Les principes de responsabilité sociale et environnementale sont encore peu intégrés dans les clubs de foot. Le champ d’action est pourtant vaste : violences, produits dérivés fabriqués dans des sweatshops, impact environnemental des grands évènements footballistiques… Si des rapports estampillés RSE commencent à apparaître, leur contenu manque de crédibilité.
Le réseau d’entreprises britanniques « Business in the community », qui compte 800 membres, a publié un rapport comparant les activités estampillées RSE des principaux clubs de football européens, dont les clubs français Olympique de Marseille, Olympique lyonnais et le PSG, réunis sous le nom de « G-14 ». Cette étude intitulée « Community Engagement » donne un aperçu, très partiel, de la contribution au développement durable de ces clubs. Business in the community liste les programmes sociaux ou les actions caritatives des différents clubs, sans évoquer toutefois des sujets aussi importants que la violence dans les stades. Par contre, on peut lire que « les clubs appartenant au G-14 ont démontré qu’ils étaient des partenaires importants avec les associations caritatives, les groupes communautaires, les gouvernements locaux et nationaux, du secteur privé ainsi que d’autres organisations travaillant à l’amélioration des conditions de vie de ceux affectés par la maladie, la pauvreté, le chômage, les catastrophes naturelles pour ne nommer que quelques exemples. »
Or, le groupe G-14, crée en 2000 dans le but de mieux défendre les intérêts des grands clubs devant la Fifa et l’Uefa, a été vivement critiqué lorsque des extraits d’un rapport confidentiel ont atterri dans la presse sportive européenne. Celui-ci confirmait que le G-14 ne se préoccupe en réalité que de ses propres intérêts économiques. « Le football est devenu un business, peut on lire dans le rapport « Vision Europe ». Afin de garantir son essor économique, il est nécessaire de développer le produit football international et de le rapprocher des consommateurs modernes tout en soulignant le fait que ce sont principalement les clubs qui livrent le produit ». Le G-14 a été dissous en janvier 2008 suite aux négociations avec l’Uefa pour être remplacé par l’ European Club Association.
Le même scepticisme prévaut concernant le rapport « RSE » autoproclamé du club britannique de Chelsea, « We have called this our CSR audit », même si le club reconnaît qu’il doit faire des progrès pour l’améliorer.Du coté des institutions footballistiques, la Fifa entend réorienter ses activités caritatives vers une politique RSE. Sur son site internet, la fédération explique que « caritative au départ, la Fifa veut aujourd’hui mettre davantage l'accent sur la responsabilité sociale, l'engagement et l'investissement » et a décidé de consacrer « au moins » 0,7% de son revenu total aux actions sociales.
L’Uefa, elle, s’est vu sévèrement critiquée par les ministres de l’environnement de Suisse et d’Autriche pour son refus de prendre des mesures écologiques dans les stades pendant l’Euro 2008, rapporte la Tribune de Genève. Selon le quotidien, les deux pays co-organisateurs de la compétition ont signé il y a un an une charte de développement durable pour l’Euro 2008, à l’image de ce qui a été fait lors du Mondial de football en Allemagne pendant l’été 2006 (voir article lié). Les organisateurs ont notamment mis en place un système de ticket combiné qui permet d’entrer dans les stades et de bénéficier d’un abonnement aux transports en commun. Or, d’après le chef du département fédéral suisse de l’environnement Moritz Leuenberger, le bénéfice attendu de l’Uefa est d’un milliard d’euros et cette association d’utilité publique paie peu d’impôts. Il a donc demandé à l’Uefa de contribuer en achetant des certificats d’émission de CO2 pour que l’Euro 2008 soit neutre en carbone, pour un montant de 930 000 euros.
Dénigrement
« Pourquoi la Fifa et les autres institutions ne publient pas de véritables rapports RSE ? » s’interroge Jonathan Metliss, avocat, spécialiste britannique de la RSE dans le monde du football et membre de l’association britannique de lutte contre le racisme dans le football « Kick it out ». Et l’avocat de dénoncer le manque de parité culturelle dans les hautes instances footballistiques de son pays : « Le conseil du Football Association ne s’est pas transformé de manière à refléter la diversité ethnique du jeu. Les officiels de couleur ainsi que les Asiatiques sont trop peu nombreux ». « Kick it out » a ainsi salué la nomination de Paul Ince, un ancien joueur britannique de couleur, à la direction d’une équipe de première ligue en précisant qu’il était un des deux managers de couleur dans le monde du football professionnel : « La situation actuelle avec seulement deux managers de couleur sur les 92 clubs, et ce, alors qu’un tiers des joueurs ont des origines caribéennes ou africaines, est tout simplement honteux ».
L’organisation britannique dénonce également l’inertie, voire l’aveuglement des fédérations nationales de football en Europe dès lors qu’il s’agit de combattre de manière efficace le problème du racisme dans les stades comme sur le terrain de jeu – un problème décrit comme endémique : « Les joueurs, les fans issus des minorités ethniques font régulièrement l’objet d’attaques racistes dans certaines parties d’Europe où l’activité de l’extrême droite est solide et les fédérations de football dénigrent le problème », rapporte l’association.
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dimanche 29 juin 2008
vendredi 27 juin 2008
Romain Delahaye, Project Manager for Microfinance and Health, PlaNet Finance
Health constitutes a major concern for sustainable development. It is also one of the best indicators of a country’s progress in economic and social growth.
Health problems are a cause, and at the same time, a consequence of poverty.
Bad hygiene conditions, insufficient quality and quantity of food, children not attending school and pushed into going to work and bringing home additional family income all affect the conditions necessary for good health. A better
education helps individuals to protect their health and that of their families and widens economic choices.
In developing countries, basic health care services only satisfy a fraction of needs, and in a number of countries and regions the situation can appear alarming. In this way, the percentage of public spending on health is the lowest in West Africa (from 2 to 4.9%). In comparison, in the United States, it constitutes 13.5% of GDP and 10% of that in France, Canada and Germany. West Africa counts the lowest rate of available health care staff, the strongest rates of infection of AIDS, food deficiency and infant mortality due to malaria.
For these reasons, PlaNet Finance wishes to become involved in the development of healthcare, particularly in Africa. PlaNet Finance’s axes of intervention are: to use microfinance networks to lead preventative actions (notably malaria and HIV /Aids); to allow access to revenue generating activities to populations marginalised by sickness; to reinforce public health policies; to bring together players in microfinance and in health; to develop tools to guarantee social protection. We are indeed convinced that these actions contribute to the fight against poverty on a long-term basis and respond to the needs of disadvantaged countries.
Today, PlaNet Finance leads more than ten projects related to health.
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Health problems are a cause, and at the same time, a consequence of poverty.
Bad hygiene conditions, insufficient quality and quantity of food, children not attending school and pushed into going to work and bringing home additional family income all affect the conditions necessary for good health. A better
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In developing countries, basic health care services only satisfy a fraction of needs, and in a number of countries and regions the situation can appear alarming. In this way, the percentage of public spending on health is the lowest in West Africa (from 2 to 4.9%). In comparison, in the United States, it constitutes 13.5% of GDP and 10% of that in France, Canada and Germany. West Africa counts the lowest rate of available health care staff, the strongest rates of infection of AIDS, food deficiency and infant mortality due to malaria.
For these reasons, PlaNet Finance wishes to become involved in the development of healthcare, particularly in Africa. PlaNet Finance’s axes of intervention are: to use microfinance networks to lead preventative actions (notably malaria and HIV /Aids); to allow access to revenue generating activities to populations marginalised by sickness; to reinforce public health policies; to bring together players in microfinance and in health; to develop tools to guarantee social protection. We are indeed convinced that these actions contribute to the fight against poverty on a long-term basis and respond to the needs of disadvantaged countries.
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jeudi 26 juin 2008
La présidence française de l'UE face aux défis environnementaux
La politique énergétique, climatique et agricole européenne va se jouer pendant les six mois de la présidence française, qui débute au 1er juillet. OGM, réduction des émissions de gaz à effet de serre, biocarburants, PAC, pesticides... L'agenda environnemental s'annonce très chargé et les ONG sont dans l'expectative.
Sur le seul sujet de l'énergie, pas moins de quatre textes majeurs vont être adoptés lors de la présidence française de l'UE. Ils concernent le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre et leur réduction de 20%, l'objectif de consommation d'énergies renouvelables (20% du total de l'énergie), l'efficacité énergétique et la répartition des efforts de réduction entre Etats membres, liée au PNB par habitant pour ne pénaliser les plus pauvres... A ce " paquet énergie "s'ajoutent deux textes politiquement sensibles : la directive sur les émissions de CO2 des voitures neuves, et celle sur les biocarburants, fixant un objectif de 10% d'ici 2020 dans le secteur des transports. S'agissant de la directive automobile, le récent recul du gouvernement a de quoi surprendre, voire inquiéter. Alors que le gouvernement français n'avait pas caché son conflit avec la chancelière Angela Merkel sur le seuil de CO2 autorisé par kilomètre, le président Sarkozy a nettement reculé, offrant à l'industrie allemande un assouplissement non négligeable de la réglementation. Alors que le chiffre de 120g CO2/km était avancé, cette nouvelle mouture augmente le seuil à 130, voire 138g de CO2/km en 2012. Tous les modèles de voitures ne sont d'ailleurs pas concernés, la généralisation du dispositif étant prévue pour 2015. Au final, l'accord franco-allemand propose d'atteindre 110g en 2020, alors que le parlement européen avait suggéré 90g pour cette échéance.
Signal négatif
Autre sujet considéré comme un signal négatif par les ONG, les récents affrontements avec la commission européenne sur le thon rouge. " La France a miné le dossier de la directive sur la pêche illégale, permettant aux européens d'échapper aux contrôles de traçabilité des pêches , estime Greenpeace. Six administrations sont cencées intervenir sur le contrôle en mer, qui se révèle d'une inefficacité totale ". Le thon rouge, dont les stocks sont particulièrement appauvris -80% ont été pêchés à l'heure actuelle, en raison notamment des pêches illégales-, est une espèce emblématique du conflit avec Bruxelles. Alors que la Commission a décidé une fermeture anticipée de la pêche de thon rouge le 16 juin, soit deux semaines avant la fermeture officielle, le ministre Michel Barnier est monté au créneau pour protester. Bruxelles n'a finalement pas cédé, estimant que les quotas 2008 étaient épuisés. L'examen de la directive sur les contrôles de la pêche, prévu pour octobre 2008, constitue à ce titre un enjeu de taille, puisqu'environ 50% des prises dans les eaux communautaires sont issues de la pêche pirate. L'harmonisation des amendes infligées fait du partie du dipositif souhaité par les ONG : un même délit entraîne en effet une amende de 7500 euros au Royaume-Uni contre 250 en Pologne, encourageant de fait les pêcheurs à travailler dans les zones à faibles amendes....
OGM, PAC, pesticides...
Enfin, la présidence française sera aussi celle du dossier OGM et de la révision du processus d'autorisation des cultures génétiquement modifiées. Depuis 1998, date de la mise en œuvre du moratoire sur les OGM, aucun consensus n'a pu en effet être trouvé sur leur autorisation, ou leur interdiction. Chaque vote des ministres européens s'achève sur une non décision, faute de majorité qualifiée, renvoyant éternellement la décision à la Commission. A la demande de la France, les Etats ont donc accepté le 5 juin dernier de réviser les procédures d'évaluation et de mise sur le marché des OGM. Plusieurs propositions ont été retenues concernant l'analyse d'impact des cultures GM sur l'environnement, l'amélioration des évaluations confiées à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) -critiquée par plusieurs Etats membres pour son influence pro-OGM-, et enfin la création de seuils de contamination.En matière agricole, un dossier non moins épineux attend également la France : le " bilan de santé de la PAC ". La Commission européenne a en effet proposé en 2007 de " rationaliser " la politique agricole commune, afin que les subventions redeviennent un filet de sécurité et d'ajustement, voulant mettre fin à la dépendance des agriculteurs aux subventions. La France, qui est la première bénéficiaire de la PAC, et dont les subventions représentent plus de 50% du revenu des agriculteurs, aura donc à affonter un sujet particulièrement délicat au plan national. Enfin, une directive sur l'utilisation " durable " des pesticides sera également sur la table. Ce texte veut mettre en place des méthodes alternatives aux produits chimiques lorsqu'elles existent, sensibiliser le public à l'utilisation des pesticides, interdire les traitements aériens sauf dérogation, créér des indicateurs de risque harmonisés au niveau européen ainsi que des instruments de contrôle. Pour autant, aucun objectif de réduction de leur usage n'est envisagé. La France, qui s'est engagée lors du Grenelle à une réduction de 50 % de l'usage des pesticides dans un délai de dix ans, " si les alternatives le permettent ", montrera-t-elle l'exemple ?
Signal négatif
Autre sujet considéré comme un signal négatif par les ONG, les récents affrontements avec la commission européenne sur le thon rouge. " La France a miné le dossier de la directive sur la pêche illégale, permettant aux européens d'échapper aux contrôles de traçabilité des pêches , estime Greenpeace. Six administrations sont cencées intervenir sur le contrôle en mer, qui se révèle d'une inefficacité totale ". Le thon rouge, dont les stocks sont particulièrement appauvris -80% ont été pêchés à l'heure actuelle, en raison notamment des pêches illégales-, est une espèce emblématique du conflit avec Bruxelles. Alors que la Commission a décidé une fermeture anticipée de la pêche de thon rouge le 16 juin, soit deux semaines avant la fermeture officielle, le ministre Michel Barnier est monté au créneau pour protester. Bruxelles n'a finalement pas cédé, estimant que les quotas 2008 étaient épuisés. L'examen de la directive sur les contrôles de la pêche, prévu pour octobre 2008, constitue à ce titre un enjeu de taille, puisqu'environ 50% des prises dans les eaux communautaires sont issues de la pêche pirate. L'harmonisation des amendes infligées fait du partie du dipositif souhaité par les ONG : un même délit entraîne en effet une amende de 7500 euros au Royaume-Uni contre 250 en Pologne, encourageant de fait les pêcheurs à travailler dans les zones à faibles amendes....
OGM, PAC, pesticides...
Enfin, la présidence française sera aussi celle du dossier OGM et de la révision du processus d'autorisation des cultures génétiquement modifiées. Depuis 1998, date de la mise en œuvre du moratoire sur les OGM, aucun consensus n'a pu en effet être trouvé sur leur autorisation, ou leur interdiction. Chaque vote des ministres européens s'achève sur une non décision, faute de majorité qualifiée, renvoyant éternellement la décision à la Commission. A la demande de la France, les Etats ont donc accepté le 5 juin dernier de réviser les procédures d'évaluation et de mise sur le marché des OGM. Plusieurs propositions ont été retenues concernant l'analyse d'impact des cultures GM sur l'environnement, l'amélioration des évaluations confiées à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) -critiquée par plusieurs Etats membres pour son influence pro-OGM-, et enfin la création de seuils de contamination.En matière agricole, un dossier non moins épineux attend également la France : le " bilan de santé de la PAC ". La Commission européenne a en effet proposé en 2007 de " rationaliser " la politique agricole commune, afin que les subventions redeviennent un filet de sécurité et d'ajustement, voulant mettre fin à la dépendance des agriculteurs aux subventions. La France, qui est la première bénéficiaire de la PAC, et dont les subventions représentent plus de 50% du revenu des agriculteurs, aura donc à affonter un sujet particulièrement délicat au plan national. Enfin, une directive sur l'utilisation " durable " des pesticides sera également sur la table. Ce texte veut mettre en place des méthodes alternatives aux produits chimiques lorsqu'elles existent, sensibiliser le public à l'utilisation des pesticides, interdire les traitements aériens sauf dérogation, créér des indicateurs de risque harmonisés au niveau européen ainsi que des instruments de contrôle. Pour autant, aucun objectif de réduction de leur usage n'est envisagé. La France, qui s'est engagée lors du Grenelle à une réduction de 50 % de l'usage des pesticides dans un délai de dix ans, " si les alternatives le permettent ", montrera-t-elle l'exemple ?
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mercredi 25 juin 2008
Réaliser un « bilan carbone » est devenu pour une entreprise un acte à la fois marketing et citoyen. Mais comment faire son propre bilan carbone ?
Afin de populariser le bilan carbone, l’ADEME a développé des outils (un tableur excel, des logiciels) qui sont utilisables par tout le monde. Pour cela, l'entreprise doit désigner un ou des représentants qui sont formés par l’ADEME. Une méthode particulière a été développée pour les collectivités territoriales. Une entreprise peut aussi faire appel à un prestataire externe, une société spécialisée, qui aura reçu l’homologation de l’ADEME (voir la liste sur son site ). Dans ce dernier cas, elle peut fournir une aide financière.Le principe du bilan carbone est de comptabiliser toutes les émissions des six gaz à effet de serre répertoriés par le protocole de Kyoto, aussi bien celles produites directement par l’activité de production de l’entreprise, que celles produites indirectement par les personnels dans leurs déplacements domicile-travail, par l’électricité achetée, par les matériaux de construction des bâtiments, par la fin de vie des déchets, par la consommation énergétique des produits vendus, etc…Une fois l’inventaire effectué, l’entreprise détermine, avec cette méthode, des solutions pour réduire ces émissions. Ensuite, elle peut –si elle souhaite être « solidaire » - décider de « compenser » les émissions incompressibles par le financement d’actions environnementales dans les pays en voie de développement.
C’est cette démarche qui fait du bilan carbone un acte « citoyen » global, où l’on ne prend pas en compte que « ses » émissions mais aussi celles que l’on provoque indirectement à la surface de la terre tout entière. C’est la volonté de « faire quelque chose » pour la planète. Les promoteurs de cette idée font bien sûr valoir des avantages moins philosophiques :- préparer son entreprise au risque d'augmentation du prix des combustibles fossiles (pénurie ou instauration d'une taxe carbone par exemple).
- se préparer aussi à l’inévitable augmentation des obligations réglementaires en la matière.- communiquer sur cet engagement auprès de consommateurs que l’on sait de plus en plus sensibles aux questions environnementales.- se différentier de concurrents moins précautionneux. - éventuellement réduire ses factures d’énergie, même si les économies apparaissent moins dans le court terme que dans le long terme.L’ADEME est un Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
C’est cette démarche qui fait du bilan carbone un acte « citoyen » global, où l’on ne prend pas en compte que « ses » émissions mais aussi celles que l’on provoque indirectement à la surface de la terre tout entière. C’est la volonté de « faire quelque chose » pour la planète. Les promoteurs de cette idée font bien sûr valoir des avantages moins philosophiques :- préparer son entreprise au risque d'augmentation du prix des combustibles fossiles (pénurie ou instauration d'une taxe carbone par exemple).
- se préparer aussi à l’inévitable augmentation des obligations réglementaires en la matière.- communiquer sur cet engagement auprès de consommateurs que l’on sait de plus en plus sensibles aux questions environnementales.- se différentier de concurrents moins précautionneux. - éventuellement réduire ses factures d’énergie, même si les économies apparaissent moins dans le court terme que dans le long terme.L’ADEME est un Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Lu sur http://www.newzy.fr/
lundi 23 juin 2008
L’aventurier Mike Horn présente l’expédition PANGAEA à Lorient
Mike Horn a débarqué à Lorient pour une escale de communication sur l’expédition PANGAEA, un périple sur les sept continents destiné à montrer que les solutions existent pour lutter contre le réchauffement climatique et sensibiliser les jeunes au développement durable.A son arrivée, il a déclaré : « Je me réjouis d’être à Lorient pour présenter ‘Pangaea’ et ma prochaine expédition. J’expliquerai comment je souhaite partager mon expérience avec les générations futures et leur donner la motivation nécessaire afin qu’ils puissent trouver des solutions et, à terme, parvenir à un équilibre durable entre la nature et l’homme. C’est le projet le plus passionnant que j’aie entrepris. C’est une chasse aux trésors qui a pour but de découvrir des solutions qui, j’en suis convaincu, existent.»Mike Horn a toujours rêvé, mais à la différence de nombre rêveurs il réalise ses rêves, les plus fous soient-ils. Mike entame la conférence par la présentation de quelques-uns de ses plus récents exploits. Une brève présentation de l’expédition Arktos en 2002, une aventure autour du cercle arctique sans assistance ni moyen motorisé toujours au-delà de 66°33 de latitude. Après avoir traversé le Groenland, la mer du Groenland, le Canada, l’Alaska, le détroit de Béring, la Sibérie, la mer de Barents et la Norvège, il revient au Cap Nord après 27 mois.
Mike Horn relate ensuite le périple qui l’a entreprit en 2006 avec celui qu’il nomme comme « l’un des plus grands explorateurs polaires » le Norvégien Borge Ousland. Une marche acharnée commence dans les pires conditions arctiques, de nuit totale, et à travers une glace traître, cassante et dérivante, les deux aventuriers « ennemis » apprennent à se connaître, font face à des ours (et ourses) polaires de plus en plus présents à mesure que leurs pas les rapprochent du point 0. Même si une bonne condition physique est vitale, c’est avant tout le mental qui permet d’avancer. L’aventurier fait preuve d’une volonté sans limite : « si tu as peur de perdre, tu ne peux pas gagner ». Après deux mois et 5 heures, l’objectif est atteint le jour dit, 23 mars. Mike Horn et Borge Ousland sont les premiers hommes à avoir atteint le pôle nord à pied, dans de telles conditions extrêmes et sans assistance.Lors de ses aventures, Mike Horn a surtout été le témoin des dégradations commises par le réchauffement climatique, notamment la fonte prématurée des glaces qui a rendue si difficile son parcours polaire.
Il entend désormais « donner » et faire partager son expérience aux plus jeunes: « Je veux partager mes connaissances avec les plus jeunes et mettre en œuvre des solutions environnementales pour les générations futures ». 12 jeunes de tous les horizons embarqueront pour des voyages de 10 à 12 jours à bord du voilier PANGAEA de 35 mètres.La construction du voilier elle –même fut déjà le début de l’aventure. Le chantier installé à Sao Paolo au Brésil a permis l’emploi de travailleurs locaux et à redynamiser économiquement les quartiers pauvres des favelas en donnant un vrai but à travers des formations et des emplois désormais durables. Le voilier, 100% recyclable est en aluminium pour affronter les conditions extrêmes et équipé des dernières technologies de communication afin de permettre au navire d’assurer son rôle de plateforme de soutien mobile pendant les quatre années de l’expédition PANGAEA. Pour tous ceux et celles qui rêvent d'embarquer à bord avec le capitaine Horn, les inscriptions se font sur le site http://www.mikehorn.com
Mike Horn relate ensuite le périple qui l’a entreprit en 2006 avec celui qu’il nomme comme « l’un des plus grands explorateurs polaires » le Norvégien Borge Ousland. Une marche acharnée commence dans les pires conditions arctiques, de nuit totale, et à travers une glace traître, cassante et dérivante, les deux aventuriers « ennemis » apprennent à se connaître, font face à des ours (et ourses) polaires de plus en plus présents à mesure que leurs pas les rapprochent du point 0. Même si une bonne condition physique est vitale, c’est avant tout le mental qui permet d’avancer. L’aventurier fait preuve d’une volonté sans limite : « si tu as peur de perdre, tu ne peux pas gagner ». Après deux mois et 5 heures, l’objectif est atteint le jour dit, 23 mars. Mike Horn et Borge Ousland sont les premiers hommes à avoir atteint le pôle nord à pied, dans de telles conditions extrêmes et sans assistance.Lors de ses aventures, Mike Horn a surtout été le témoin des dégradations commises par le réchauffement climatique, notamment la fonte prématurée des glaces qui a rendue si difficile son parcours polaire.
Il entend désormais « donner » et faire partager son expérience aux plus jeunes: « Je veux partager mes connaissances avec les plus jeunes et mettre en œuvre des solutions environnementales pour les générations futures ». 12 jeunes de tous les horizons embarqueront pour des voyages de 10 à 12 jours à bord du voilier PANGAEA de 35 mètres.La construction du voilier elle –même fut déjà le début de l’aventure. Le chantier installé à Sao Paolo au Brésil a permis l’emploi de travailleurs locaux et à redynamiser économiquement les quartiers pauvres des favelas en donnant un vrai but à travers des formations et des emplois désormais durables. Le voilier, 100% recyclable est en aluminium pour affronter les conditions extrêmes et équipé des dernières technologies de communication afin de permettre au navire d’assurer son rôle de plateforme de soutien mobile pendant les quatre années de l’expédition PANGAEA. Pour tous ceux et celles qui rêvent d'embarquer à bord avec le capitaine Horn, les inscriptions se font sur le site http://www.mikehorn.com
jeudi 19 juin 2008
Elections américaines : le climat devient un enjeu de campagne
Après huit années de présidence Bush, les Etats-Unis semblent désormais prêts à transformer leur politique environnementale et climatique. L’arrivée à maturité des énergies renouvelables, associée aux incertitudes tarifaires et géopolitiques du pétrole, sont autant d’arguments supplémentaires pour ces deux candidats convaincus. Des solutions bien différentes au problème se cachent toutefois derrière cette profession de foi commune.
Avec la fin des primaires, chaque candidat peaufine désormais son plan d’action pour enrayer l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et tente de s’accaparer la place du candidat le plus vert. Tant pour Obama que pour Mc Cain, l’enjeu est de taille. Il s’agit de concocter le programme à même de séduire le groupe d’électeurs le plus recherché des présidentielles 2008 : les indépendants. Plus pragmatiques que les partisans de chaque parti, leur vote ira au candidat répondant à leurs priorités : la guerre en Irak, la santé, l’économie, l’immigration, la flambée du pétrole, la sécurité nationale et … un peu plus loin l’environnement, notamment le changement climatique.
Avec la fin des primaires, chaque candidat peaufine désormais son plan d’action pour enrayer l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et tente de s’accaparer la place du candidat le plus vert. Tant pour Obama que pour Mc Cain, l’enjeu est de taille. Il s’agit de concocter le programme à même de séduire le groupe d’électeurs le plus recherché des présidentielles 2008 : les indépendants. Plus pragmatiques que les partisans de chaque parti, leur vote ira au candidat répondant à leurs priorités : la guerre en Irak, la santé, l’économie, l’immigration, la flambée du pétrole, la sécurité nationale et … un peu plus loin l’environnement, notamment le changement climatique.
Tant pour Obama que pour Mc Cain, l’impact humain sur le climat n’est plus une théorie mais une réalité. « Je sais que le changement climatique est réel. Nous pouvons avoir un débat sur son importance, mais le débat sur son existence est clos », a récemment déclaré John Mc Cain. Ils considèrent par ailleurs tous deux qu’il s’agira d’une des trois priorités de leur présidence. Derrière cette apparente convergence se cachent toutefois deux visions différentes de la tache à entreprendre et des moyens à y consacrer.
John Mc Cain annonce des objectifs de réduction des émissions de GES de 60% d’ici 2050 alors que Barack Obama espère les diminuer de 80% ; en conformité avec le consensus scientifique actuel. Si tous deux s’engagent à mettre en place des quotas de CO2 et à instaurer des marchés de crédits carbone, ils adoptent des approches différentes.
John Mc Cain annonce des objectifs de réduction des émissions de GES de 60% d’ici 2050 alors que Barack Obama espère les diminuer de 80% ; en conformité avec le consensus scientifique actuel. Si tous deux s’engagent à mettre en place des quotas de CO2 et à instaurer des marchés de crédits carbone, ils adoptent des approches différentes.
Barack Obama, le progressiste
Alors que John Mc Cain souhaite octroyer gratuitement des crédits carbone aux entreprises avant de restreindre progressivement leur nombre, pour Obama, cette simple mesure ne suffit pas. Barack Obama souhaite contraindre les industries polluantes à compenser l’intégralité de leurs émissions de GES. « La nécessité de compenser 100% des émissions garantit que tous les pollueurs paieront pour chaque tonne de CO2 qu’ils émettent, » précise le site Internet du candidat.
Une partie des revenus du marché Carbone seront prélevés et serviront à financer le développement de nouvelles technologies de production ou de conservation d’énergie et des mesures de soutiens des industries en transition et des consommateurs.
Pour Obama, Une partie des revenus du marché Carbone doivent être prélevés et serviront à financer le développement de nouvelles technologies de production d'énergie. Au cours des 10 prochaines années, il entend en effet investir 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique. A l’instar de l’Union européenne, il veut également fixer un objectif de 25% de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025, et améliorer l’efficacité énergétique du pays de 50% avant 2030.
Pour Obama, Une partie des revenus du marché Carbone doivent être prélevés et serviront à financer le développement de nouvelles technologies de production d'énergie. Au cours des 10 prochaines années, il entend en effet investir 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique. A l’instar de l’Union européenne, il veut également fixer un objectif de 25% de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025, et améliorer l’efficacité énergétique du pays de 50% avant 2030.
John Mc Cain, le convaincu de longue date
John Mc Cain se plait à rappeler qu’il fut le « co-sponsor» du premier projet de loi visant à lutter contre le réchauffement climatique dans l’histoire du Sénat américain. Pro nucléaire affiché, il souhaite laisser les mécanismes de marché opérer la sélection des technologies les plus performantes. Il écarte ainsi tout engagement sur des objectifs réglementaires de production d’électricité issue des renouvelables... Mc Cain entretient également une certaine ambiguïté sur son programme de financement de la recherche et développement. Alors qu’il déclare être hostile à une injection massive de fonds publics dans les énergies renouvelables, son site Internet affiche pourtant des engagements dans ce sens.
Si elle n’est pas la favorite des environnementalistes, la politique promise par Mc Cain résonne favorablement tant auprès des conservateurs que dans une frange de l’électorat indépendant. Basé sur des technologies existantes et sur la mise en œuvre progressive d’un marché Carbone, il leur promet une gestion volontariste mais conservatrice de la crise. Le suffrage populaire va toutefois pour l’instant à Barack Obama, qui lui donne massivement sa préférence sur les questions environnementales.
Si elle n’est pas la favorite des environnementalistes, la politique promise par Mc Cain résonne favorablement tant auprès des conservateurs que dans une frange de l’électorat indépendant. Basé sur des technologies existantes et sur la mise en œuvre progressive d’un marché Carbone, il leur promet une gestion volontariste mais conservatrice de la crise. Le suffrage populaire va toutefois pour l’instant à Barack Obama, qui lui donne massivement sa préférence sur les questions environnementales.
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mardi 17 juin 2008
La responsabilité sociale d’entreprise : créer de la valeur grâce à l’engagement des employés
La responsabilité sociale d’entreprise (RSE), une approche qui intègre des considérations économiques, sociales et environnementales dans un cadre commercial, est aujourd’hui largement acceptée par les organisations, au Canada comme à l’étranger. Les sociétés adoptent la RSE d’abord parce que c’est la bonne chose à faire pour l’environnement, les employés et la communauté en général, mais aussi en raison des avantages que cela leur procure.
C’est ce qu’a révélé un sondage publié plus tôt cette année par Economist Intelligence Unit qui a été mené auprès de 1200 dirigeants d’entreprise de partout dans le monde, qui prévoyaient profiter de la mise en œuvre de stratégies et de politiques dans le domaine de la RSE. Les six principaux avantages mentionnés étaient la capacité d’attirer des clients, une plus grande valeur pour les actionnaires, une rentabilité accrue, la capacité à gérer les risques, des produits et des processus de meilleure qualité et, enfin, la capacité à recruter des employés de premier choix.
Les entreprises oublient souvent ce dernier avantage, c’est-à-dire la capacité à recruter des employés de qualité, au moment de concevoir des politiques et des stratégies de RSE. De plus en plus de Canadiens souhaitent travailler pour un employeur qui partage leurs valeurs sociales et environnementales. L’ampleur de cette tendance a été mesurée dans le cadre d’un sondage réalisé par GlobeScan en 2005, qui indiquait que 91 % des Canadiens en âge d’occuper un emploi désiraient travailler pour une société responsable sur les plans social et environnemental. Renforcer son programme de RSE se révèle donc un bon point de départ pour une entreprise qui cherche à se démarquer comme employeur de choix.
Les opinions des employés peuvent aussi profiter énormément aux entreprises qui cherchent à améliorer leur rendement en matière de RSE. Cela semble une conclusion logique lorsque les questions de RSE touchent directement les employés, tels la santé et la sécurité du travail, les droits de la personne, les normes du travail, etc. Toutefois, le même principe s’applique aussi aux questions qui n’ont pas une incidence directe et immédiate sur les employés, comme l’environnement.
C’est en fait dans le domaine de la performance environnementale que les employés peuvent offrir le plus d’assistance aux entreprises. Ils représentent souvent une source valable d’idées nouvelles quant à la façon de minimiser la consommation énergétique et de réduire les achats et les déchets. La raison est simple : ce sont les employés qui s’occupent des activités journalières et qui comprennent où se trouvent les meilleures occasions d’économie d’énergie et de réduction des déchets. Il est bien d’embaucher un spécialiste de l’environnement, mais les entreprises ne doivent pas sous‑estimer ou ignorer les solutions proposées par les employés à cet égard. Il en va de même en ce qui concerne les politiques. Les employés peuvent en effet fournir des perspectives intéressantes lors de l’élaboration d’une politique environnementale ou d’une stratégie de développement durable à l’échelle de l’entreprise.
De nombreuses sociétés canadiennes connaissent bien le rôle précieux que peuvent jouer les employés dans l’amélioration de la performance environnementale. La Banque de Montréal a par exemple récemment créé un forum des employés qui agit comme groupe de rétroaction concernant ses nouveaux programmes, stratégies et politiques environnementaux. Les membres du forum ont été choisis en fonction de leur intérêt pour l’environnement et ont comme mandat de fournir des suggestions sur la manière d’accroître la sensibilisation des employés et le taux de participation aux initiatives environnementales.
Il n’y a aucun doute que l’engagement des employés doit être perçu comme un élément important des efforts faits par une entreprise pour améliorer sa performance sociale et environnementale.
C’est ce qu’a révélé un sondage publié plus tôt cette année par Economist Intelligence Unit qui a été mené auprès de 1200 dirigeants d’entreprise de partout dans le monde, qui prévoyaient profiter de la mise en œuvre de stratégies et de politiques dans le domaine de la RSE. Les six principaux avantages mentionnés étaient la capacité d’attirer des clients, une plus grande valeur pour les actionnaires, une rentabilité accrue, la capacité à gérer les risques, des produits et des processus de meilleure qualité et, enfin, la capacité à recruter des employés de premier choix.
Les entreprises oublient souvent ce dernier avantage, c’est-à-dire la capacité à recruter des employés de qualité, au moment de concevoir des politiques et des stratégies de RSE. De plus en plus de Canadiens souhaitent travailler pour un employeur qui partage leurs valeurs sociales et environnementales. L’ampleur de cette tendance a été mesurée dans le cadre d’un sondage réalisé par GlobeScan en 2005, qui indiquait que 91 % des Canadiens en âge d’occuper un emploi désiraient travailler pour une société responsable sur les plans social et environnemental. Renforcer son programme de RSE se révèle donc un bon point de départ pour une entreprise qui cherche à se démarquer comme employeur de choix.
Les opinions des employés peuvent aussi profiter énormément aux entreprises qui cherchent à améliorer leur rendement en matière de RSE. Cela semble une conclusion logique lorsque les questions de RSE touchent directement les employés, tels la santé et la sécurité du travail, les droits de la personne, les normes du travail, etc. Toutefois, le même principe s’applique aussi aux questions qui n’ont pas une incidence directe et immédiate sur les employés, comme l’environnement.
C’est en fait dans le domaine de la performance environnementale que les employés peuvent offrir le plus d’assistance aux entreprises. Ils représentent souvent une source valable d’idées nouvelles quant à la façon de minimiser la consommation énergétique et de réduire les achats et les déchets. La raison est simple : ce sont les employés qui s’occupent des activités journalières et qui comprennent où se trouvent les meilleures occasions d’économie d’énergie et de réduction des déchets. Il est bien d’embaucher un spécialiste de l’environnement, mais les entreprises ne doivent pas sous‑estimer ou ignorer les solutions proposées par les employés à cet égard. Il en va de même en ce qui concerne les politiques. Les employés peuvent en effet fournir des perspectives intéressantes lors de l’élaboration d’une politique environnementale ou d’une stratégie de développement durable à l’échelle de l’entreprise.
De nombreuses sociétés canadiennes connaissent bien le rôle précieux que peuvent jouer les employés dans l’amélioration de la performance environnementale. La Banque de Montréal a par exemple récemment créé un forum des employés qui agit comme groupe de rétroaction concernant ses nouveaux programmes, stratégies et politiques environnementaux. Les membres du forum ont été choisis en fonction de leur intérêt pour l’environnement et ont comme mandat de fournir des suggestions sur la manière d’accroître la sensibilisation des employés et le taux de participation aux initiatives environnementales.
Il n’y a aucun doute que l’engagement des employés doit être perçu comme un élément important des efforts faits par une entreprise pour améliorer sa performance sociale et environnementale.
mercredi 11 juin 2008
INVITATION SEMINAIRE
NFPconsulting.org et ses partenaires ont le plaisir de vous inviter à un huitième séminaire ayant comme intitulé :
« Importance du marketing et de la communication constructive dans le
secteur non marchand, et dans un monde de RSE »
« Importance du marketing et de la communication constructive dans le
secteur non marchand, et dans un monde de RSE »
Date : le vendredi 20 juin 2008 (Confirmé)
Lieu :La Chambre des Employés Privés de Luxembourg, 13 rue Bragance L-1255 Luxembourg
Frais de participation :
- 25 euros p.p. pour le secteur Not for Profit (asbl, ong, etc …)
- 30 euros p.p. pour les entreprises
Pour 2 entrées payantes dans la même organisation ou entreprise, nous envoyons une 3° entrée GRATUITE à la personne de votre choix (soit une troisième personne de votre organisation ou entreprise, ou un partenaire potentiel).
Le nombre des places est limité dans la salle.
Lieu :La Chambre des Employés Privés de Luxembourg, 13 rue Bragance L-1255 Luxembourg
Frais de participation :
- 25 euros p.p. pour le secteur Not for Profit (asbl, ong, etc …)
- 30 euros p.p. pour les entreprises
Pour 2 entrées payantes dans la même organisation ou entreprise, nous envoyons une 3° entrée GRATUITE à la personne de votre choix (soit une troisième personne de votre organisation ou entreprise, ou un partenaire potentiel).
Le nombre des places est limité dans la salle.
Programme :
Accueil dès 14h00
Accueil dès 14h00
14.15 h :
Introduction du séminaire par Eric Feront, Président de NFPconsulting.org
14.20 - 14.45 h :
Eric Feront (Confirmé). (www.nfpconsulting.org) et (http://marketingetrse.blogspot.com)
Titre de son exposé :
Introduction du séminaire par Eric Feront, Président de NFPconsulting.org
14.20 - 14.45 h :
Eric Feront (Confirmé). (www.nfpconsulting.org) et (http://marketingetrse.blogspot.com)
Titre de son exposé :
« Importance du Marketing et de la Communication pour le secteur NFP
dans un monde de RSE»
14.45 – 15.15 h :
Monsieur Claude Briade (Confirmé) Directeur Communication MsF Luxembourg www.msf.lu
Titre de son exposé :
«Importance d’une collaboration avec une entreprise, pourquoi et comment faire
un win/win : un exemple avec Brainscape»
15.15 – 15.30 h : break
15.30 – 16.00 h :
Monsieur Karel Wouters (Confirmé) Directeur Général de Brainscape,Belgique
Titre de son exposé :
Monsieur Karel Wouters (Confirmé) Directeur Général de Brainscape,Belgique
Titre de son exposé :
«Importance des collaborations avec une entreprise, pourquoi et comment faire. Un exemple concret avec une ONG»
16.00 h :
Conclusions par Eric Feront
Questions / réponses.
Inscription : en envoyant un mail avec le nom des participants à info@nfpconsulting.org
Ou à NFPconsulting.org, asbl, 3 rue de Bettembourg à L-5750 Frisange
(Une confirmation de réception vous sera envoyée)
Libellés :
séminaire NFP/Entreprise,
win/win
lundi 9 juin 2008
Corporate Social Resposnability - From ISO Standard perspective
ISO, the International Organization for Standardization, has decided to launch the development of an International Standard providing guidelines for social responsibility (SR).
The guidance standard will be published in 2010 as ISO 26000 and be voluntary to use. It will not include requirements and will thus not be a certification standard.
There is a range of many different opinions as to the right approach ranging from strict legislation at one end to complete freedom at the other. They are looking for a golden middle way that promotes respect and responsibility based on known reference documents without stifling creativity and development.
Their work will aim to encourage voluntary commitment to social responsibility and will lead to common guidance on concepts, definitions and methods of evaluation.
The need for organizations in both public and private sectors to behave in a socially responsible way is becoming a generalized requirement of society. It is shared by the stakeholder groups that are participating in the WG SR to develop ISO 26000: industry, government, labour, consumers, nongovernmental organizations and others, in addition to geographical and gender-based balance.
We invite you to come and learn more about SR
The guidance standard will be published in 2010 as ISO 26000 and be voluntary to use. It will not include requirements and will thus not be a certification standard.
There is a range of many different opinions as to the right approach ranging from strict legislation at one end to complete freedom at the other. They are looking for a golden middle way that promotes respect and responsibility based on known reference documents without stifling creativity and development.
Their work will aim to encourage voluntary commitment to social responsibility and will lead to common guidance on concepts, definitions and methods of evaluation.
The need for organizations in both public and private sectors to behave in a socially responsible way is becoming a generalized requirement of society. It is shared by the stakeholder groups that are participating in the WG SR to develop ISO 26000: industry, government, labour, consumers, nongovernmental organizations and others, in addition to geographical and gender-based balance.
We invite you to come and learn more about SR
mercredi 4 juin 2008
“La microfinance se définit par l’offre de services financiers (épargne, crédit, assurance, etc.) à destination des plus pauvres. Elle s’adresse à des personnes à faible revenu, n’ayant pas accès aux institutions financières classiques et sans activité salariée régulière.”
La microfinance
LES ACTEURS DE LA MICROFINANCE
Les Institutions de Microfinance (IMF) sont les structures qui proposent les services et produits de microfinance aux populations concernées. Elles sont de multiples formes : coopératives d’épargne et de crédit, ONG, programmes mis en place par des institutions internationales, institutions de microfinance régulées, banques de microfinance... Les Banques Commerciales soutiennent des opérations de microfinance soit indirectement, en appuyant des IMF existantes par un soutien financier ou une prise de participation, soit directement, en créant une filiale ou une offre de produits / services de microfinance (le downscaling). Les Véhicules d'Investissement en Microfinance participent au financement du secteur. On en recense plus de 75 dans le monde. Les Gouvernements et Collectivités Locales sont impliqués dans le développement de la microfinance, par la définition de cadres légaux adaptés et de stratégies nationales de développement durable avec un volet microfinance, puis par l’accompagnement des Banques Centrales, des ministères et collectivités locales. Les Compagnies d'Assurances assurent les IMF et leurs portefeuilles et distribuent des produits de microassurance via les réseaux d’IMF.
POTENTIEL DE CROISSANCE DU SECTEUR
A la création de PlaNet Finance, en 1998, il existait 3 000 Institutions de Microfinance (IMF) pour 12 millions de bénéficiaires. Huit ans plus tard, 10 000 IMF touchent plus de 150 millions de clients, dans 85 pays. 500 millions de travailleurs pauvres, sont aujourd’hui de potentiels clients des institutions de microfinance. Financement : Le portefeuille total des IMF est de 30 milliards de dollars, La demande potentielle est estimée à 300 milliards de dollars. © PlaNet Finance. Tous droits réservés. cliquez ici pour lire les Conditions générales
mardi 3 juin 2008
Développer la Responsabilité Sociale des entreprises :
Mise en place de Systèmes de Management Intégrés
De nombreuses entreprises sont sensibles au discours sur la Responsabilité Sociétale ; sur les grands enjeux de la santé sécurité au travail et sur des impacts environnementaux. Par contre la majorité des managers ne connaissent ni les outils, ni les normes ou référentiels, ni les indicateurs de reporting à leur disposition.
Il est important de comprendre que :
- la Responsabilité Sociale des entreprises concerne toutes les entreprises, aussi bien les PME que les multinationales, les entreprises de production que les entreprises dans les domaines des services.
- faire une analyse sur la Responsabilité Sociale, n’est ni un audit financier ou réglementaire ni des conditions salariales sensu stricto. Ce n’est pas non plus uniquement un reporting pour communiquer aux médias.
Nous voulons proposer à toutes les entreprises concernées, des recommandations pour les aider à adapter techniquement et culturellement, leurs systèmes de management QHSE afin qu’ils intègrent progressivement les objectifs de Développement Durable et de Responsabilité Sociale.
1) Cette démarche s’appuie sur la démystification du Développement Durable et la nécessité de comprendre les éléments et étapes clés des systèmes de management de la qualité, de l’environnement et de la santé sécurité au travail : standards internationaux ISO 9001, ISO 14001 et OSHAS 18001.
2) Il est indispensable de rendre le personnel acteur du changement et de l’amélioration continue de l’entreprise : conditions de travail, réductions des pertes de temps, des risques d'erreur et des accidents ou situations dangereuses…
3) Les techniques de mise en œuvre et de pérennité passent par le développement de Système de Management Intégré, par la prise en compte du Développement Durable dans la stratégie de management de l’entreprise (SD 21000 est un guide) ou par l’utilisation de standard comme SD 8000 (américaine) ou ISO 26000 (en cours ).
Cette Approche est la garantie de ce que les obligations en matière de sécurité au travail et environnementales ont été traitées de la meilleure manière possible, en particulier pour les aspects de conformité réglementaire, de maîtrise opérationnelle et de prévention des risques et capacité à réagir
L’entreprise peut alors communiquer sereinement sur sa Responsabilité Sociale en présentant les actions réalisées qui deviennent contrôlables par des tierces parties ou mise en perspective au niveau national et international.
De nombreuses entreprises sont sensibles au discours sur la Responsabilité Sociétale ; sur les grands enjeux de la santé sécurité au travail et sur des impacts environnementaux. Par contre la majorité des managers ne connaissent ni les outils, ni les normes ou référentiels, ni les indicateurs de reporting à leur disposition.
Il est important de comprendre que :
- la Responsabilité Sociale des entreprises concerne toutes les entreprises, aussi bien les PME que les multinationales, les entreprises de production que les entreprises dans les domaines des services.
- faire une analyse sur la Responsabilité Sociale, n’est ni un audit financier ou réglementaire ni des conditions salariales sensu stricto. Ce n’est pas non plus uniquement un reporting pour communiquer aux médias.
Nous voulons proposer à toutes les entreprises concernées, des recommandations pour les aider à adapter techniquement et culturellement, leurs systèmes de management QHSE afin qu’ils intègrent progressivement les objectifs de Développement Durable et de Responsabilité Sociale.
1) Cette démarche s’appuie sur la démystification du Développement Durable et la nécessité de comprendre les éléments et étapes clés des systèmes de management de la qualité, de l’environnement et de la santé sécurité au travail : standards internationaux ISO 9001, ISO 14001 et OSHAS 18001.
2) Il est indispensable de rendre le personnel acteur du changement et de l’amélioration continue de l’entreprise : conditions de travail, réductions des pertes de temps, des risques d'erreur et des accidents ou situations dangereuses…
3) Les techniques de mise en œuvre et de pérennité passent par le développement de Système de Management Intégré, par la prise en compte du Développement Durable dans la stratégie de management de l’entreprise (SD 21000 est un guide) ou par l’utilisation de standard comme SD 8000 (américaine) ou ISO 26000 (en cours ).
Cette Approche est la garantie de ce que les obligations en matière de sécurité au travail et environnementales ont été traitées de la meilleure manière possible, en particulier pour les aspects de conformité réglementaire, de maîtrise opérationnelle et de prévention des risques et capacité à réagir
L’entreprise peut alors communiquer sereinement sur sa Responsabilité Sociale en présentant les actions réalisées qui deviennent contrôlables par des tierces parties ou mise en perspective au niveau national et international.
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