lundi 20 octobre 2008
Étude : Les directeurs développement durable à la loupe
Pour sa deuxième édition, l’observatoire des Directeurs du développement durable a cherché à identifier les attentes des directeurs vis-à-vis du Grenelle de l’environnement. Résultat : ils y voient la possibilité d’aller plus loin et d’accélérer le mouvement au niveau européen.
L’observatoire de l’opinion des Directeurs du développement durable, lancé en 2007 par le Collège des Directeurs du développement durable engagés (C3D), a pour la deuxième année consécutive consulté la communauté des Directeurs du développement durable sur leurs opinions et attentes vis-à-vis du Grenelle de l’environnement.
L’étude, menée en partenariat avec l’IFOP en août et septembre 2008, a permis de recueillir l’avis d’un bon tiers de ces professionnels sur la loi NRE (loi sur les Nouvelles Régulations Economiques), le reporting développement durable, la place donnée au développement durable dans la gouvernance d’entreprise ainsi que sur les outils (bilan carbone, fiscalité verte, indicateurs…).
Un accélérateur européen
Résultat : les directeurs attendent avant tout que le Grenelle devienne l’accélérateur d’une véritable mutation au niveau européen. Près de 80 % d’entre eux perçoivent le développement durable comme une opportunité stratégique plus qu’une source de contraintes (21%). Et 52,6 % d’entre-eux sont favorables à ce que la gouvernance du développement durable dans l’entreprise s’inscrive dans un cadre européen, plutôt que dans un cadre proposé par le projet de loi Grenelle (26,3 %) ou d’être libre à la discrétion de chaque entreprise (21,1 %). Ils sont 84,2 % à estimer que la loi NRE et l’obligation de publier des informations liées au développement durable sont des avancées non négligeables. Plus de 44 % estiment que les indicateurs de développement durable doivent être choisis parmi les standards internationaux existants (GRI), plutôt que proposés par les secteurs/branches professionnelles (36,8 %) ou encore par les pouvoirs publics (18,4 %). Enfin, 81,5 % sont favorables à la généralisation des bilans carbone® et 68,4 % à la mise en place d’une fiscalité qui prenne en compte le coût carbone des produits.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3461
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