Sony Ericsson arrive en tête du nouveau classement de la technologie responsable dans lequel Greenpeace évalue aussi le processus de fabrication. Pour la 8e édition de son classement, l'ONG a en effet dépassé le cadre des produits eux-mêmes, afin d'évaluer également l'empreinte écologique liée aux opérations des manufacturiers : leur engagement à l'égard des efforts internationaux de réduction des GES et de leurs propres émissions, ainsi que la part d'énergie renouvelable utilisée sont notamment pris en compte. L'ONG a en outre peaufiné ses critères liés aux produits, se montrant plus sévère concernant la gestion des substances toxiques et des déchets électroniques.
Dix-huit manufacturiers ont ainsi été étudiés dans le cadre de ce classement, rendu public la semaine dernière.
Sony Ericsson arrive en tête : malgré une note d'à peine 5,1 sur 10, l'entreprise fait bonne figure sur le plan des substances toxiques puisque depuis janvier 2008 de nombreux produits sont exempts de PVC et de phtalates. L'entreprise affiche également un bon score sur le plan Énergie, l'ensemble de ses produits dépassant les exigences du standard Energy Star.
Avec un score "pitoyable" de 0.8, Nintendo arrive en fin de classement : malgré ses efforts en vue de réduire de 2% par année ses émissions de GES, l'entreprise affiche un score nul sur les critères de recyclage de déchets.
"Les trois grands défis environnementaux que doit relever ce secteur sont maintenant pris en compte, dit Zeina Al-Hajj, de Greenpeace International. Principe de précaution, recyclage et réduction de l'impact climatique constituent le triptyque du verdissement des TIC."
Des entreprises telles que Nokia, Dell, Apple, Microsoft et HP figurent aussi dans le classement de Greenpeace. Pour télécharger le résumé en français, cliquer ici.
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