jeudi 13 novembre 2008

PharmAfrican et le triple rendement : économique, environnemental, et social


Histoire à suivre

PharmAfrican propose une nouvelle définition du développement économique, en créant une entreprise à deux têtes : l’une, capitaliste, recherche le profit; l’autre est à but non lucratif. Un tandem inséparable et complémentaire.
Malgré la guerre qui fait rage dans le nord du pays, tout ne va pas mal, dans la République démocratique du Congo. Dans le sud, des entrepreneurs congolais entreprennent une formation au bout de laquelle ils pourront fonder leur propre entreprise de culture et de commerce de plantes médicinales, un produit que les compagnies pharmaceutiques prisent de plus en plus.

Ce projet ambitieux a germé dans la tête de la Québécoise Carole Robert, une diplômée de HEC Montréal qui possède une vaste expérience en matière d’exportation. Son approche fait figure d’exception au Québec, même si elle existe déjà ailleurs. Son entreprise porte deux noms : PharmAfrican et Fondation BDA. PharmAfrican recherche la rentabilité, tandis que le Fondation est un organisme à but non lucratif voué au développement des compétences des entrepreneurs congolais.

À terme, PharmAfrican, biopharmaceutique fondée à Montréal en 2006, sera un client des producteurs congolais de plantes médicinales qui auront été formés grâce à la Fondation Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA).

Carole Robert est convaincue que les plantes médicinales sont promues à un bel avenir. « Nous sommes arrivés au bout des découvertes de molécules synthétiques. Il faut compter environ un milliard de dollars pour développer un médicament. Les brevets des compagnies viennent à échéances. Bref, l’industrie pharmaceutique est en crise. »

D’où viendront les médicaments du futur ? « Il faudra retourner à la nature », dit la femme d’affaires.

Plus sur http://www.visiondurable.com/article-n271304-PharmAfrican-et-le-triple-rendement-economique-environnemental-et-social.html

Aucun commentaire: