mardi 25 novembre 2008

Changement climatique : Les États-Unis changent la donne


L’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis pourrait bien apporter une bouffée d’oxygène à des négociations mondiales sur l’après Kyoto qui s’enlisent. Si Georges Bush sera toujours présent aux prochaines rencontres qui auront lieu en Pologne à Poznan, début décembre, c’est bien le nouveau président qui participera au dernier round des négociations, fin 2009, à Copenhague.
A moins de six jours avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Poznan (Pologne), Barack Obama donne une nouvelle note d’espoir aux responsables des négociations internationales sur le climat. « C’est le moment de faire face à ce défi une fois pour toutes », a expliqué le président fraîchement élu lors d’une rencontre avec Arnold Schwarzenegger, dans le cadre d’une conférence des gouverneurs sur l’environnement. « Attendre n’est plus une option. Le déni n’est plus une réponse acceptable. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences trop graves ».

Un allié venu du Sud

S’il devra encore laisser sa place à Georges Bush à Poznan, du 1er au 12 décembre prochain, où se réuniront des experts et politiques venant de 180 pays, Barack Obama compte bien faire entendre sa différence. Le président élu, qui prendra officiellement ses fonctions fin janvier, a promis que les États-Unis s’engageront avec énergie dans ces négociations. Il trouvera un allié de choix avec le nouveau président australien, Kevin Rudd, qui, comme lui, a décidé d’aller à l’encontre de la politique de son prédécesseur et devrait également participer activement à l’élaboration d’objectifs de limitation des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de déboucher sur une entente internationale, fin 2009, lors de la Conférence de Copenhague, dernière étape dans l’élaboration d’un « après-kyoto » qui devra débuter en 2012.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3665

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