équitable se développe fortement en France depuis 10 ans - il représentait en 2007 un chiffre d’affaires de 210 millions d’euros -, la consommation responsable reste malgré tout marginale dans l’hexagone. « C’est un marché encore embryonnaire, qui ne représente qu’un pourcent du chiffre d’affaires de Leclerc. Le commerce équitable a besoin d’un nouvel élan », selon le PDG du Groupe Leclerc.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3576

Barack Obama : Un nouvel élan écologique pour l’Amérique


Officiellement élu 44e président des Etats-Unis, le démocrate Barack Obama devrait inaugurer un changement majeur en matière de politique énergétique et environnementale. En prenant ses fonctions le 20 janvier prochain à la Maison Blanche, il devrait entraîner les Etats-Unis dans une nouvelle politique contre le réchauffement climatique, diminuer la facture énergétique et baisser la dépendance du pays à l’égard des pays exportateurs de pétrole.
Renforcer l’efficacité énergétique, diversifier les sources d’énergie, réduire les émissions de GES : le programme du tout nouveau Président américain est ambitieux. Plusieurs projets phare ont été annoncés par Barack Obama au cours des derniers mois. Il s’est en particulier engagé à réduire de 80% les émissions de CO2 des Etats-Unis d’ici à 2050 et de renouer avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
Le 44e président des Etats-Unis devrait étendre au niveau fédéral un système d’échange de droits à polluer, déjà présent dans sept états de la côte Est. Pas moins de 150 milliards de dollars devraient être injectés au cours des dix prochaines années dans le développement des énergies renouvelables et la réduction de la consommation de pétrole. Près de 5 millions d’emplois pourraient être ainsi créés dans le secteur des énergies propres. En prévision également : le développement de biocarburants de nouvelle génération et de véhicules propres. Le marché des voitures hybrides pourrait être ainsi dopé avec la mise en circulation prévue d’un million de véhicules d’ici à 2015, soutenue par un crédit d’impôt à l’achat.

Un formidable espoir malgré la crise

Le plus dur reste à faire pour le Président qui prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier prochain à la Maison Blanche, alors que les USA sont à deux doigts de la récession. Pour atteindre ses objectifs, il devra affronter une crise économique et financière grave et arriver à relancer la machine économique américaine. À 47 ans, le premier Président noir des États-Unis pourra s’appuyer sur le formidable espoir que son élection a entraîné en Amérique, mais également à travers le monde. Pour séduire, Barack Obama s’est, entre autres, engagé à aider les foyers américains à faire face à la flambée des prix à la pompe. Une aide sera également consacrée aux ménages pour le chauffage et l’isolation.
Mais, le futur président devra s’armer de patience pendant encore une douzaine de semaines : ce sera encore l’administration Bush qui siègera à la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui aura lieu à Poznan du 1er au 12 décembre.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3575

L’ère Obama : explosion de l’industrie verte aux Etats-Unis ?


Au lendemain de la victoire de Barack Obama aux présidentielles américaines, la politique environnementale de nos puissants voisins pourrait bien se déployer rapidement et efficacement.
Barack Obama a manifesté l’intention de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre dans son pays d’ici 2050, par rapport au niveau des années 90. De plus, il s’affiche comme un fervent partisan du développement des énergies renouvelables; il a déclaré vouloir investir 150 milliards de dollars dans ce secteur et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique.

Son objectif : produire 25 % de l’électricité à partir d’énergie renouvelable et améliorer l’efficacité énergétique de 50 % d’ici 2030. Il espère diminuer la dépendance des Etats-Unis au pétrole en baissant sa consommation de 35 % d’ici dix ans, soit l’équivalent des importations de pétrole du Moyen Orient et du Venezuela réunis.

Le nouveau président a également manifesté l’intention d’appuyer le développement de l’industrie des « green tech », ce qui entraînerait la création de cinq millions d’emplois dans ce secteur. Il espère voir rouler pas moins d’un million de voitures hybrides en 2015, contre 400 000 aujourd’hui.

Dans son plan d’action, Barack Obama prévoit aussi développer des communautés à l’échelle humaine, favorables aux déplacements à pied et aux transports en commun.

En ce qui concerne les bâtiments, de concert avec l’American Institute of Architects, il veut développer un plan de match qui ferait en sorte que toutes les nouvelles constructions soient carboneutres en 2030. Il veut également améliorer de 50 % l’efficacité énergétique des bâtiments déjà construits.

Le plan Obama-Biden prévoit par ailleurs une amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique de tous les édifices gouvernementaux d’ici les cinq prochaines années, accélérant ainsi le programme Green Building Leadership du gouvernement fédéral. Le gouvernement américain est le plus important consommateur d’énergie au monde; sa facture d’énergie représente 14,5 milliards de dollars en 2008.

Pour aller plus loin :

www.novethic.fr

www.greenerbuildings.com

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n268195-Lere-Obama-explosion-de-lindustrie-verte-aux-EtatsUnis.html

mercredi 5 novembre 2008

Barack Obama, version green


Parmi les multiples attentes de changement qu’incarne Barack Obama, le nouveau président des Etats-Unis, il y aussi la politique environnementale américaine fédérale. Georges Bush a incarné jusqu’au bout le refus de signer le protocole de Kyoto. Sur le climat comme sur d’autres sujets environnementaux, quel président sera Barak Obama ?
Sur le climat, le changement de ligne est radical entre Barak Obama et George Bush. Le premier veut s’engager à réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre américaines d’ici 2050, comparativement à leur niveau des années 90. Le second a longtemps nié l’existence même du changement climatique.
Sur les sources d’énergie, là encore la politique américaine devrait être modifiée en profondeur. Le nouveau président apparait comme un fervent partisan du développement des énergies renouvelables. Il a annoncé très tôt vouloir investir 150 milliards de dollars dans ce secteur et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique. L’objectif affiché est de donner enfin aux Etats-Unis, des objectifs chiffrés de réduction des émissions de carbone. Sur le modèle européen, Barak Obama souhaite fixer un objectif de 25% de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025, et améliorer l’efficacité énergétique du pays de 50%, avant 2030.
La stratégie consiste à tenter de diminuer la dépendance au pétrole des Etats-Unis en baissant de 35 % la consommation d’ici à 10 ans, soit l’équivalent des importations de pétrole du Moyen Orient et du Venezuela réunis. L’administration républicaine a, en revanche, encouragé les forages tous azimuts sur le territoire et le slogan qui berçait les meetings de Sarah Palin était « Drill, baby drill ! » ce qui signifie « fore, ma fille fore ».

La question posée est évidemment celle d’une source de croissance verte pour les Etats-Unis. Pendant que l’état fédéral accumulait les blocages, diverses initiatives se sont développées dans les Etats fédérés. Les « green tech » se développement très rapidement et les entreprises américaines de ce secteur pourraient bénéficier d’une politique d’aide spécifique. Le nouveau président souhaiterait créer 5 millions d’emplois dans le secteur vert aux Etats-Unis et espère multiplier le nombre de voitures hybrides en circulation sur les routes américaines pour atteindre un million de véhicules en 2015, contre 400 000 aujourd’hui.

Parmi tous les espoirs qu’il suscite auprès de diverses communautés, on peut citer ceux des spécialistes de la finance verte comme la société de gestion française, Financière de Champlain. Elle a publié, en début d’après-midi le 5 novembre, un communiqué enthousiaste pour appeler à un « new deal vert » et espérer qu’ « Au-delà de la « ruée verte », cette nouvelle politique américaine donne l’impulsion à une politique environnementale mondiale qui permettra de rassembler les derniers hésitants/indécis/septiques pour une cause commune : la nécessité de prendre en compte le coût environnemental dans nos économies. »
Lu sur http://www.novethic.fr/novethic/v3/article.jsp?id=118558&newsletter=ok&cat=article_entreprise

mardi 4 novembre 2008

Émisions de carbone : les multinationales pourraient en faire davantage

Les grandes entreprises préfèrent éviter le sujet
Bien que la plupart des entreprises multinationales publient des rapports sur leur responsabilité sociale et environnementale, elles restent pour la plupart très discrètes lorsque vient le temps de mesurer leurs efforts de réduction des émissions de carbone, constate un rapport publié par le cabinet conseil KPMG.

Parmi les 250 plus grandes entreprises mondiales telles que classifiées par le magazine Fortune et qui ont été étudiées par KPMG, deux sur cinq (41%) ne mesurent pas leur empreinte carbone. Les multinationales britanniques, japonaises et suédoises sont les plus disertes à ce chapitre.

Les multinationales se soucient avant tout des impacts des changements climatiques sur leurs opérations (57%), suivi du risque réglementaire et celui d'atteinte à leur réputation. Il est à noter que deux entreprises sur cinq disent diminuer leur consommation d’énergie, qu'une sur quatre oeuvre à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables et qu'une sur cinq dit acheter des crédits carbone.

En savoir plus : "KPMG International survey of corporate responsibility reporting 2008" (rapport de 118 pages) www.kpmg.com
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n267246-Emisions-de-carbone-les-multinationales-pourraient-en-faire-davantage.html

Mode: versolidaire ....


Mise en ligne courant 2008, la boutique du « Versolidaire » propose aux internautes des T-shirts en coton bio ou traditionnel avec une particularité de plus. Tous arborent des citations de grands penseurs (Diderot, Rousseau etc). D’où les « vers ». Et pour tout T-shirt acheté sur le site www.versolidaire.fr, l’entreprise s’engage à reverser un euro à l’association Planète Urgence au profit de l’opération de reforestation en Indonésie. Un euro donné égale un arbre replanté. D’où le « solidaire »… ©Versolidaire
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?page=article_photoj&id_article=3547

dimanche 2 novembre 2008

Forum : Afrique, environnement et mondialisation...


Pour la première fois, le Forum mondial du développement durable se tient cette année en Afrique à Brazzaville (Congo). L’occasion pour les participants de débattre, du 27 au 30 octobre, de divers sujets autour du thème « Afrique, environnement, mondialisation ».
Le sixième Forum mondial du développement durable se tient cette année à Brazzaville au Congo du 27 au 30 octobre. Créé en 2003 par la revue Passages, cet évènement est l’occasion pour les décideurs et responsables du monde économique, politique, éducatif et associatif de débattre des moyens de mettre en œuvre un développement qui respecte l’environnement et ses équilibres. Sur le thème « Afrique, environnement, mondialisation », les participants tentent de trouver des réponses aux problèmes liés aux infrastructures fondatrices du développement durable, notamment l’eau, la sécurité alimentaire, l’électricité, la santé, l’éducation, les financements, et l’agriculture. C’est aussi l’occasion pour le continent africain de faire le point sur la mise en œuvre de la convention de Rio en ce qui concerne les changements climatiques et les engagements des pays du nord en matière de développement durable.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3535

vendredi 31 octobre 2008

Energies renouvelables : Un secteur rentable selon Greenpeace


Investir massivement dans le secteur des énergies renouvelables serait non seulement utile pour lutter contre le réchauffement climatique... mais surtout économiquement rentable en cette période de crise : telle est la conclusion d’une nouvelle étude présentée par Greenpeace International.
La crise profitera-t-elle aux énergie renouvelables ? Cela se pourrait bien, si les politiques décident d’investir massivement dans le secteur des énergies vertes, affirme un nouveau rapport présenté par Greenpeace International, lundi à Berlin. Selon l’étude intitulée « Révolution énergétique : une vision d’une énergie mondiale durable », un investissement mondial de 9 milliards de milliards de dollars dans les énergies renouvelables permettrait l’émergence d’une industrie très rentable et la réduction des émissions de CO2 . Une somme gigantesque, certes, mais les auteurs précisent qu’il faut mettre dans la balance le fait que, d’ici 2030 plus de 18 milliards de milliards de dollars de dépenses en énergies fossiles auront été économisées dans le seul secteur de l’électricité.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3522

mardi 28 octobre 2008

Labatt réduit son empreinte écologique


Réduction de ses rejets, de ses émissions de CO2, de sa consommation d’eau, récupération des déchets organiques ; les efforts de la brasserie Labatt de LaSalle s’inscrivent dans le cadre du programme de développement durable « Un monde meilleur » de la maison mère belge InBev. Santé !
Nous savions que Labatt, comme les autres fabricants de bière, récupère ses bouteilles, qui sont réutilisées plus de 15 fois. Nous savions moins que la brasserie installée à LaSalle récupère également les cartons de bière qui, comprimés, sont vendus aux papetières, et les capsules de bouteille, qui sont fondues et recyclées. En 2007, la brasserie a recyclé plus de 10 millions de kilos de papier et a aussi mis en balle près de 34 000 kilos de plastique.

Les céréales et la levure utilisées dans la fabrication de la bière se transforment en une nourriture riche en protéines pour le bétail : en 2007, plus de 35 millions de kilos de céréales et près de 3 millions de kilos de levure se sont retrouvés dans les mangeoires des vaches canadiennes.

Des améliorations techniques ont permis d’économiser 35 % de l’eau entrant dans le processus de fabrication de la bière, soit près de 2 millions d’hectolitres en 2008. L’installation de LaSalle est par ailleurs la seule brasserie en Amérique du Nord à s’être dotée de son propre système de traitement des eaux usées.

En outre, un programme d’économie d’électricité lui a permis de réduire sa consommation de 6 %. La quantité de combustible nécessaire à la fabrication d’un hectolitre de bière a été réduite de 33 %. En même temps, les émissions de CO2 ont diminué de 44 %.

Labatt a investi 2,3 millions de dollars dans un projet de récupération de la chaleur des chaudières, ce qui devrait entraîner des économies annuelles de 10 mégajoules par hectolitre de bière.

La préoccupation de Labatt pour l’économie d’énergie ne date pas d’hier. De 1992 à 1997, la brasserie avait réalisé des améliorations de l’efficacité énergétique dans l’ensemble de ses installations, qui s’étaient traduites par des économies de 20 millions de dollars.

On est également à revoir l’éclairage; on pense notamment à installer des détecteurs de mouvement qui éteindront les lumières inutilisées. On prévoit économiser ainsi près d’un million et demi de kilowattheure par année.

La brasserie Labatt appartient à la belge InBev, le plus important brasseur au monde. Il offre plus de 200 bières, dont Stella Artois et Beck’s.

Pour aller plus loin :

oee.nrcan.gc.ca

www.inbev.com rapport d’entreprise responsable d’InBev

Lutte contre le réchauffement climatique : L’aviation doit s’y mettre

1er janvier 2012. C’est la date à partir de laquelle les compagnies aériennes opérant dans l’UE devront contribuer à la lutte contre le changement climatique. Comment ? En plafonnant leurs émissions de CO2 à 97% de leur niveau actuel. Et ce n’est pas tout. Elles devront aussi payer 15% de leurs permis de polluer… Une décision prise vendredi par les ministres de l’intérieur de l’UE réunis à Luxembourg.
Les compagnies aériennes opérant dans l’UE devront contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique à partir de 2012. Après avoir fait l’objet d’un compromis entre le Parlement et les Etats européens, cette décision a été avalisée vendredi par les ministres de l’Intérieur de l’UE réunis à Luxembourg. Dans un premier temps, les compagnies devront plafonner leurs émissions de CO2 à 97% de leur niveau de 2005 avant de descendre à 95% entre 2013 et 2020. Intégrées au système de Bourse européenne des émissions, elles devront aussi payer, à partir de 2012, 15% de leurs permis de polluer(1). Chaque État membre décidera de l’utilisation qui sera faite des revenus issus de cette taxe mais ils devraient à priori servir à faire face au changement climatique dans l’UE et dans les pays tiers et à financer des recherches dans les transports à faibles émissions, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et de l’aviation.

Vers un accord à l’échelle mondiale ?

Bien que les émissions polluantes de l’aviation ne représentent actuellement que 3% des émissions européennes, elles devraient plus que doubler d’ici à 2020, à législation constante, selon la Commission. C’est pour éviter une telle situation que le secteur est directement visé par ce texte. Les États membres ont 12 mois pour le transposer dans leur législation nationale. Et ce n’est qu’un début car l’UE estime que cette nouvelle législation "ne constitue que la première étape de son objectif final, qui consiste à obtenir un accord sectoriel à l’échelle mondiale sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités aériennes."
28 octobre 2008, Margaux Gouté
(1)Les vols de recherche et de sauvetage, les vols de lutte contre le feu, les vols humanitaires, les vols médicaux d’urgence et ceux effectués par la police, les douanes et l’armée ne sont pas concernés par cette taxe.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3515

mercredi 22 octobre 2008

Budget 2009 : Vers une taxe sur les sacs plastiques ?


Dans le cadre de l’examen du budget 2009, la Commission des finances de l’Assemblée propose une taxe de 0,15 euro sur chaque sac plastique remis en caisse, afin d’inciter les distributeurs à à proposer à leurs clients des sacs en matériaux dégradables.
Dans le cadre de l’examen par les députés du budget 2009, la Commission des finances de l’Assemblée a adopté mardi un amendement de l’UMP et du Nouveau Centre qui instaure une taxe sur les sacs plastiques.
Si elle est votée par les parlementaires, elle représenterait une ponction de 0,15 euro sur chaque sac de caisse et de 0,10 euro sur chaque sac en plastique pour fruits et légumes.
L’objectif est d’inciter les distributeurs à proposer à leurs clients des sacs en matériaux dégradables. Pour Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), cette taxe amputerait surtout le pouvoir d’achat des Français.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3490

On peut m'envoyer des propositions d'achat pour la somme de 0,15 euro s'il vous plaît ?

Economie sociale et solidaire : Source d’emplois ?


Avec le lancement du salon de l’emploi responsable qui se tiendra jeudi et vendredi sur le parvis de l’Hôtel de ville à Paris puis le mois de l’économie sociale et solidaire qui donnera lieu à 700 évènements dans 20 régions de France en novembre, les promoteurs de ce secteur « professionnel et éthique à la fois » espèrent développer l’emploi malgré la crise…
Alors que les économistes parlent maintenant de crise de l’économie réelle et non plus seulement de crise financière, l’économie sociale et solidaire (ESS) veut se poser comme l’un des modèles de demain. C’est dans cette optique que se tiendra jeudi et vendredi la troisième édition du Salon de l’emploi responsable sur la place de l’Hôtel de Ville à Paris. Un lieu de passage choisi pour promouvoir le secteur auprès du grand public. Plus de 90 exposants répondront aux questions des visiteurs et 2500 offres d’emploi leur seront proposées. Et ce n’est pas tout. Le mois de l’économie sociale et solidaire donnera lieu en novembre à 700 évènements dans 20 régions de France.

10% de l’emploi salarié en France

Le but est de promouvoir le développement d’un secteur qui représente, selon Seybah Dagoma adjointe au maire de Paris chargée de l’ESS, plus de 10% de l’emploi salarié en France. Un secteur qu’elle qualifie de « professionnel et éthique à la fois ». Mais c’est aussi auprès des pouvoirs publics que les organisateurs souhaitent avoir un impact pour que ceux-ci soutiennent l’ESS. En effet, dans le contexte actuel, les entreprises de l’ESS, sociétés de personnes et non de capitaux, sont plutôt moins touchées que les autres par la crise, et peuvent faire valoir leur intérêt de façon plus persuasive.

Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3484

mardi 21 octobre 2008

Paquet climat : Vent de renoncement sur l’Europe


Le Plan européen pour le climat proposé par la Commission européenne et accepté par les 27 chefs d’Etat de l’Union a du plomb dans l’aile. Hier à Luxembourg, s’est ouvert le conseil des ministres de l’environnement qui laisse éclater ouvertement les divergences.
"Le paquet tel qu’il est ne nous convient pas. Il est insupportable. Il a besoin de changements profonds. Nous espérons que maintenant une vraie négociation va s’ouvrir". Hier à Luxembourg s’est ouvert le Conseil européen des ministres de l’environnement devant examiner le Plan européen contre le réchauffement. Stefania Prestigiacomo, la ministre italienne, a immédiatement donné le ton d’un débat que chacun pressentait difficile. Si chacun des 27 états membres de l’UE s’est engagé à parvenir à un accord avant la fin de la présidence française qui s’achève le 31 décembre (engagement renouvelé la semaine dernière), force est de constater qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.
Le plan climat proposé par la Commission, prévoit de parvenir en 2020 à l’application de la règle du « triple 20 ». Cette dernière prévoit à cette échéance une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau des émissions constaté en 1990, d’atteindre 20% d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergies en Europe, les ENR en représentant 8,5%actuellement et, améliorer de 20% l’efficacité énergétique. En début d’année, la Commission européenne avait proposé un échéancier présentant pour chacun des 27 une progression pour atteindre les objectifs dans les 12 ans. C’est tout l’enjeu des discussions engagées hier.

La bataille des quotas

Les quotas de rejets de CO2 préconisés pour chacun des pays européens est à l’origine des divergences qui éclatent sans fard aujourd’hui. La fixation de quotas notamment pour les émissions d’origine industrielle, permet aux industriels européens de vendre ou d’acheter des droits à polluer. La commission prévoit de diminuer progressivement ces quotas et, à terme, de mettre en place un système de vente aux enchères.
Parmi les Etats opposés à ces mesures figure donc l’Italie, mais elle n’est pas la seule. Les transalpins bénéficient du soutien de pays récemment rentrés dans l’Union, telle la Pologne. Ces pays estiment notamment que les enchères auraient un coût bien trop élevé pour assurer la viabilité de leurs activités industrielles. L’Allemagne a également exprimé des réticences, y voyant pour sa part un risque de délocalisation des activités industrielles en dehors de l’Union, afin d’éviter l’assujettissement aux quotas.

Les crainte de l’ONU avant Poznan

Ces divergences se cristallisent alors que se tiendra début décembre à Poznan (Pologne), la Conférence climat de l’ONU censée préparer l’après Kyoto. Nicolas Sarkozy caressait l’espoir que l’UE puisse s’y exprimer d’une voix unique et se montrer exemplaire. Il a besoin pour cela de parvenir à un accord avant l’échéance polonaise. D’évidence aujourd’hui, pour y parvenir, les pays les plus favorables au Plan climat devront mettre de l’eau dans leur vin. Hier, Yvo De Boer,le représentant des Nations unies a exprimé ses craintes de voir les Européens renoncer à donner l’exemple. De son côté, Stavros Dimas, le commissaire européen en charge de l’environnement s’est dit prêt "à accéder aux demandes des Etats membres, mais sans porter un coup fatal aux éléments du système qui le rendent efficace, ni aux objectifs environnementaux. C’est la ligne rouge ». On saura peut-être ce soir comment les 27 pourront se sortir de ces contradictions.

Photo : Stefania Prestigiacomo, la ministre italienne de l’environnement, a sonné hier la charge contre le Plan européen pour le climat.©DR

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lundi 20 octobre 2008

Développement : La microfinance connait-elle la crise ?


La nouvelle société de microfinance en ligne Babyloan organisait mercredi dernier la première édition des « rencontres de Babyloan », un concept qu’elle souhaite reproduire chaque année. Objectif : réunir professionnels et amateurs, dont les « babyloaniens »(1) autour de conférences/débats sur le thème de la microfinance. Cette année, l’accent était mis sur la crise…
Les « rencontres de Babyloan » ont eu lieu mercredi dernier. Le concept : réunir professionnels et amateurs de la microfinance pour débattre des enjeux du secteur : une première édition sur fond de crise financière. D’après plusieurs intervenants, les institutions de microfinance (IMF) ne sont pas très impactées par la crise. Mais ce n’est pas l’avis de tout le monde. Frédéric Roussel, cofondateur d’Acted, précise que certaines IMF avec qui travaille l’ONG ont vu leur taux d’impayés passer de 1,5 à 4%, soit un seuil déjà dangereux. D’autre part, les financements alloués aux IMF par les bailleurs pourraient connaître un ralentissement dans les prochains mois. Et les instituts qui se refinancent auprès des banques pourraient être « contaminés » par la crise. Se pose alors la question d’une intervention publique, sous forme de garantie par exemple. Mais pour les spécialistes, les IMF doivent surtout compter sur l’épargne des membres afin de ne pas dépendre entièrement de financements externes.

Au-delà de la crise

Cette rencontre était aussi l’occasion de soulever des problèmes plus profonds. En effet, si la microfinance est maintenant considérée par la plupart des organismes de développement comme un outil de lutte contre la pauvreté, c’est pourtant une des questions qui a été soulevée au cours du débat. La microfinance atteint-elle vraiment les plus pauvres ? Quelles sont les limites voire les dangers de cette activité ? Pour Isabelle Guérin, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement, la microfinance n’est utile que si d’autres instruments sont mis en place en accompagnement et en parallèle. Dans le cas contraire et pour des populations très pauvres, c’est un mécanisme qu’elle estime pouvoir être néfaste. Certaines IMF ont par exemple un comportement très agressif envers leurs membres, et la plupart ne sont pas encore parvenues à s’adapter au milieu rural. Dans ces cas, des groupements informels autogérés prennent parfois le relais.

Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3468

Étude : Les directeurs développement durable à la loupe


Pour sa deuxième édition, l’observatoire des Directeurs du développement durable a cherché à identifier les attentes des directeurs vis-à-vis du Grenelle de l’environnement. Résultat : ils y voient la possibilité d’aller plus loin et d’accélérer le mouvement au niveau européen.
L’observatoire de l’opinion des Directeurs du développement durable, lancé en 2007 par le Collège des Directeurs du développement durable engagés (C3D), a pour la deuxième année consécutive consulté la communauté des Directeurs du développement durable sur leurs opinions et attentes vis-à-vis du Grenelle de l’environnement.
L’étude, menée en partenariat avec l’IFOP en août et septembre 2008, a permis de recueillir l’avis d’un bon tiers de ces professionnels sur la loi NRE (loi sur les Nouvelles Régulations Economiques), le reporting développement durable, la place donnée au développement durable dans la gouvernance d’entreprise ainsi que sur les outils (bilan carbone, fiscalité verte, indicateurs…).

Un accélérateur européen

Résultat : les directeurs attendent avant tout que le Grenelle devienne l’accélérateur d’une véritable mutation au niveau européen. Près de 80 % d’entre eux perçoivent le développement durable comme une opportunité stratégique plus qu’une source de contraintes (21%). Et 52,6 % d’entre-eux sont favorables à ce que la gouvernance du développement durable dans l’entreprise s’inscrive dans un cadre européen, plutôt que dans un cadre proposé par le projet de loi Grenelle (26,3 %) ou d’être libre à la discrétion de chaque entreprise (21,1 %). Ils sont 84,2 % à estimer que la loi NRE et l’obligation de publier des informations liées au développement durable sont des avancées non négligeables. Plus de 44 % estiment que les indicateurs de développement durable doivent être choisis parmi les standards internationaux existants (GRI), plutôt que proposés par les secteurs/branches professionnelles (36,8 %) ou encore par les pouvoirs publics (18,4 %). Enfin, 81,5 % sont favorables à la généralisation des bilans carbone® et 68,4 % à la mise en place d’une fiscalité qui prenne en compte le coût carbone des produits.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3461

vendredi 17 octobre 2008

L’Audit Social est une partie prenante propre aux analystes et auditeurs RECONNUS de la Responsabilité Social (et sociétale) des Entreprises.

Il est quand même incroyable en Europe, de constater qu’une politique d’entreprise n’est pas encore clairement définie (à savoir la RSE et l’ISO 26000) et que déjà, certaines professions, à savoir les (experts) comptables par exemple, s’auto déclarent (elles-mêmes donc) comme étant les plus aptes et compétentes à faire cela ou ceci.
Il est quand même hallucinant (comme dirait un très bon comédien français) de s’apercevoir qu’un Institut tel que celui des Réviseurs d’Entreprises par exemple organise un AWARD DU MEILLEUR RAPPORT DE DEVELOPPEMENT DURABLE. Pire encore, on compare ces rapports avec des cas « Best Practices » (qui a dit que ces cas étaient bien des Best Practices).
A ma connaissance, un expert-comptable est un professionnel de la comptabilité. Il tient, contrôle, surveille, redresse la comptabilité des entreprises et entités juridiques. Il établit les bilans et comptes de résultats des entreprises. Non ?
Un réviseur d’entreprises est, quant à lui, également le contrôleur légal des comptes, qui bénéficie de la confiance des différentes parties intéressées par l’information comptable, vérifie si les comptes annuels donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’exercice de l’entreprise.
Et voilà donc le lien que je recherchais. On parle bien ci-dessus de « parties intéressées », mais dans la Responsabilité Sociale et sociétale des Entreprises, on parle de « parties prenantes ».
Les questions qui s’imposent sont : toutes les parties intéressées sont-elles des parties prenantes ? Un auditeur reconnu RSE est-il alors un réviseur d’entreprise ?
Nous devons une fois encore faire quelques constats ou rappels.
- La légalité des comptes est OBLIGATOIRE pour une entreprise, la RSE est une démarche VOLONTAIRE de l’entreprise.
- Il est dommage de ne pas retrouver la notion d’image, de marketing, de performance, dans la dénomination française de « Corporate ».
- Une des notions de la RSE (reprise dans la stratégie d’implémentation de politique RSE chez CSRandManagement.eu) fait appel à la roue de Deming, à savoir la « performance continue ». Cela va donc bien plus loin que le simple constat des livres.

Je terminerai ce court billet d’humeur (mauvaise en ce moment précis, je l’avoue), en donnant ma définition du mot audit. Il sert à prouver que l’entreprise :
- A effectivement réalisé ce qu’elle affirme avoir fait
- L’accomplit selon les règles de l’art
- Est capable de réaliser ce qu’elle dit vouloir faire
- Peut connaître et estimer les risques qu’elle court
- Peut anticiper sur l’événement pour maîtriser les changements

Enfin, mon intention n’était certainement pas ici de négliger le travail d’obligations exercé par les (experts) comptables et/ou les réviseurs d’entreprises, mais bien au contraire de faire reconnaître celui des auditeurs RSE reconnus, et par conséquent, de leur formation RECONNUE elle aussi. Il y a la loi d’un côté, et il y a la RSE et le Développement Durable (qui vont plus loin que la loi puisqu’ils sont VOLONTAIRES) de l’autre. Ne mélangeons pas s’il vous plaît.

mercredi 15 octobre 2008

Antennes GSM : Les éoliennes prennent le relais


Ericsson a mis au point une antenne-relais de téléphonie mobile qui fonctionne grâce à l’énergie éolienne. Outre la production d’électricité, l’hélice qui équipe la « tower tube » permet de ventiler l’antenne sans recourir à un système de climatisation.
Ericsson, le fabricant suédois de matériel de téléphonie mobile, teste en ce moment un genre nouveau d’antenne-relais GSM : la « tower tube ». Sa particularité : fonctionner à l’énergie éolienne, grâce à une hélice placée dans sa partie supérieure.
Ce système éolien génère non seulement l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’antenne, mais ventile également l’ensemble de l’installation, évitant ainsi le recours à un dispositif de climatisation. Si les tests sont concluants, la commercialisation pourrait démarrer très rapidement.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3445

La fin des parachutes dorés en France ?

Des organisations patronales françaises ont présenté récemment un code de gouvernance d’entreprise qu’ils demandent aux sociétés inscrites en bourse d’adopter.
Si ce code obtient la faveur de la communauté d’affaires de l’Hexagone, ça sera la fin des parachutes dorés et le début d’une plus grande transparence de la rémunération des hauts dirigeants.

Ce code de gouvernance a été préparé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), l’Association française des entreprises privées (AFEP), le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) et le Mouvement patronal Ethic.

Le document est fondé sur six principes :

1. l’exhaustivité. La rémunération doit être décidée dans son ensemble : fixe, variable, options sur actions, retraite supplémentaire, jetons de présence et tout avantage particulier;

2. l’équilibre. Chaque élément qui compose la rémunération doit être motivé;

3. le benchmark. Il s’agit de déterminer la rémunération en fonction du marché, du métier et de l’international ;

4. la cohérence. On parle de la cohérence par rapport à l’entreprise, et aux rémunérations des cadres dirigeants et des salariés dans leur ensemble;

5. la lisibilité. La rémunération doit être compréhensible pour les observateurs;

6. la mesure. La rémunération doit tenir compte de l’intérêt général de l’entreprise, des pratiques du marché et de la performance des dirigeants.

La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, insiste sur le fait que ces nouvelles règles sur la rémunération des dirigeants ont été « décidées sans aucune pression, ni politique, ni médiatique ».

« La France va disposer du code le plus efficace, le plus équilibré et le plus éthique que l’on puisse trouver dans le monde occidental », a-t-elle ajouté. De plus, la présidente annonce la convocation d’un G8 patronal d’ici la fin de l’année pour soumettre ce code aux autres pays et faire face à la crise actuelle.

Les parachutes dorés sont considérés par le code du MEDEF comme « inacceptables quand un dirigeant est en situation d’échec ». Quand ils sont acceptés, ils ne doivent plus excéder l’équivalent de deux ans de rémunération.

Par ailleurs, le MEDEF désire abolir les attributions gratuites d’actions pour les dirigeants et les interdire si l’entreprise n’offre pas aussi un plan d’intéressement à ses salariés.

Ce code est volontaire, mais ses auteurs souhaitent que les entreprises l’adoptent, pour éviter une législation en ce sens, qui, selon eux, serait contre-productive.


Lu sur www.visiondurable.com

Pour aller plus loin : www.novethic.fr ou www.medef.fr