mardi 22 décembre 2009

Pauvreté : L’Europe et les collectivités innovent


La Commission européenne a publié début décembre un nouvel appel à proposition dans le cadre du programme thématique "Acteurs non-étatiques et autorités locales dans le développement". Les collectivités territoriales ont jusqu’au 25 février 2010 pour proposer des projets de coopération avec un pays « partenaire » pour lutter contre la pauvreté par le développement durable.
Lancé en 2007, le programme est destiné à soutenir jusqu’en 2013, les actions de coopération décentralisée et d’éducation au développement menées par les collectivités territoriales. « L’objectif prioritaire de ce programme est l’éradication de la pauvreté dans le cadre d’un développement durable, et notamment la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). » Centré sur « les acteurs », il vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile (ONG) et les collectivités locales, « comme condition préalable à l’avènement d’une société plus équitable, plus ouverte et plus démocratique, au moyen d’un soutien à leurs initiatives ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5792

mercredi 16 décembre 2009

OGM : La toxicité de maïs transgéniques remise en question ?


Une étude réalisée par des chercheurs du CRIIGEN et des universités de Caen et de Rouen sur trois maïs de la firme américaine Monsanto montrerait leur impact sur les reins et le foie des mammifères. La découverte, si elle était confirmée, pourrait remettre en question l’innocuité de ces organismes génétiquement modifiés.
Les tests de Monsanto, qui ont permis les autorisations internationales de trois maïs OGM pour commercialisation, ont été contre expertisés par des chercheurs du CRIIGEN (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique), de l’Université de Caen et Rouen. Ces OGM, qui ont l’intérêt pour les agriculteurs de produire des insecticides naturels (avec le MON810 et le MON863) ou d’absorber le désherbant Roundup (avec le NK603) ne seraient pas sans effet sur la santé des mammifères. La nouvelle étude s’est appuyée sur des tests d’une durée supérieure aux 90 jours qui servent habituellement de référence.
Les avis précédents de l’EFSA, de l’AFSSA et de la CGB, comités européen et français de sécurité des aliments, s’étaient pourtant prononcés sur l’absence de risques. Selon Gilles-Eric Séralini, chercheur à Caen et président du conseil scientifique du CRIIGEN, connu pour son combat contre Monsanto, les autorités sanitaires se basent sur la lecture des conclusions présentées par la firme américaine et non sur celles de l’ensemble des chiffres. Les chercheurs auraient, eux, pu obtenir l’intégralité des documents, après décision de justice, pour établir leurs conclusions.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5731

mardi 15 décembre 2009

Copenhague : Le coup de gueule de l’Afrique


La délégation africaine, qui avait déjà menacé de quitter la table des négociations début novembre à Barcelone, a suspendu lundi 14 décembre pendant quelques heures sa participation au Sommet de Copenhague.
Le bras de fer se poursuit au Sommet de Copenhague entre pays en développement et pays développés. Lundi 14 décembre, les états africains, soutenus par les membres du Groupe des 77 (coalition de 130 pays en développement), ont suspendu leur participation aux groupes de travail.
L’Afrique, qui s’inquiète du nouvel accord peu ambitieux sur le climat qui se dessine et de l’effort qui lui est demandé, s’insurge contre la disparition pure et simple du Protocole de Kyoto en 2012. Les pays africains estiment qu’une poursuite du Protocole avec des engagements plus forts des pays développés pourrait apporter une réponse efficace au défi climatique. Ils appellent les USA à rejoindre le Protocole et réclament à l’ensemble des pays industrialisés de réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 et par rapport à 1990, comme le recommandent les experts du GIEC.
Le protocole de Kyoto, adopté en 1997 et entré en vigueur en 2005, contraint tous les pays industrialisés, à l’exception des Etats-Unis qui ne l’ont pas ratifié, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5,2% par rapport à 1990 d’ici à 2012, année où prend fin sa première phase.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5723

lundi 14 décembre 2009

Entreprise / Secteur non marchand


Pour la toute première fois une ONG affiche sa détermination à aller toujours plus loin dans l’exigence envers le monde économique. Le WWF-France vient de publier son premier rapport rendant compte de la coopération avec les entreprises partenaires. Rapport http://www.wwf.fr/partenariats-entreprises

mardi 8 décembre 2009

NO COMMENT !!!

http://www.youtube.com/watch?v=_OIPYUlHv38

lundi 7 décembre 2009

C’est pas du jeu ! L’industrie du jouet à l’heure de la mondialisation


Le commerce international du jouet ne date pas d’hier. Mais l’industrie du jouet est aujourd’hui fortement mondialisée et repose sur des chaînes de production complexes reliant les pays, les ouvriers et les consommateurs du monde entier. La plupart des jouets que nous achetons en Europe sont fabriqués en Chine.
Pour en savoir (beaucoup) plus : http://www.cdurable.info/C-est-pas-du-jeu-L-industrie-du-jouet-a-l-heure-de-la-mondialisation,2181.html

jeudi 3 décembre 2009

Vie sexuelle ...


Quoi de plus écologique et naturel que la bagatelle ? Pourtant, un peu de vigilance reste nécessaire, parfois, pour éviter que nos ébats ne fassent des éco-dégâts...
Plus que tout autre exercice, la bagatelle est en effet un petit bijou écologique : dans sa forme la plus dépouillée, nulle autre énergie que celle du corps n’est sollicitée ; aucun accessoire n’est absolument nécessaire ; elle fait du bien sans perturber qui que ce soit.
Et s’il y a bien un endroit où être un cochon est permis, c’est dans son lit. "Faites l’amour, pas la guerre !" criaient les audacieux soixante-huitards. Après le rose de l’émotion, le rouge de la passion, le sexe se décline en vert. Attention, comme l’être humain adore faire compliqué, sa bête à deux dos, quand elle est outillée, peut tout de même avoir quelques impacts sur l’environnement.
Lu sur http://www.mescoursespourlaplanete.com/TrucsVerts/Vie_quotidienne__38/Vie_sexuelle_45.html

mercredi 2 décembre 2009

La question qui tue .....


Nos enfants iront-ils encore aux sports d’hiver ?

Rien n’est moins sûr… et en réalité, tout dépend de ce que l’on regarde : l’altitude limite d’enneigement devrait être repoussée de 300 mètres environ vers les sommets dans les 40 prochaines années, ce qui poussera les touristes en quête de poudreuse à délaisser les stations de moyenne montagne et à fréquenter les stations les plus élevées, qui risquent du coup la sur-fréquentation. Cet enjeu concerne un peu moins la France par exemple, qui représente quand même 9% des stations mondiales mais dont les grands domaines skiables sont situés pour la plupart à plus de 1 200 mètres. Mais les stations devront à terme, notamment en moyenne montagne, recourir davantage encore aux canons à neige (qui consomment de l’eau et de l’énergie, et ne font que masquer le problème) ou se reconvertir à d’autres activités que le « tout-ski ». Après tout, seuls 8% des gens pratiquent aujourd’hui une activité de sport d’hiver durant leurs vacances, il y a donc (déjà) de la place pour profiter autrement de la montagne : randonnée, vélo sur neige, activités de type spa (écologique bien sûr), etc. Lu sur http://www.mescoursespourlaplanete.com/TrucsVerts/Sports_d_hiver_7.html

mardi 1 décembre 2009

Un 200-ième message en musique ....



Eric Prydz vs. Floyd - Proper Education

http://www.youtube.com/watch?v=uxNrWVKX9WI

lundi 30 novembre 2009

Rien à faire ??? Cliquez ....

En vous rendant sur le site http://www.timeforclimatejustice.org/ vous pouvez télécharger gratuitement le titre. Chaque téléchargement comptera comme une pétition individuelle ajoutant son nom à la requête faite aux décideurs internationaux de parvenir à un accord ambitieux, équitable et mondial pour le sommet des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague. Plus de 1,3 Million de personnes ont déjà adhéré à cette campagne.

mercredi 25 novembre 2009

Comprendre le réchauffement climatique comme un expert


Savez-vous que : -19°C : c’est la température moyenne qu’il ferait sur Terre en l’absence de tout effet de serre. 2 tonnes de pétrole : c’est l’équivalent de la quantité d’énergie produite en moyenne en un an pour chaque habitant dans le monde. 70 mètres : c’est l’élévation attendue du niveau de la mer si l’intégralité des glaces présentes sur Terre venait à fondre… Dans ce livre résolument pédagogique, l’auteur aborde les multiples facettes du réchauffement climatique en partant à chaque fois d’un ordre de grandeur clé. Puis il propose un exposé clair et didactique du thème en s’appuyant sur des chiffres percutants.
Lu sur http://www.cdurable.info/Comprendre-le-rechauffement-climatique-comme-un-expert,2145.html

Les femmes sont plus affectées par le changement climatique


Devant les dérèglements climatiques, nous ne sommes pas tous au même niveau. Les pauvres et les femmes sont en effet les populations les plus affectées selon un rapport du Fonds des nations unies pour la population. Qui plaide pour une approche « plus humaine » du problème lors du sommet de Copenhague.
« Le changement climatique n’est pas qu’une question technique, de réduction des émissions de CO2. Il a aussi et surtout des conséquences sur les populations. Il faut impérativement mettre un visage humain sur les questions climatiques », plaide Yves Bergevin, coordinateur pour la santé maternelle à l’UNFPA (Fonds des nations unies pour la population) lors de la présentation du rapport annuel sur l’état de la population mondiale 2009. Et ce visage est souvent celui d’une femme, pauvre. Car nous ne sommes pas tous égaux devant le climat et ses dérèglements, loin s’en faut.

« Les femmes supportent une partie écrasante du fardeau lié aux changements climatiques, mais elles ont été jusqu’ici en grande partie oubliées dans le débat sur la manière d’aborder les problèmes liés à la hausse du niveau des mers, aux sécheresses, à la fonte des glaciers et aux phénomènes météorologiques extrêmes », indique le rapport. Si les femmes, en particulier dans les pays pauvres, sont plus vulnérables, c’est en grande partie parce qu’elles sont moins autonomes. Certes, certains facteurs biologiques les rendent plus fragiles lors des fortes chaleurs ou des tempêtes mais c’est surtout leur statut social qui handicape leur capacité d’adaptation.
Lu sur (et lire la suite) http://rechauffement-climatique.novethic.fr/environnement-le-changement-climatique/changement_climatique/les_avis_des_experts/les_femmes_sont_plus_affectees_par_changement_climatique/122411.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok

lundi 23 novembre 2009

Climat : vous ne pouvez pas aller à Copenhague ? Copenhague vient à vous !


FNE (http://www.fne.asso.fr/fr/climat/sommet-de-copenhague.html) lance un site internet consacré au sommet mondial du climat qui doit se tenir du 7 au 18 décembre 2009 : présentation.

Vous informer

Ce site « Bienvenue à Copenhague » présente la position et les idées du plus grand mouvement associatif français sur le défi de ce siècle : la réponse à la crise climatique. Il propose :
de nombreux dossiers sur des sujets clés : la voiture électrique, les agrocarburants, le stockage de carbone, la fiscalité environnementale)
un commentaire de l’actualité par les bénévoles et salariés de FNE : négociations en cours, plan justice climat, déclaration conjointe de FNE et de la CFDT, etc
des témoignages écrits et vidéos, de militants ou d’experts, sur l’actualité des négociations climatiques.

Dans quelques jours, FNE mettra en ligne une carte de France des « projets climaticides » répertoriés par ses associations.

Vous exprimer

Sébastien Genest président de FNE déclare : « l’idée est simple : donner la parole aux milliers d’hommes et de femmes qui s’engagent chaque jour sur le terrain pour la protection de la nature et de l’environnement mais qui sont pourtant écartés des négociations climatiques en cours. L’idée est donc, un peu comme pour la France, de faire en sorte que le Copenhague « d’en bas » parle au Copenhague « d’en haut » ».

Ce site permettra aux associations membres du réseau FNE d’exprimer leur point de vue d’actrices de terrain confrontées à des projets « climaticides ». Elles pourront également présenter les projets qu’elles portent pour lutter contre le dérèglement climatique. Ce site permet également à tous les citoyens d’apporter un témoignage ou d’exprimer un point de vue sur ce qui constitue le rendez-vous majeur pour la lutte contre le dérèglement climatique.

En direct de Copenhague

Présent à Copenhague pendant toute la durée du sommet, France Nature Environnement fera, par le biais de ce site, un retour quotidien sur les avancées ou les reculs des négociations. Arnaud Gosssement, porte-parole de FNE, précise : « Vous ne pouvez pas venir à Copenhague ? Alors Copenhague viens à vous grâce à FNE. »

Toute l’équipe de FNE présente au Sommet mondial du climat vous en fera vivre les temps forts. Son but : décentraliser le sommet de Copenhague et créer le débat partout.
Lu sur http://www.cdurable.info/+Climat-Bienvenue-a-Copenhague-avec-FNE,1593+.html
Le SITE FNE : http://www.fne.asso.fr/fr/climat/sommet-de-copenhague.html

vendredi 20 novembre 2009

La publicité devient-elle plus éco-responsable?



Dans la suite du Grenelle de l'environnement, les publicitaires se sont engagés à lutter contre le « greenwashing » et les allégations environnementales en signant la « charte pour une publicité éco-responsable ». Un premier bilan qui s'avère « très satisfaisant » pour le gouvernement. Mais « un auto-contrôle laxiste » pour les ONG qui rejettent depuis le début l'autorégulation par la profession et demandent une réglementation.
Le premier bilan de la charte pour une publicité "éco-responsable", signée en avril 2008 par les publicitaires et le gouvernement, a été publié le 15 septembre dernier. Adoptée après le Grenelle de l’environnement et les débats souvent houleux avec les ONG qui ont suivi, elle interdit d'utiliser l'argument écologique quand le produit ne l'est pas et d'inciter à un comportement qui peut porter atteinte à l'environnement (en minorant le réchauffement climatique par exemple). La charte engage pour cela les publicitaires à consulter l’ARPP ( autorité de régulation de la publicité, ex BVP) avant diffusion de toute campagne ayant recours à des arguments écologiques. Elle a également instauré en 2008 un jury de déontologie publicitaire, instance dotée de pouvoirs de sanction pouvant conduire au retrait d’une campagne en cas d’allégation environnementale trompeuse.
Jean-Louis Borloo, qui avait menacé de réglementer la profession si l’autorégulation s’avérait un échec, estime aujourd’hui que « la confiance est au rendez-vous. On peut constater la très forte mobilisation des uns et des autres". Satisfecit partagé par Jean-Pierre Teyssier, président de l’ARPP, pour qui « les six articles de la charte, qui constituent chacun un engagement précis, ont tous été mis en oeuvre".
Lu sur http://www.novethic.fr/novethic/entreprise/pratiques_commerciales/marketing/publicite_eco_responsable_professionnels_satisfaits_ong_beaucoup_moins/121624.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok

mercredi 18 novembre 2009

OGM : Les faucheurs relaxés à Chartres, jugés en appel à Versailles



Cinquante-huit faucheurs volontaires d’OGM sont jugés depuis mercredi devant la Cour d’appel de Versailles pour la destruction d’une parcelle de maïs transgénique en 2007. Le tribunal correctionnel de Chartres les avait relaxés en première instance le 6 juin 2008, au lendemain de l’adoption par le Parlement de la Loi sur les OGM.
Le procès en appel de cinquante-huit faucheurs volontaires d’OGM s’est ouvert mercredi 18 novembre devant la Cour d’appel de Versailles. Ces derniers sont poursuivis pour la destruction d’une parcelle de maïs transgénique en 2007 à Poinville en Eure-et-Loir et pour vingt-trois d’entre eux, pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN durant leur garde-à-vue. Le 6 juin 2008, le Tribunal correctionnel de Chartres qui les jugeait en première instance, avait prononcé leur relaxe pour l’ensemble des chefs d’accusation. Une décision à forte portée symbolique, l’audience s’étant ouverte le 22 mai 2008, jour de l’adoption par le Parlement d’un projet de Loi issu de la transposition d’une directive européenne de 2001, reconnaissant « la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM » et instaurant un délit de fauchage passible de deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Le parquet avait fait appel de ce jugement.

Loi sur les OGM en toile de fond

« La particularité » du procès qui s’est tenu à Chartres en 2008, « est qu’il s’est inscrit dans un calendrier politique très particulier, à un moment où les OGM étaient d’actualité avec l’attente des conclusions du Grenelle de l’Environnement et le vote de la loi sur les OGM », a expliqué à l’AFP Franciska Soler, l’une des prévenues. Pour elle, l’objectif du procès en appel « est d’obtenir la confirmation de la relaxe et de montrer que le citoyen a son mot à dire en matière de protection de l’environnement et d’alimentation ». Le semencier Monsanto a de son côté prévenu qu’il entendait « faire valoir ses droits », déplorant « des actes de violence », sur un site « contrôlé à maintes reprises par les autorités ». « Il est plus que temps de relire la loi de juin 2008 et de ne pas laisser à une minorité la possibilité de bloquer le débat » a déclaré son directeur des affaires publiques Yann Fichet. Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5563

FAO : Sommet pour un milliard d’affamés



Avec plus d’un milliard de personnes sous-alimentées dans le monde, la FAO appelle à une augmentation de la production de denrées alimentaires « là où vivent les pauvres et les affamés » et à un renforcement des investissements en agriculture. Aucun chef d’Etat ou de gouvernement du G8 (à l’exception de Silvio Berlusconi) ne s’est pourtant déplacé à Rome où se tient, du 16 au 18 novembre, le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire.
« Il ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans sécurité climatique », a lancé Ban Ki-moon, qualifiant la crise alimentaire actuelle de « sonnette d’alarme pour demain ». Selon le secrétaire général de l’ONU, les conséquences seront dramatiques pour la production alimentaire mondiale alors que la démographie se poursuit à un rythme soutenu dans les pays en développement. « Si les glaciers de l’Himalaya fondent, cela affectera les moyens d’existence et la survie de 300 millions de personnes en Chine et jusqu’à un milliard de personnes à travers l’Asie ». Les petits paysans africains, qui produisent la majeure partie des denrées alimentaires du Continent et qui dépendent principalement de la pluie, pourraient également voir leurs récoltes baisser de moitié d’ici à 2020. « Nous devons opérer des changements significatifs pour nous nourrir et, plus particulièrement, pour protéger les pauvres et les plus vulnérables », commente Ban Ki-moon.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5550

lundi 16 novembre 2009

Lutte contre le CO2 : Une taxe au kilomètre aux Pays-Bas


Les Pays-Bas imposeront en 2012 aux automobilistes une taxe au kilomètre parcouru. La mesure devrait permettre, selon le gouvernement, de réduire les rejets de CO2, mais aussi les embouteillages et le nombre de morts sur les routes.
Les Pays-Bas ont annoncé qu’ils allaient introduire en 2012 une taxe au kilomètre parcouru. Son montant pour une voiture familiale sera de 3 centimes d’euro en 2012. La somme augmentera progressivement pour atteindre en moyenne les 6,7 centimes en 2018, le prix variant en fonction de la taille du véhicule et de ses émissions de CO2, a précisé le gouvernement néerlandais. En contrepartie, les taxes à l’achat d’un véhicule, représentant 25% du prix d’une voiture neuve, seront supprimées.
Chaque véhicule néerlandais sera équipé d’un appareil muni d’un GPS qui indiquera le nombre de kilomètres effectués. Ces données seront envoyées à un bureau d’encaissement qui établira la facture, a indiqué le ministère néerlandais des Transports dans un communiqué.
La mesure vise à réduire de 10% les rejets de CO2 et de 15% le nombre total de kilomètres parcourus aux Pays-Bas. « Le nombre de morts sur les routes devrait également baisser de 7% », précise le ministère qui s’attend à une hausse de 6% de fréquentation des transports en commun. Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5546

ANIMAUX DE COMPAGNIE


« La façon dont une nation s’occupe des animaux reflète fidèlement sa grandeur et sa hauteur morale. » - Gandhi. Dans les sociétés occidentales développées et urbanisées, les animaux de compagnie, objets d'attachement nous rassurent par leur présence. Ils rompent la solitude et l'isolement social. Mais combien coûte à la planète l’affection qu’ils peuvent nous donner ?
Indispensable compagnon de l’homme, l’animal de compagnie a sa place dans un foyer sur deux en France. Comme son nom l’indique, un animal de compagnie est destiné, non pas à travailler pour l’homme ni à lui fournir de quoi se nourrir mais juste à être présent auprès de lui. L'animal de compagnie est un objet d'attachement dont la présence est rassurante. Il rompt la solitude et l'isolement social. C'est une aide précieuse pour certaines catégories sociales, notamment les personnes âgées et les enfants. Seulement voilà : à l’heure où tous nos gestes quotidiens comptent dans notre bilan environnemental, le choix d’un compagnon à poils, à plumes ou à écailles devrait intégrer des critères environnementaux. Le mode de vie de l’animal, son alimentation, les produits que son propriétaire achète pour lui font que l’animal exerce sur l’environnement un impact plus ou moins élevé. Petit tour d’horizon des enjeux liés à la présence de ces petites (ou grosses) bêtes chez nous et inventaire des solutions écolos à notre portée !
Plus sur http://www.mescoursespourlaplanete.com/TrucsVerts/Animaux_de_compagnie_90.html

vendredi 6 novembre 2009

Nouvelle campagne de l'OIM : Les consommateurs invités à contribuer aux efforts pour mettre fin à la demande de main-d'œuvre exploitée


Le coup d'envoi de la campagne “Buy Responsibly” (« Acheter responsable ») est donné Place Schuman à Bruxelles par une mise en scène du message publicitaire qui sera aussi diffusé à la télévision, dans lequel des miniatures représentant des travailleurs migrants victimes de la traite sont enfermées dans un caddie géant renversé.

Les consommateurs sont invités à consulter le site www.buyresponsibly.org pour obtenir de plus amples informations sur la traite des êtres humains aux fins d'exploitation de main-d'œuvre, et sur ce qu'ils peuvent faire pour y mettre fin.

Lu sur http://www.iom.int/jahia/Jahia/media/news-releases/newsArticleEU/cache/offonce/lang/fr?entryId=26479

mercredi 4 novembre 2009

A Francfort, un projet réconcilie l'écologie, l'économie et le social


Le programme initié par la ville de Francfort sert de modèle dans le reste du pays : il réunit réinsertion dans le monde du travail, économie d'énergie, et soutien aux ménages modestes.
Plus sur http://www.novethic.fr/novethic/planete/environnement/energie/a_francfort_projet_reconcilie_ecologie_economie_et_social/121939.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok

mardi 3 novembre 2009

Négociations climat : Les ONG mettent la pression


Déterminer à faire avancer les négociations sur le climat, les associations écologiques, dont WWF, Oxfam et Greenpeace, ont multiplié les actions de sensibilisation lundi 2 novembre, jour d’ouverture à Barcelone de l’ultime round de discussions avant le Sommet de Copenhague. (correspondance)
Un millier de réveils « verts » ont sonné symboliquement, lundi 2 novembre à 8h30, pour accueillir sur le parvis du centre de convention de Barcelone (Fira Barcelona) les délégués venus assister à la journée inaugurale de la dernière conférence sur le climat avant Copenhague. Imaginée par l’association TckTckTck, qui représente des ONG de l’ensemble de la planète, l’opération visait « à réveiller les représentants des leaders mondiaux sur l’urgence de faire progresser les négociations ». Oxfam, Greenpeace et WWF sont également venus en force pour cette ultime rencontre. « Leaders mondiaux, il est temps d’agir », affichait sur un panneau World Wild Fund for nature sur le parvis de la Fira Barcelona, tandis que des militants de Greenpeace escaladaient en cœur de ville la cathédrale de la Sagrada Familia, pour déployer des banderoles appelant à sauver le climat. « Les délégués présents doivent dire au reste du monde, à leurs dirigeants et au public qu’un accord peut être réalisé et qu’une entente entre nations riches et pauvres est possible », explique Kim Carstensen, responsable de WWF Global climate initiative qui s’inquiète de l’important retard pris dans les négociations.

L’Europe en exemple

Oxfam a appelé les Etats-Unis « à suivre la voie de l’Europe » qui s’est décidée vendredi 30 octobre à estimer l’effort financier mondial nécessaire pour soutenir les pays en développement dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour l’ONG, la rencontre mardi 3 novembre à la Maison-Blanche du président américain Barack Obama, de la chancelière allemande Angela Merkel et du président de la commission européenne José Barroso, est l’occasion de réaliser « une entente concrète » sur un éventuellement financement des deux principales puissances économiques de la planète. L’association estime à 150 milliards d’euros par an l’aide nécessaire à apporter par les états riches aux nations pauvres pour les aider à réduire leurs émissions de CO2 et s’adapter au changement climatique.
« Votre travail est d’arrêter des options claires pour les politiques sur les principaux points afin de permettre aux ministres de trancher à Copenhague », a lancé Connie Hedegaard, ministre danoise chargée du Climat et future présidente du Sommet de Copenhague, aux délégués de plus de 180 pays présents à Barcelone. « Pas la fois prochaine, mais cette fois ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5473

lundi 2 novembre 2009

Les guerres du climat : pourquoi on tue au XXIe siècle


Pendant que les discussions gouvernementales à l’approche du sommet de Copenhague font émerger la question des réfugiés climatiques, Harald Welzer, psychosociologue allemand - dont les travaux ont trait aux liens entre l’évolution des sociétés et la violence -, rappelle dans un essai d’anticipation, publié chez Gallimard, que l’inexorable dégradation de l’environnement et la baisse des ressources mondiales vont conduire à une multiplication des catastrophes sociales.
Plus sur http://www.cdurable.info/Les-guerres-du-climat-pourquoi-on-tue-au-XXI-e-siecle,2078.html

lundi 26 octobre 2009

RSE : L’engagement des banques passe inaperçu


Alors que près de la moitié des banques prétendent développer une politique d’éco-conception de leurs agences et proposer des produits d’investissement responsables, seulement 15 % des clients reconnaissent l’engagement du secteur en matière de responsabilité sociale et environnementale. La faute à un manque de communication.
Les banques font preuve d’un bon investissement en matière de responsabilité sociale et environnementale, mais ne communiquent pas assez sur cet engagement. C’est ce qu’il ressort de l’étude « Développement durable et services financiers, publiée jeudi 22 octobre par le cabinet PricewaterhouseCoopers Advisory pour le compte de la Fédération nationale des Caisses d’Epargne (FNCE) et de l’Association européenne de management et de marketing financiers (EFMA). Sur les 33 établissements bancaires de neuf pays d’Europe qui ont répondu à l’enquête, 55 % disent avoir mis en place une politique d’éco-conception de leurs agences, et 48 % proposent des produits d’investissement responsables. Un engagement peu perçu par les clients, qui considèrent à 68 % que la prise en compte des enjeux de développement durable par leur agence bancaire est insuffisante. Et pour cause, près de la moitié (45 %) ignorent même l’existence de produits d’investissement spécifiques sur ce créneau. Résultat : seuls 15 % des interrogés reconnaissent l’investissement des banques en matière de responsabilité sociale et environnementale alors que l’automobile est citée par 35 % d’entre eux, la grande distribution par 34 %, et le bâtiment par 30 %. « Nous constatons un décalage criant entre les actions mises en place par les institutions bancaires et leur perception par les clients », commente Joël Guerriau, directeur général de la FNCE.

Un manque de communication

Les clients des banques sont pourtant de plus en plus concernés par les enjeux liés au développement durable. Selon l’étude, 83 % s’y déclarent sensibles, et 46 % disent s’intéresser aux initiatives environnementales et sociales entreprises par leur banque. Mais alors que 75 % des banques assurent impliquer leur clientèle dans la conception et l’amélioration de leurs offres, comment expliquer que moins de 20 % des clients se sentent véritablement associés aux choix de leur banque. Pire, la moitié des clients au fait de l’existence de produits et services bancaires responsables ne savent pas si leur propre banque suit cette démarche. En conclusion, l’étude apporte un début de réponse : 90 % des banques n’ont pas de force de vente dédiée à cette nouvelle offre, c’est donc un effort de communication qu’il faut aux banques pour faire connaître leur engagement. Pour Pascal Baranger, directeur au sein du département développement durable de PricewaterhouseCoopers France, « l’implication des collaborateurs est vraisemblablement le plus fort levier à disposition des banques pour développer leur communication envers leur clientèle ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5420

samedi 24 octobre 2009

Himalaya : La fonte des glaciers s’accélère


Les glaciers du Cachemire fondent à une vitesse « alarmante » sous l’effet du réchauffement climatique selon des spécialistes, risquant à terme de priver d’eau des millions d’habitants d’Inde et du Pakistan.
La hausse des températures en hiver entraîne une fonte des glaciers de l’Himalaya dans le Cachemire indien à une vitesse « alarmante », selon une nouvelle étude. En trente ans, le glacier Kolahoi, le plus grand de la région, aurait ainsi reculé de 2,63 km2 pour ne plus faire aujourd’hui que 11 km2, d’après le rapport présenté lors d’une rencontre internationale sur le changement climatique qui s’est tenu mi-octobre à Srinagar (Cachemire).
 Un constat inquiétant alors que les glaciers de l’Himalaya alimentent les neuf plus grandes rivières d’Asie qui s’écoulent en Chine, en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et en Birmanie.


Le recul du glacier Kolahoi se fait au rythme de 0,08 km2 par an, ce qui représente « une vitesse importante », selon le directeur de l’étude, Shakil Ramsso, professeur associé de géologie à l’université du Cachemire. 

D’autres petits glaciers locaux diminuent également face à une hausse des températures hivernales estimée à 1,1 degré en 100 ans.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5406

mercredi 21 octobre 2009

Quand manger du chocolat devient un geste pour la sauvegarde de la biodiversité


Sur les 3,5 millions de tonnes de cacao produites entre 2008 et 2009, 7.000 ont été certifiées par Rainforest Alliance. Cette organisation américaine a été fondée en 1987 afin de protéger la biodiversité et d'assurer aux producteurs des moyens de subsistance pérennes. Elle est présente dans 64 pays.

Le programme cacao de Rainforest Alliance a débuté en 1997 en Equateur. L'ONG travaille avec les agriculteurs sur l'application des normes édictées par le Sustainable Agriculture Network (SAN), un réseau d'acteurs internationaux promouvant une agriculture durable. Protection de la faune et de la flore et respect des droits des travailleurs et des communautés locales figurent parmi les principes du SAN. Les exploitations agricoles respectant les critères du programme sont récompensées par le label ''Rainforest Alliance Vérifié'', symbolisé par une petite grenouille verte.

Les difficultés des producteurs ivoiriens

Avec 1,2 millions de tonnes récoltées chaque année, la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao qui représente 10 à 15 % de son produit intérieur brut (PIB). Selon Melanie Bayo, ingénieur agronome et formatrice des coopératives candidates à la certification Rainforest Alliance en Côte d'Ivoire, la demande mondiale de cacao enregistre une progression continue. Dans le même temps, les consommateurs se montrent de plus en plus exigeants sur la qualité du produit.

90 % des producteurs ivoiriens sont des petits paysans en proie à de grandes difficultés économiques et environnementales, essentiellement pour des raisons structurelles.

''La Côte d'Ivoire compte environ 3.000 coopératives, mais ces associations fonctionnent très mal'' explique Melanie Bayo. Le premier travail de Rainforest Alliance consiste donc à structurer le réseau pour optimiser une production constamment en baisse depuis une dizaine d'années, que ce soit sur le plan qualitatif ou quantitatif. De nombreux cacaoyers ont plus de quinze ans et ne sont pas renouvelés. Quant aux producteurs, ils ne perçoivent que 40 % du prix du cacao. Avec un revenu aussi limité, beaucoup d’agriculteurs ivoiriens délaissent leurs vergers au profit de l'hévéaculture. Les autres sont tentés d'accroître la taille de leurs exploitations (3,5 hectares en moyenne) en recourant à la déforestation. En 1960, la Côte d'Ivoire comptait 16 millions d'hectares de forêts. Aujourd'hui, le pays n'en possède plus que 2,5 millions. Ce déboisement implique un appauvrissement des sols et une perte de biodiversité qui, à leur tour, se traduisent par une faible résistance des vergers aux maladies.

Seule issue : la certification ?

Dans un contexte de production particulièrement difficile, la certification proposée par Rainforest Alliance représente-t-elle la seule manière pour les agriculteurs ivoiriens de s'en sortir ? Assurée par des auditeurs locaux, cette procédure s'appuie sur des indicateurs sociaux, économiques et environnementaux. Le coût de la certification incombe aux exploitants ou aux coopératives.

Le programme cacao de Rainforest Alliance interdit notamment la déforestation. Alternative proposée : la restauration des terres en jachère. Les arbres créent l’ombre nécessaire à la culture du cacao, ils occupent donc une place importante dans cette production. Les arbres peuvent aussi représenter une source de revenus supplémentaires grâce à la diversification des cultures. Bananiers et cacaoyers cohabitent ainsi très bien.

Afin de limiter les risques de pollution hydrique, les producteurs labellisés doivent créer des zones tampons entre leur plantation et le cours d’eau voisin. Le programme prévoit par ailleurs le recyclage et le compostage des déchets, une utilisation raisonnée des produits agrochimiques en favorisant les engrais organiques, l’amélioration des pratiques post-culturales et l’instauration de conditions de travail égalitaires pour tous les employés.

Certifier est une chose mais comment amener les producteurs à appliquer les standards Rainforest Alliance ? Leur mobilisation passe notamment par des formations sur le terrain. L’ONG a ainsi élaboré le concept du ''champ-école''. Des parcelles témoins permettent de comparer les usages habituels avec les nouvelles pratiques proposées par l’organisation.

Aujourd'hui, seuls 3 % du cacao vendu dans le monde sont certifiés. Gianluca Gondolini, responsable du projet agriculture durable chez Rainforest Alliance, estime néanmoins que la demande de chocolat et de cacao certifiés devrait augmenter. A titres d'exemples, Kraft Foods propose déjà une gamme certifiée sous la marque Côte d'Or tandis que le groupe Mars se serait engagé à se fournir exclusivement en cacao ''durable'' d'ici 2020.
Lu sur http://www.actu-environnement.com/ae/news/cacao_certification_rainforest_alliance_cote_ivoire_8618.php4

Réchauffement climatique : Terres en sursis


La réunion de ministres dans les eaux des îles Maldives, samedi 17 octobre, symbolisait la détresse de ces terres à fleur d’eau qui redoutent d’être les « oubliées » des négociations de Copenhague. Les spécialistes du GIEC confirment leurs craintes : l’élévation du niveau la mer et la multiplication des cyclones et autres tempêtes pourraient bien rayer de la carte nombre de régions du monde qui flirtent avec l’océan.
A moins de deux mois du sommet de Copenhague, le président de l’archipel des Maldives, dans l’Océan Indien, a réuni samedi 17 octobre un conseil des ministres exceptionnel à près de quatre mètres sous l’eau. Une opération hautement symbolique qui visait avant tout à alerter l’opinion publique et les décideurs de la planète sur le sort qui attend cet état dont le plus haut sommet ne dépasse guère les quelques mètres de haut. Le besoin en financement est énorme : plus de 1,5 milliard de dollars seraient encore nécessaires pour achever le projet de construction des 14 îles artificielles capables de faire face à la montée des eaux et d’accueillir la population. Les spécialistes sont formels : comme nombre d’autres zones côtières ou insulaires, cette partie du globe pourrait bien à terme purement et simplement disparaître sous l’effet du réchauffement de la Terre. La commission intergouvernementale des Nations unies sur le changement climatique a prévenu en 2007 qu’une hausse du niveau de la mer de 18 à 59 cm d’ici 2100 serait suffisante pour rendre l’archipel inhabitable pour ses 400 000 résidents.

Plus de 700 millions de migrants en 2050

En 2008, 140 millions de personnes ont déjà été forcées de quitter leurs logements à travers la planète à cause d’inondations, et 146 millions à cause de la sécheresse, précise Rolph Payet, Conseiller spécial auprès du Président de la République des Seychelles, qui a profité d’une table ronde de l’ONU le 19 octobre sur le thème « Changements climatiques : Répercussions et menaces » pour attirer l’attention sur le cas particulier des petits États insulaires en développement (PEID). Selon Koko Warner, Chef de la Section pour la migration environnementale de l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine à l’Université des Nations Unies (UNU-EHS), plus de 700 millions de personnes seront devenues des migrants d’ici 2050 par la faute des changements climatiques.
Un Fonds pour les îles vertes, baptisé « Global Islands Green Finance Facility » a bien été créé afin de financer les partenariats « qui permettront de répondre aux défis que posent les changements climatiques pour les petits États insulaires ». Mais cette « feuille verte » et son financement restent pour l’instant dérisoires face aux menaces qui pèsent à plus ou moins long terme sur la planète. L’enjeu n’est plus ni moins la lutte contre l’érosion des côtes, les ouragans, les inondations, la désertification et la salinisation des stocks d’eau potable. Les négociations seront délicates en décembre prochain à Copenhague. Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5397

lundi 19 octobre 2009

Calculez votre Quotient Emotionnel


Pour s'adapter à un monde en mouvement (changements professionnels, géographiques, familiaux....) l'intelligence classique ne suffit plus. Notre manière d'appréhender les étapes de la vie est déterminante.

Nous devons quotidiennement faire appel à ce que l'on nomme l'intelligence émotionnelle : notre capacité à utiliser au mieux nos émotions et notre intuition.

Popularisée par le journaliste américain Daniel Goleman, la notion d'intelligence émotionnelle est aujourd'hui très opérante. Elle permet de comprendre pourquoi, à QI égal, certains s'épanouissent et réussissent mieux que d'autres...

Pour vous permettre d'explorer cette dimension, 42 affirmations sur http://test-et-vous.psychologies.com/tests/testgratuit.cfm/3136. Choisissez dans quelle mesure elles vous correspondent en cliquant sur la formulation de votre choix. Ne passez pas trop de temps sur chaque question, suivez votre intuition...

vendredi 16 octobre 2009

Faim dans le monde : Journée internationale pour 1,02 milliards d’affamés


La FAO ne pouvait laisser passer l’occasion de la journée internationale de la faim dans le monde, qui se tient aujourd’hui, sans enfoncer une nouvelle fois le clou sur cette atrocité des temps modernes : « on compte 1,02 milliards d’affamés en 2009 ». C’est ce que révèle un rapport rendu public aujourd’hui par l’organisation onusienne et le Programme alimentaire mondial. Les populations touchées par la faim et ses multiples avanies sont en augmentation partout dans le monde.
Contrairement à l’idée de progrès, la faim n’est pas en récession dans le monde. Elle a même connu un nouveau rebond avec la crise financière de 2008, rebond d’autant plus injuste que ces victimes des politiques économiques sont totalement innocentes. C’est ce que révèle L’Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde, un rapport publié aujourd’hui à Rome où siège la FAO. D’où la ferme réaction du directeur de la FAO, Jacques Diouf : « Les dirigeants mondiaux ont réagi avec détermination à la crise économique et financière. Ils sont parvenus à débloquer des milliards de dollars en une courte période de temps. Il faut lancer immédiatement des mesures énergiques du même ordre pour combattre la faim et la pauvreté ».
« 1,02 milliards d’affamés », le constat est cruel. La FAO avance des chiffres qui touchent le monde entier. La grande partie des personnes affamées vit dans les pays en développement. 642 millions en Asie et dans le Pacifique, 265 millions en Afrique subsaharienne, 53 millions en Amérique latine et aux Caraïbes, 42 millions au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Mais aujourd’hui, les pays développés ne sont plus épargnés, si l’on en croit l’étude réalisée conjointement avec le Programme alimentaire mondial, les personnes souffrant de sous nutrition sont au nombre de 15 millions.

La crise actuelle a des conséquences plus dramatiques

La mondialisation de l’économie a provoqué des chamboulements dans l’organisation économique et sociale de nombreux pays. Le nombre de personnes sous-alimentées accusait déjà une montée lente mais régulière au cours de la dernière décennie « Des progrès appréciables avaient été accomplis dans les années 80 et au début des années 90 en matière de réduction de la faim chronique, essentiellement grâce à l’accroissement des investissements dans l’agriculture qui avait succédé à la crise alimentaire mondiale du début des années 70 » explique la FAO, qui met en accusation la baisse des aides internationales et les promesses non tenues dans le renversement de tendance. Conséquence : entre 1995-97 et 2004-06,« le nombre d’affamés s’est amplifié ». De plus, souligne Josette Sheeran, directrice exécutive du PAM : « A l’heure où le monde compte plus d’affamés que jamais auparavant, l’aide alimentaire a chuté a des niveaux historiquement bas ».
Or la crise actuelle a des spécificités nouvelles. D’abord, parce qu’elle « touche simultanément de vastes régions du monde, réduisant l’envergure des mécanismes habituels d’adaptation, comme la dévaluation, les emprunts, le recours accru à l’aide publique au développement, ou les envois de fonds par les migrants ».

Ensuite parce que « la crise économique exacerbe la crise alimentaire qui a déjà pesé lourdement sur les stratégies d’adaptation des populations pauvres, frappant les plus vulnérables en les empêchant de se relever ».
Enfin, parce que les pays en développement sont désormais totalement intégrés au jeu financier mondial, et subissent donc de plein fouet ses crises auxquelles ils n’ont nul moyen de faire face. Le rapport prend l’exemple des 17 économies principales d’Amérique latine, qui « ont reçu 184 milliards de dollars de flux financiers en 2007. Ces capitaux ont été quasiment divisés par deux en 2008 (89 milliards) et devraient être à nouveau réduits de moitié et chuter à 43 milliards en 2009 ».

Un manque de « volonté politique »

Dès lors, Jacques Diouf accuse : « Nous disposons des moyens économiques et techniques pour mettre un terme à la faim, ce qui fait défaut c’est une volonté politique plus forte pour se débarrasser de la faim à jamais ».

 Par sa voix, la FAO plaide avant tout pour des investissements lourds dans l’agriculture des pays en développement. « Les petits agriculteurs ont besoin d’un accès aux semences de qualité, aux engrais, au fourrage et aux technologies pour leur permettre de doper la productivité et la production ». Et leurs gouvernements ont besoin « des outils économiques et politiques pour accroître la productivité et la résilience de leur secteur agricole face aux crises ». Sans cela, selon les deux organisations, le cycle infernal ne sera jamais rompu : « Confrontées à la flambée des prix alimentaires, à la baisse des revenus et des emplois et ayant déjà vendu leurs actifs, réduit leur consommation d’aliments et leurs dépenses de biens essentiels, tels que soins de santé et éducation, ces familles risquent de s’enliser davantage dans la misère et le cercle vicieux de la faim et de la pauvreté ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5369

jeudi 15 octobre 2009

L'Art avec un A comme Australie ....

Melbourne (Australie) propose un parcours pittoresque dans les ruelles de la City à la découverte de peintures murales abstraites, oeuvres d’artistes urbains qui ont trouvé ici un terrain de choix pour s’exprimer. Entre galeries commerciales chics ou rétros, entre pubs, boutiques ou même chocolatier à la mode, les peintres transforment en toute légalité d’austères façades d’immeubles, parfois centenaires, en véritables « tableaux » modernes et colorés. La capitale du Victoria dévoile ici avec brio l’une de ses facettes originales, à la fois inattendues et avant-gardistes. ©Patrick Cros
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?page=article_diapoj&id_article=5358

Patrimoine international : 93 sites en péril


L’association World Monuments Fund (WMF) a dévoilé la liste de 93 sites culturels en péril à travers le monde. Des lieux chargés d’histoire récente ou millénaire qui ont pour point commun leur lien avec l’homme, ses traditions, ses cultures ou ses passions.
Les sites sélectionnés aux quatre coins du monde par les experts du World Monuments Fund (WMF) ont tous une grandeur humaine exceptionnelle. Ils ont cette beauté touchante, comme sortie d’un tableau, que le temps, les éléments ou la société moderne fragilisent aujourd’hui et menacent de faire disparaître. Les châteaux du désert des plaines sableuses d’Ouzbékistan, les jardins surréalistes d’Edward James dans la jungle du Mexique ou encore un hôtel des monnaies du sud-ouest de la France figurent sur la liste 2010 des 93 sites en péril, de 47 pays, retenus par le WMF. Tout au long de l’année 2010, le fonds privé américain, basé également à Londres, tâchera de sensibiliser les politiques et de lancer des programmes pour protéger ces lieux d’exceptions. Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5356

mercredi 14 octobre 2009

Énergie : La Belgique reporte sa sortie du nucléaire


La Belgique a décidé de prolonger de 10 ans l’exploitation de ses trois plus anciens réacteurs nucléaires qui devaient fermer en 2015. Un camouflet pour les écologistes que le gouvernement justifie par des impératifs techniques et économiques.
Le gouvernement belge a décidé de reporter de 10 ans la première phase de sortie du nucléaire du pays. Les trois plus anciens réacteurs, qui devaient fermer en 2015, verront leur durée de vie prolonger de dix ans, soit jusqu’en 2025. La Belgique compte deux centrales à Doel (Flandre, nord) et à Tihange (Wallonie, sud), soit sept réacteurs qui fournissent 55% de l’électricité belge. Sous la pression des écologistes, une loi de 2003 prévoyait que ces sept réacteurs ferment dès qu’ils atteindraient 40 ans, soit entre 2015 et 2025. Deux réacteurs de Doel et un de Tihange devaient être les premiers concernés, dans six ans. La décision de prolonger leur activité s’appuie sur une étude d’un groupe international d’experts pour qui la réduction de la consommation et le développement des énergies renouvelables en Belgique d’ici 2020-2030 ne pourraient pas compenser la réduction du nucléaire. Pour le gouvernement belge ce report permettra « de garantir la sécurité d’approvisionnement du pays, d’éviter une production importante de CO2 et de permettre de maintenir un niveau de prix protégeant le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité » des entreprises.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5353

mardi 13 octobre 2009

Négociations climatiques : L’appel de Bangkok aux pays développés


Les négociateurs internationaux qui se sont réunis à Bangkok durant deux semaines pour préparer la conférence de Copenhague pour lutter contre le réchauffement climatique se sont séparés, vendredi 9 octobre, sur l’inquiétude d’un futur échec. Un appel a été lancé aux pays développés afin qu’ils fassent plus d’effort.
Le jour même où le président Obama recevait le prix Nobel de la paix notamment pour son action dans la lutte contre le réchauffement climatique, les négociateurs de tous les pays réunis depuis quinze jours à Bangkok ont achevé leurs travaux sans parvenir à apporter de nouveaux accords au texte contradictoire et illisible qui est pour l’instant le seul instrument préparatoire à la conférence de Copenhague. Celle-ci devrait, du 7 au 18 décembre prochain, renouveler en l’amplifiant le protocole de Kyoto qui viendra à expiration en 2012.
Rien de nouveau donc, si ce n’est un appel lancé aux pays développés afin qu’ils clarifient leurs positions sur deux sujets essentiels : leur engagement en termes de réduction des émissions de gaz et effet de serre, et l’aide qu’ils apporteront aux autres pays pour financer des objectifs forcément ambitieux. Un appel que les pays riches voient comme une façon qu’ont les nouveaux membres du G20, notamment les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), de se dédouaner de tout engagement. Le prochain rendez-vous, le dernier avant Copenhague, est à Barcelone, au début du mois prochain. Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5340

lundi 12 octobre 2009

Disons-le aussi tout haut ....

http://www.lediretouteau.fr/?page_id=21

Plup : une eau qui a plus d’un tour dans sa bouteille


Plus l’eau en bouteille est mise en cause, plus elle génère des idées d’alternatives éco-responsables. Après l’eau en carton et l’eau-partage, la dernière initiative en date nous vient de Finlande : Plup water est une eau écologique car d'abord locale, puisée dans la source d’Anttila à Lestijärvi. Ensuite parce qu’elle reverse une partie de ses profits (soit 10 centimes d’euros par bouteille vendue) à des actions environnementales pilotées par une ONG locale, le Baltic Sea Action Group. Enfin, et surtout, parce que sa bouteille en PET recyclable de contenance 400 ml et de forme originale a été conçue pour être réutilisée (plutôt que jetée) et recyclée en une multitude d’usages différents : gourde réutilisable en randonnée et plaçable à la ceinture (grâce à un accessoire fourni par la marque), flotteur pour le nautisme (très pratiqué en Finlande), jouet pour le bain des enfants grâce à sa forme ludique et ronde, etc. Les emballages conçus pour être réutilisés ont décidément le vent en poupe en cette période où la crise aidant, on a de plus en plus conscience de la finitude des ressources…
Lu sur http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites/Plup___une_eau_qui_a_plus_d_auun_tour_dans_sa_bouteille_676.html

jeudi 2 juillet 2009

OIT: adoption d'un Pacte mondial pour l'emploi


Près de 4000 délégués des 182 Etats de l'OIT ont mis fin vendredi à trois semaines de travaux, marqués par la crise économique mondiale. Ils ont adopté par consensus un Pacte mondial pour l'emploi qui recommande de donner la priorité à la lutte contre le chômage.



Le directeur général du Bureau international du travail (BIT) Juan Somavia a salué le fait que la conférence ait indiqué "la direction à suivre" pour réduire les effets de la crise sur l'emploi.

 Lundi à Genève, les présidents brésilien Lula da Silva et français Nicolas Sarkozy avaient apporté leur soutien au pacte sur l'emploi, aux côtés d'autres dirigeants, et plaidé pour une meilleure régulation de la mondialisation. 

"Il s'agit du premier instrument politique global adopté pour lutter contre la crise par tous les acteurs de l'économie, gouvernements, patronat et syndicats", a souligné Juan Somavia. (...)

> Suite de l'article sur http://www.hrtoday.ch/hrtoday/fr/hr_services/newsticker/501876/Fin_du_sommet_de_l_OIT_adoption_d_un_Pacte_mondial_pour_l_emploi

Etude : Écart de rémunération femmes / hommes


La Commission européenne a lancé une campagne d’information sur l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans tous les pays de l’UE. Vous trouverez ici tous les documents disponibles pour en savoir plus sur cette campagne ou relayer ces informations. Vous avez également la possibilité de télécharger et d’imprimer plusieurs outils de communication de cette campagne (dépliants, affiches, présentations PowerPoint, clips vidéo) ou de recevoir le kit de communication par la poste.

L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes représente la différence moyenne de rémunération horaire entre les travailleurs de sexe féminin et de sexe masculin dans l’ensemble de l’économie. Sur la scène européenne, le salaire des femmes est en moyenne inférieur de 17 % à celui de leurs homologues masculins, et le fossé se creuse dans certains pays. (...)

> Suite de l'étude sur le site de la http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=681&langId=fr

lundi 29 juin 2009

Climat : Premier succès pour Obama


La Chambre des représentants a adopté samedi 27 juin au matin le Clean Energy and Security Act, projet du Président Obama contre le réchauffement climatique. Ce vote obtenu de justesse fait entrer les Etats-Unis dans le combat contre le réchauffement climatique dont l’administration Bush niait la responsabilité humaine. Le pas est d’importance, même s’il reste loin des attentes, puisque le Président a fixé la barre de réduction des émissions de CO2 à 17% en 2020 sur la base de 2005.
« Plus rapide que les Etats-Unis ». Recevant la chancelière Angela Merkel, le Président Obama aurait eu cette phrase en parlant de la volonté européenne de lutter contre le réchauffement climatique. Simple constat, puisque l’Union européenne a voté sous Présidence française un Paquet énergie climat qui comprend en autre une réduction des émissions de 20% en 2020 sur la base de 1990 qui est celle communément admise. Les Etats-Unis s’obstinent en effet à prendre pour base de départ l’année 2005 avec une réduction décidée ce samedi de 17%. Il faut dire que sur la base de 1990, leurs propositions auraient un effet d’annonce désastreux : à peine 5% de réduction ! Par ailleurs la production d’électricité devra être à 12% renouvelable en 2020 (le premier projet prévoyait 15% et les Européens ont voté 20% d’énergies renouvelables).
L’enjeu est important : Etats-Unis et Canada produisent à eux deux un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, près du double de l’Europe dont le nombre d’habitants et le PIB sont pourtant supérieurs. Mais sous l’administration Bush, la philosophie des Etats-Unis était de nier la responsabilité de l’activité humaine dans le réchauffement climatique, contre l’avis de l’ONU et de l’immense majorité des experts. Le revirement ne peut qu’être salué.

Les lobbies à l’assaut du Sénat

Il y a quelques semaines encore, les analystes estimaient que le Président Obama remettrait son projet à 2010, soit après la conférence de Copenhague qui en décembre renouvellera le protocole de Kyoto, en raison de l’opposition des élus et même des citoyens américains. Ces derniers ne sont en fait pas hostiles à la lutte contre le réchauffement que les trois quarts d’entre eux estiment nécessaire. Mais ils ne sont plus qu’un sur deux lorsqu’on en vient à parler d’un marché des droits d’émission (« cap and trade » qui fait partie de la loi votée). A l’instar de plusieurs représentants démocrates des Etats les plus industrialisés, ils craignent en effet des répercussions pour l’énergie charbonnière, les aciéries et surtout la construction automobile. Ils ont pourtant obtenu que les industries fragiles ou trop soumises à la concurrence asiatique aient des droits gratuits d’émission.
L’opposition républicaine ne s’avoue cependant pas vaincue. Elle entend peser de tout son poids au Sénat, et faire gagner dans l’opinion publique l’idée selon laquelle, on ne peut pas toucher au mode de vie américain. 219 représentants contre 212 ont permis le premier passage. C’est dire si rien n’est vraiment acquis. Mais Barak Obama entend convaincre son pays que l’avenir est dans le développement durable et que la puissance américaine pâtirait lourdement de ne pas être leader sur cette question.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4842

vendredi 26 juin 2009

Climat : Le conseil de l’UE s’attaque à l’industrie lourde


Malgré les réticences, les ministres de l’environnement des 27 sont parvenus jeudi 25 juin à un accord sur la réforme de la réglementation communautaire sur les émissions polluantes de l’industrie lourde. La France en a profité pour soumettre « pour discussion » un mémorandum sur l’après-Kyoto.
À l’issue du dernier conseil « Environnement » de l’UE sous présidence tchèque, qui se tenait jeudi 25 juin à Luxembourg, les ministres de l’Environnement des 27 se sont mis d’accord pour rassembler en une seule directive les sept textes réglementant actuellement les émissions polluantes de l’industrie lourde du vieux continent. Sans réviser les normes d’émissions, cette réforme vise tout simplement à faire mieux appliquer les règles en vigueur en limitant les motifs d’exemption, décidément trop nombreux. Jusqu’ici, une large part des 52 000 installations industrielles concernées échappait en effet à toute restriction en termes d’émissions polluantes en se réfugiant derrière des exceptions. Une situation contradictoire, alors que l’UE s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % pour 2020. Premières visées, les centrales électriques devront d’ailleurs se conformer aux nouvelles normes dès 2016 avec une mise en place progressive des contrôles entre cette date et la fin 2020.

Vers une législation plus contraignante

Suite à cet accord, le Parlement européen dispose de quatre mois pour préparer la version définitive de la nouvelle législation sur les émissions industrielles polluantes. Or les eurodéputés ont d’ores et déjà averti qu’ils entendaient renforcer le caractère contraignant de ces normes pour éviter de retomber dans la même impasse. Une ambition qui n’est pas du goût de certains états comme la Grande-Bretagne, la Pologne, qui risquent de payer cher leur dépendance au charbon pour la production électrique. Le ministre de l’Environnement de sa majesté a d’ailleurs plaidé pour le maintien de certaines exemptions le temps de renouveler les vieilles centrales par avec des installations moins émettrices de CO2. À l’inverse, la commission européenne, à l’origine de cette réforme, a salué l’accord trouvé par les 27. « L’accord nous rapproche d’une réduction substantielle des émissions dans l’industrie, ce qui réduira l’exposition des citoyens européens aux polluants dangereux et améliorera de manière significative la santé de l’environnement » a déclaré le commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas.

L’après-Kyoto selon la France

Le ministre français de l’Écologie, Jean-Louis Borloo a quant à lui profité de l’occasion pour soumettre au Conseil des ministres de l’Environnement de l’UE un mémorandum de 13 pages sur l’après-Kyoto. Le document, qui s’appuie sur les recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prône une réduction d’au moins 30 % des émissions de CO2 d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990. Mais après les mois de débats qu’a nécessité l’adoption de l’objectif 20 % du Paquet climat-énergie, Paris veut avant tout éviter toute volte-face des pays européens. La France lance par ailleurs un appel au Canada et aux Etats-Unis pour qu’ils prennent des engagements « aussi élevés que ceux de l’Union européenne ». Enfin, le mémorandum préconise des réductions des émissions polluantes des pays en développement comprises « entre 15 % et 30 % » d’ici 2020 sans s’attarder sur la question des moyens, pourtant essentielle.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4834

jeudi 18 juin 2009

Partenariat : La technologie au service de la microfinance

PlaNet Finance et le géant du logiciel de gestion SAP viennent de conclure un accord de partenariat visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité de la microfinance par la technologie.
L’organisation internationale spécialisée dans le soutien aux institutions de microfinance (IMF) PlaNet Finance vient de s’associer au leader mondial des logiciels de gestion SAP. Ce dernier va mettre sa capacité de financement et son expertise logicielle au service du développement de solutions de gestion de la microfinance et des échanges internes à PlaNet Finance. SAP soutiendra par ailleurs le développement technologique des projets financés, en particulier sur les marchés émergents. La société compte s’appuyer mettre à profit les possibilités de l’informatique et d’Internet pour réduire le coût des transactions et simplifier la gestion des emprunts. « Grâce aux nouvelles technologies, l’impact de la microfinance sera encore plus grand », explique Jacques Attali, Président de PlaNet Finance. Pour leur premier projet commun, SAP et PlaNet ont décidé d’aider les petits producteurs de beurre de Karité au Ghana. Ces derniers bénéficieront d’une part de formations destinées à améliorer le rendement de leur activité, et seront d’autre part structurés en groupes équipés de téléphones portables pour la gestion de leurs commandes.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4789

Eco-innovation : L’UE aide les PME à protéger l’environnement


Le programme Eco-innovation a pour but de favoriser la commercialisation de l’innovation dans le domaine de l’environnement. Il s’inscrit dans la nouvelle politique de l’UE visant à améliorer la compétitivité des PME (CIP- Competitiveness & Innovation Programme). En 2009, priorité au recyclage des matériaux,aux bâtiments et à la construction, à la nourriture et aux boissons,aux « greening business » et achats verts.
L’« éco-innovation » englobe toute forme d’innovation s’inscrivant dans la protection de l’environnement : réduire l’impact sur l’environnement, optimiser l’utilisation des ressources par de nouveaux produits, services, processus… La Commission Européenne propose une enveloppe de 195 Millions d’euros pour le financement de projets dans le cadre d’un programme baptisé Eco-innovation (2008-2013). Avec un budget de 30 millions d’euros, l’appel à propositions 2010 veut soutenir des projets portant sur la première application de produits, procédés ou techniques ayant un intérêt européen, qui ont fait leurs preuves sur le plan technique mais n’ont pas encore pénétré le marché. Les projets retenus porteront sur quatre thématiques : le recyclage des matériaux (amélioration des techniques de tri des déchets, de la compétitivité des industries de recyclage, de nouvelles solutions de recyclage, de produits innovants à base de matériaux recyclés). Les bâtiments et la construction (techniques et matériaux de construction durables ; meilleure utilisation des matériaux recyclés et des ressources renouvelables dans la construction ; technologies pour traiter et économiser l’eau). La nourriture et les boissons (techniques de production et d’emballage plus propres ; conception de techniques de gestion de l’eau plus efficaces ; idées nouvelles pour s’attaquer à la réduction, au recyclage et à la valorisation des déchets ; méthodes pour rationaliser l’utilisation des ressources). Le « greening business » et les achats verts (prise en compte des critères environnementaux des entreprises pour leurs achats, utilisation rationnelle des ressources ; aider les entreprises à rendre leurs procédés et leur production plus verts ; promouvoir l’intégration généralisée des techniques éco-innovantes dans les chaînes d’approvisionnement). En 2008, sur 130 projets déposés, 42 ont été retenus ( 75 % de PME). Parmi les projets sélectionnés, il y a eu la construction d’une usine de recyclage intégrée pour les plastiques agricoles (l’usine est aussi utilisée comme catalyseur pour d’autres usines) ou encore la commercialisation d’un nouvel engrais organique obtenu à partir d’un mélange de farine de cuir et de boue déshydratée provenant de stations de traitement des eaux usées de tanneries
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4772

lundi 15 juin 2009

Agriculture : Un label environnemental


Respect de la biodiversité, limitation des impacts sur l’environnement, de l’utilisation des pesticides et des consommations d’eau et d’énergie… sont quelques-unes des pratiques qui permettront aux exploitants agricoles de décrocher le label d’exploitation agricole à haute valeur environnementale prévu lors du Grenelle.
Hier soir, le ministre de l’agriculture et de la pêche Michel Barnier a validé le dispositif « de certification environnementale des exploitations agricoles ». L’élaboration de cette certification avait été décidée à l’occasion du Grenelle de l’environnement en 2007. Les procédures de mise en place avaient été confiées au Comité Opérationnel (COMOP) du Grenelle chargé de cette question sous la direction du ministère de l’agriculture. Depuis un an et demi la réflexion a été conduite avec les partenaires du Grenelle : les organisations professionnelles, les centres techniques, la filière agroalimentaire, les associations de défense de l’environnement ou des consommateurs, sans oublier l’Etat et ses services.

Un dispositif progressif

Le dispositif validé hier a été expérimenté dans cinq départements (Ille-et-Vilaine, Meuse, Oise, Rhône et Tarn), dans quelques lycées agricoles, ainsi que par des réseaux d’agriculteurs tel que le Farre (Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’envirronement). La certification environnementale dont pourront bénéficier les exploitations concerne bien sûr leurs impacts sur l’environnement. Sont concernés le respect de la biodiversité, le niveau d ‘utilisation de produits phytosanitaires, des économies de consommation d’eau et de la maîtrise de la consommation d’énergie. En revanche, le respect des législations sociales n’est pas concerné par la certification.
Le COMOP a élaboré un dispositif progressif qui prévoit trois niveaux de mise en œuvre des pratiques culturales permettant d’accéder aux divers niveaux de la certification. Le premier niveau se contente de suivre les règles d’éligibilité aux aides européennes prévues dans le cadre de la Politique Agricole Commune qui prévoient un diagnostic environnemental des exploitations. Le second prévoit la mise en place d’un « management environnemental » fixant une obligation de moyens. Le niveau trois, le seul qui permette d’accéder à la certification d’exploitation agricole à « haute valeur environnementale » impose une obligation de résultats basée sur des indicateurs précis.

Des principes consensuels

Si cette certification devra être validée par le COFRAC (association chargée de l’accréditation des laboratoires et organismes certificateurs ), les principales associations concernées se sont montrées relativement satisfaites hier. France nature environnement qui avait lancé lors du Grenelle de l’environnement l’idée d’un « label HQE » pour les exploitations agricoles, avait rappelé que « d’autres agriculteurs, non nécessairement en bio, produisent des aliments de qualité dans des milieux de qualité. Une mise en valeur des exploitations agricoles les plus favorables à l’environnement est aujourd’hui indispensable ».
En effet, la certification proposée, par le COMOP est moins qu’une adaptation des principes de l’agriculture biologiques, une labellisation partielle des préceptes du FARRE. Son président Bernard Guidez, estime d’ailleurs que « l’ensemble de la démarche HVE va dans le bon sens mais il est urgent de connaître rapidement les modalités de reconnaissance des démarches existantes intégrant tout ou partie de ces obligations de moyens ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4768

jeudi 11 juin 2009

Finance : Les pays pauvres, proies de charognards


Deux associations dénoncent dans un rapport le soutien des justices des pays riches aux fonds spéculant sur la dette des pays pauvres, et plaident pour la création d’un « tribunal international de la dette ».
Connaissiez-vous les « Fonds vautours », ces acteurs de la finance mondiale spécialisés dans le rachat de la dette des pays pauvres ? Alors que la conférence de l’ONU sur la crise financière doit avoir lieu du 24 au 26 juin à New York, la plateforme associative Dette et Développement et le Centre national belge de coopération au développement (CNCD) tirent la sonnette d’alarme. Dans un rapport intitulé « Un vautour peut en cacher un autre », les deux organisations décrivent comment ces fonds spéculatifs « rachètent les dettes de pays pauvres à un prix extrêmement bas en vue de les contraindre par voie judiciaire à les rembourser au prix fort ». Le document dénonce la responsabilité des « justices française, anglaise ou américaine (qui) donnent systématiquement raison aux fonds vautours contre les pays pauvres ». Résultat : « l’argent que la France et les pays riches ont consacré aux allègements de dette se voit confisqué par des fonds privés au lieu de financer les dépenses sociales, comme annoncé ». Pour enrayer ce cercle vicieux, Dette et Développement et le CNCD préconisent « la création d’un tribunal international de la dette », pour garantir l’égalité des créanciers, « la protection des dépenses vitales des pays pauvres » et « un plan d’aide d’urgence, sous forme de dons et de taxes mondiales ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4751

dimanche 7 juin 2009

Crise économique : Le Plan de relance français salué par l’OCDE


« La France résiste mieux à la crise que les autres pays du G7 », a affirmé le secrétaire général de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Angel Gurría à l’occasion d’une conférence de presse avec la ministre de l’Économie Christine Lagarde. Mais si le plan de relance français a permis de soutenir l’emploi « à court terme », la tête de l’OCDE préconise de retarder l’âge de départ à la retraite et de favoriser l’emploi durable des jeunes.
À en croire le secrétaire général de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Angel Gurría, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre de l’Économie Christine Lagarde « la France résiste mieux à la crise que les autres pays du G7 ». Une bonne nouvelle toute relative puisque « la croissance y restera assez proche de zéro pendant encore plusieurs trimestres » selon lui. La tête de l’OCDE a attribué la résistance de l’économie française à la mise en place d’« un plan de relance bien conçu à court terme » saluant « un soutien important à l’investissement public et privé » et « des mesures pour faciliter les embauches, réduire temporairement les charges sociales et mieux indemniser le chômage partiel. ». Ce dernier s’est également félicité de l’introduction de « mesures d’urgence pour l’emploi des jeunes ». Ce Plan d’1,3 milliards d’euros annoncé par Nicolas Sarkozy le 24 avril prévoit l’exonération de charges patronales pour les entreprises qui recrutent des apprentis avant le 30 juin 2010, une prime de 1.800 euros par nouvel apprenti pour les entreprises de moins de 50 salariés et une prime de 1000 euros par contrat de professionnalisation signé. L’exécutif de l’OCDE a également tenu à souligner l’importance « d’une croissance plus verte », saluant les « résultats tangibles » du Grenelle de l’environnement. Des réformes qui doivent, selon lui, « être poursuivies », avec notamment la transformation de la Taxe intérieure sur les produits pétroliers en « une vraie taxe verte ».et la « fin des prix réglementés de l’électricité, qui augmentent la demande ».
"L’emploi, « une priorité »" et "Poursuivre la réforme de l’enseignement supérieur" à lire sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4712

mercredi 3 juin 2009

Elections européennes : Le développent durable au programme


Les grands partis politiques redoublent de propositions pour envisager un avenir durable à l’Europe. Tour d’horizon des axes de leurs engagements à l’approche du scrutin du 7 juin.
Ce n’est pas forcément en tête de leurs propositions mais les préoccupations environnementaliste et les engagements pour l’avenir de la planète figurent en bonne place dans le programmes des partis et des regroupements qui briguent les votes des Français le 7 juin prochain. Il y a l’UMP qui, préoccupée par la crise actuelle, fait figurer ses axes écologistes sous l’intitulé "dessiner le monde d’après". Trois points résument la volonté du parti présidentiel : faire de la France l’économie la plus sobre en carbone et en énergie au monde ; proposer un « Stockholm de l’environnement » sous forme d’un grand débat européen sur le modèle du Grenelle en France qui pourrait s’engager sous la future Présidence suédoise afin d’établir l’ensemble des mesures qui convertiront l’Europe au développement durable ; définir enfin, les secteurs stratégiques où l’Europe devra concentrer ses investissements pour bâtir l’ « éco-croissance ». Sans renvoyer à plus tard l’action pour le développement durable l’UMP souligne aussi la nécessité de "poursuivre le combat" en assurant le suivi des " objectifs fixés et l’application des textes adoptés sous la Présidence française sur tous les sujets : eau, biodiversité, transport, produits chimiques, déchets…" L’engagement de campagne européen affirme aussi la volonté de l’UMP d’assumer le "leadership dans la lutte contre la déforestation au niveau international, notamment par le recours au marché du carbone".

La taxation des pollueurs en débat

Une problématique du carbone, avec les marchandages qu’elle implique, qui ne recueille pas, en revanche, l’approbation des candidats qui se présentent sous la bannière du Front de Gauche et qui préfèrent insister sur la "promotion des investissements dans les énergies renouvelables et propres, les économies d’énergie, le développement du transport ferroviaire et de la voie d’eau, la protection des milieux naturels" ainsi que sur "une agriculture paysanne non soumise à la logique productiviste". Ce qui se résume dans un engagement public pour "une Europe à l’avant-garde du développement durable", car "l’urgence écologique impose une nouvelle vision du développement, qui amène à repenser l’ensemble de notre système économique et social. De nouveaux emplois naîtront de ce mode de croissance plus durable". Du côté du Modem il s’agit de repenser "nos modes de transports, de production et de logement" pour "permettre d’importantes économies d’énergie". Dans cette logique le Mouvement des Démocrates affirme aussi vouloir fortement stimuler à la recherche des énergies du futur et approuve tout processus de taxation carbone au niveau européen qui permettait de pénaliser les industries fossiles les plus polluantes. Soit, "taxer les pollueurs pour qu’ils soient incités à modifier leurs comportements". Dans le collimateur du Modem également la problématique des OGM avec une proposition simple : "Instaurer un moratoire sur les OGM tant qu’un organisme de recherche indépendant n’aura pas évalué tous leurs effets". Créer, enfin, un "corps de garde-côtes européen pour lutter contre les pollutions maritimes".

Pour un accord mondial sur le climat

Le Parti Socialiste se place d’emblée sur le plan international et assigne à l’Europe un rôle moteur dans le cadre des négociations "pour parvenir à un accord mondial sur le climat". L’objectif de 30% de baisse des émissions de gaz à effet de serre est réaffirmé pour être atteint à l’horizon 2020. mais le Parti socialiste propose aussi "d’augmenter le soutien de l’Europe aux pays en développement pour qu’ils puissent lutter contre le changement climatique et s’y adapter". Un "forum mondial de l’énergie et du développement, réunissant l’ensemble des nations du monde" doit être constitué et l’élaboration d’une politique énergétique commune est demandée. De la même manière, il est prévu de parvenir à "une politique agricole commune moderne qui aide au développement cohérent du monde rural et qui valorise le rôle fondamental des agriculteurs, tout en consacrant le rôle de l’agriculture dans la protection de l’environnement".
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4697

lundi 1 juin 2009

Elections européennes : Le danger de l’abstention confirmé


Le Parlement européen, déjà doté de compétences importantes, verra son rôle accru si le Traité de Lisbonne est mis en œuvre. Aujourd’hui un tiers des lois françaises sont directement inspirées des votes du Parlement européen. Demain, il s’agira d’environ une loi sur deux, et particulièrement de lois chargées de mettre en œuvre un développement durable de nos sociétés. Les Français, à l’instar d’autres pays européens, semblent cependant bouder ces élections.
2019 : il ne sera plus question cette année-là de construire des bâtiments qui consomment moins qu’ils ne produisent. Rêve ou réalité ? Politique agricole commune : les subventions ne se contenteront plus de prendre en compte la production, elles seront également versées en fonction du mode d’élevage et de culture. Rêve ou réalité ? Dans le cadre des accords de Copenhague sur le réchauffement climatique, les Européens ont décidé d’apporter un concours particulier aux transports en commun et à la construction de véhicules hybrides ou électriques. Rêve ou réalité ?
A la plupart de ces questions, les Français ne savent pas répondre. Ils ignorent assez le fonctionnement et les décisions du Parlement européen dont les 736 députés seront élus entre le 4 et le 7 juin selon les pays.
Le Parlement européen est pourtant le lieu où se décident grand nombre de directives et règlements européens. On a vu, lors des discussions sur le projet de directive du commissaire Bolkenstein, qui prévoyait une certaine libéralisation des services publics et autres services d’intérêts généraux, que les députés savaient amender les textes proposés par la Commission européenne. Et, de ce fait, rappeler à la dite Commission qu’elle est composée de membres désignés par les Etats, alors que le Parlement relève de la souveraineté populaire.

Des compétences larges

Depuis deux législatures, le Parlement ne cesse en fait de monter en puissance. D’abord parce que les opinions publiques prennent de plus en plus en considération le fait européen, ensuite parce que les élus se refusent souvent à servir de simple chambre d’enregistrement. Ils ont ainsi retoqué récemment le texte sur le temps de travail qui prévoyait de prolonger la dispense britannique allant au-delà de la semaine de 48 heures.
Les compétences de la future « législature » risquent également de s’étendre en cours de mandat puisque, si le Traité de Lisbonne est agréé, le Parlement sera enfin investi du co-pouvoir législatif avec le Conseil composé des chefs d’Etat et de gouvernements et, surtout, il deviendra l’unique représentant des citoyens européens. De ce fait, il aura pouvoir d’intervention sur la Politique agricole commune qui représente le budget le plus important de l’Europe (45% des dépenses). La PAC doit être réformée, mais elle ne fait toujours que l’objet de tractations entre Etats membres alors que les citoyens aspirent souvent à un débat public. La révélation récente des dépenses effectuées au titre de la PAC (qui étaient jusqu’à présent non publiées) est un exemple de plus de la nécessité d’un Parlement qui joue son rôle de contrôle des exécutifs. A ce titre également, le Parlement a son mot à dire sur les dirigeants de la Commission, il aura même le pouvoir d’élire son Président avec le Traité de Lisbonne. Or le mandat de José-Manuel Barroso vient à terme…
Enfin, c’est le Parlement qui ratifie le budget de l’Union, ce qu’il a fait le 18 décembre dernier pour un montant de 116 milliards d’euros de dépenses et 133 milliards d’euros de crédits d’engagements.

Le danger de l’abstention

Les citoyens européens sont cependant boudeurs envers ce Parlement qui sera leur représentant. La responsabilité en incombe certes aux partis politiques qui font souvent de cette élection une question d’enjeux nationaux. Elle tient aussi aux députés eux-mêmes qui ne font guère de bruits pour faire connaître l’institution. Elle tient enfin au manque de visibilité d’un Parlement où les positions, parfois tranchées, ont du mal à se distinguer.
Résultat, les sondages donnent moins d’un Européen sur deux prêt à se déplacer le jour du vote. En France, le dernier sondage réalisé les 27 et 28 mai par TNS/Sofres pour France 2, France 3, France Inter et Le Monde, indique un taux d’abstention de 56% ! Soit un point de moins seulement que le taux d’abstention record des élections de 2004 (57%).
Comme pour toute assemblée, sans soutien populaire, le Parlement court le danger de voir sa légitimité écornée face aux autres institutions, Commission et Conseil européens en particulier.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4685

vendredi 29 mai 2009

Photovoltaïque : La Guadeloupe inaugure sa première centrale


Avec ses 1500 m² de panneaux, la centrale du Moule, inaugurée le 29 mai, est la première installation photovoltaïque au sol de Guadeloupe. D’une capacité initiale de 136 000 kWh par an, elle sera progressivement agrandie pour atteindre 1,348 MWh/an en 2011.
Le producteur indépendant d’électricité JTM Production inaugure ce vendredi 29 mai une centrale photovoltaïque de 1500 m² au Moule, en Guadeloupe. Doté d’une capacité de production de 136 000 kWh par an, il s’agit de la première installation photovoltaïque au sol de la Caraïbe. Non content de produire de l’énergie renouvelable, JTM a souhaité mettre à profit le site du Moule pour le développement de l’agriculture biologique. Les panneaux solaires côtoient donc des plantations de légumes et un élevage caprin. Une approche novatrice qui pourrait servir d’exemple à d’autres projets. Deux tranches de travaux supplémentaires viendront par ailleurs augmenter la capacité de la centrale de 470 000 kWh/an début 2010, puis de 742 000 kWh/an en 2011. À terme, l’installation cumulera une puissance installée de 1 MWc pour une capacité de 1,348 MWh/an. « Avec un ensoleillement quasi constant tout au long de l’année, la Guadeloupe est bien armée pour atteindre les objectifs nationaux et européens en matière d’énergie solaire », souligne Gilles Apatout, PDG de JSA Technology, concepteur et fournisseur de la centrale.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4680

mardi 26 mai 2009

Efficacité énergétique : Les pays du G8 et leurs associés vont coopérer


A l’occasion du sommet du G8 consacré à l’énergie, les pays concernés et les pays émergents invités ont signé un Partenariat pour la coopération en matière d’efficacité énergétique dont la mise en œuvre représenterait selon l’AIE plus de la moitié des efforts à faire pour parvenir à une réduction de 20% des émissions de CO2.
Dimanche soir à Rome, la réunion du G8 consacrée à l’énergie s’est achevée sur la signature du Partenariat international pour la coopération en matière d’efficacité énergétique (IPEEC pour International Partnership for Energy Efficiency Cooperation). Ce texte a été adopté par les huit pays concernés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie), mais aussi par l’Union européenne et les pays émergents invités au sommet (Brésil, Chine, Corée et Mexique).
L’IPEEC élaboré avec l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) prévoit de « faciliter les échanges et les actions contribuant à renforcer l’efficacité énergétique ». Selon l’AIE, la mise en œuvre des principes d’efficacité représenterait 52% des efforts à faire pour tenir les objectifs de réduction les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Les Européens, représentés par leur commissaire à l’énergie, le letton Andris Piebalgs ont de quoi être satisfaits après l’échec du sommet UE-Russie en fin de semaine dernière.

Un consensus planétaire

La mise en œuvre des mesures qui permettraient de produire ou de consommer autant en utilisant moins d’énergie représente en effet pour l’Union un fort potentiel d’économie d’énergie et de diminution des émissions de CO2. L’AIE évalue le chiffre à 339 TWh par an pour 2020, ce qui représente environ l’équivalent de la consommation énergétique d’un pays comme le Royaume-Uni et 138 millions de tonnes de CO2 d’économie (2020 est la date que sont fixés les Européens pour atteindre les objectifs du 3X20).
Jean-Louis Borloo s’est montré satisfait de l’état d’esprit qui a régné durant ce sommet qui s’est achevé hier. « Il y a deux ou trois ans, une réunion des ministres de l’Energie, cela ne parlait que de la variation du prix du pétrole", a-t-il déclaré, montrant par là que l’origine du réchauffement climatique que les scientifiques situent au niveau des activités humaines, à l’exception de quelques-uns d’entre eux particulièrement notoires et contestés, fait aussi consensus chez les responsables politiques des pays les plus riches de la planète. Mais force est aussi de constater que ce partenariat ne vaut pas engagement en matière de d’objectifs de réduction des émissions de CO2.

Un plan pour l’Afrique mais une mauvaise année pour les ENR

Le G8 s’est également penché sur la mise en œuvre d’un programme de développement de l’électrification dans les zones rurales d’Afrique par l’utilisation de sources d’énergie renouvelables. « Organisons l’autonomie en énergie renouvelable de l’Afrique. Moins d’un quart des Africains ont accès à l’énergie, cela a des conséquences catastrophiques en matière de déforestation", a expliqué le ministre français de l’environnement qui a évalué à 300 à 400 Md€ sur 20 ans la mise en œuvre d’un tel plan d’action.
Une ombre au tableau de ce G8 : une communication de l’AIE concernant l’évolution de la consommation d’électricité dans le monde. En 2009 cette dernière devrait diminuer de 3,5% alors qu’elle n’a jamais baissé depuis la seconde guerre mondiale en 1945. Une nouvelle qui traduit sans doute une prise de conscience planétaire, mais qui s’accompagne d’une forte diminution des investissements : -21% pour les gaz et le pétrole mais surtout -38% pour les énergies renouvelables qui restent à ce jour la seule alternative à l’énergie fossile génératrice de CO2. Le rapport de l’AIE sera rendu public aujourd’hui.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4651