Les entreprises du médicament (Leem) organisaient jeudi 18 décembre une rencontre entre représentants de l’industrie pharmaceutique, du secteur médical et du milieu associatif. Objectif : mieux adapter les démarches du secteur en matière de RSE aux attentes sociétales.
Les entreprises du médicament (Leem) organisaient jeudi 18 décembre à Paris la rencontre annuelle d’évaluation de leur politique de RSE en présence des représentants de l’industrie pharmaceutique, du secteur médical et de plusieurs organisations impliquées dans la problématique du soin. L’occasion de dresser le bilan des actions menées par les entreprises du médicament en matière de RSE au cours d’un débat citoyen où tout les point de vue sont entendus. Objectif : adapter les démarches du secteur aux attentes sociétales. « Le but de cette rencontre est de faire une synthèse de l’ensemble des enjeux auxquels l’industrie du médicament doit répondre », explique Christian Lajoux, président du Leem. « L’écart entre l’intérêt général et l’action des entreprises du médicament doit être le plus faible possible », ajoute Dominique Mangeot, président du comité RSE des entreprises du médicament et vice-président du Leem.
La pollution de l’eau, gros handicap du secteur
Les discussions entre Leem et les différentes parties prenantes ont notamment porté sur l’accès aux médicaments. Plusieurs associations ont rappelé les inégalités dans l’accès aux soins en France, à fortiori dans les pays en développement. L’aspect environnemental a également été l’objet d’un intense débat. En effet, si l’industrie pharmaceutique émet peu de CO2, la pollution de l’eau est le gros handicap du secteur. Face à ces questions délicates, les entreprises du médicament ont joué la carte de l’ouverture. « Les questions que vous posez nous interrogent » a assuré Christian Lajoux, et d’ajouter « vous nous demandez des comptes et vous avez raison, nous devons définir les priorités de notre politique de RSE avec vous ». Les priorités d’action soulevées au cours de la journée devraient être reprises dans la convention préparée par le Leem et le Ministère de l’écologie pour l’année à venir.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3799
lundi 22 décembre 2008
jeudi 18 décembre 2008
Etats-Unis : Le développement durable entre à la Maison blanche
Les Etats-Unis, première puissance mondiale, sont aussi les principaux pollueurs avec la Chine. Cette position peut enviable n’a jusqu’à présent entraîné aucune prise de responsabilité de l’administration Bush qui a plutôt mis des bâtons dans les roues des négociations internationales. L’équipe Obama, avec Steven Chu au ministère de l’énergie et Carol Browner à la Maison blanche donne à cet égard des signes positifs.
La rumeur courait, elle a été confirmée. Le ministère de l’énergie est confié par Barack Obama au prix Nobel de physique Stefen Chu, un homme qui a le mérite de savoir de quoi il parle. Steven dirige depuis 2004 le laboratoire Lawrence Berkeley National, un laboratoire qui travaille sur les énergies renouvelables. Il a reçu le Nobel en 1997 pour ses travaux sur les méthodes de refroidissement et de capture d’atomes par laser. Ce professeur de physique moléculaire n’a pas caché sa rupture avec l’ère Bush. Reprenant la citation de Faulkner (« L’homme ne fera pas que subir, il prévaudra ») il l’a décliné pour la question du réchauffement : « Les Etats-Unis et le monde prévaudront malgré les défis de l’économie et du changement climatique ». Depuis plusieurs années, il ne cesse d’alerter l’opinion et le gouvernement sur l’urgence d’une politique radicalement différente en matière d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre.
Dans son discours de présentation de Steven Chu, Barack Obama avait lui même été très clair sur ses intentions, incriminant la « dépendance au pétrole » de son pays et affirmant qu’il n’y avait pas de « contradiction entre la croissance économique et des pratiques écologiques robustes ».
La suite sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3787
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mercredi 17 décembre 2008
Ateliers équitables
De notre côté, nous importons et distribuons des objets artisanaux issus du Commerce Equitable pour les proposer sous forme d'objets promotionnels, cadeaux d'affaires et accessoires de bureau. Aujourd'hui, nous souhaiterions travailler avec quelques partenaires partageant nos valeurs dans le domaine de la communication par l'objet.
Nous pouvons donc fournir des produits issus du commerce équitable utiles et originaux qui permettent de :
• sensibiliser les destinataires avec un cadeau de qualité porteur de sens et de valeurs éthiques
• marquer son engagement en matière de responsabilité sociale
• concrétiser sa politique de développement durable
Vous retrouverez notre offre détaillée à télécharger sur notre site http://www.atelier-equitable.com
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mardi 16 décembre 2008
Réchauffement climatique : L’Australie se lance dans la bataille
Après des années d’attentisme, dans la lignée de Georges Bush, l’Australie décide prendre en main le problème du réchauffement climatique. Le nouveau Premier ministre, Kevin Rudd, a dévoilé hier son plan d’action dans un pays qui dépend étroitement de ses centrales à charbon pour se fournir en énergie. L’objectif est de réduire de 5 à 15 % les émissions de CO2 d’ici 2020.
« L’heure est venue de passer à l’action », vient d’annoncer le Premier ministre australien Kevin Rudd, qui avait fait de la lutte contre le réchauffement climatique l’une de ses priorités lors de sa campagne électorale en 2007. Un an après son élection, le chef de file du parti travailliste tient donc promesse en lançant hier son Livre blanc contre les émissions de CO2. Objectif : 5 à 15 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 (avec l’an 2000 comme référence), grâce à un important marché du carbone. Pour Kevin Rudd, l’effort demandé aux Australiens « sera supérieur à celui des Européens », la population du vieux continent « restant stable de 1990 à 2020 alors que l’Australie enregistrera une hausse de 45% de ses habitants ».
Mise en place d’un marché du carbone
La stratégie anti-co2, qui sera lancée en 2010, est avant tout basée sur un important marché du carbone. Un coût de pollution sera appliqué à chaque entreprise australienne « afin de pousser les firmes les plus polluantes » à réduire leurs émissions. « Pour la première fois dans notre histoire, nous allons commencer à inclure le coût des émissions de CO2 dans le prix des biens et services », a expliqué le Premier ministre. L’argent récolté auprès des compagnies polluantes sera réinjecté auprès des ménages pour compenser la hausse éventuelle du coût de la vie liée à cette nouvelle politique, ainsi que dans les énergies renouvelables. Selon le gouvernement, cette politique permettra de multiplier par 30 le poids de ce dernier secteur « d’ici à 2050, créant des milliers d’emplois ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3771
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lundi 15 décembre 2008
Assises : Pour un changement de cap
Face à la crise économique, aux enjeux sociaux et environnementaux, la solution sera globale ou ne sera pas. C’est ce qu’expliquent les organisateurs des 5e assises nationales du développement durable qui se dérouleront en janvier à Lyon sous le thème « Trouvons la richesse – qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? ». Tout un programme.
La cinquième édition des assises nationales du développement durable se déroulera à Lyon du 19 au 21 janvier. Organisées par l’Association des régions de France, la ville de Lyon et le Grand Lyon, les assises ont pour thème « Trouvons la richesse, qu’est-ce qui compte vraiment pour vous ? », un titre volontiers provocateur dans cette période de crise. « Nous avions choisi le titre de la manifestation avant l’été, il est vrai qu’il avait quelque chose de prémonitoire », avoue Jean-Jack Queyranne, le Président de la Région Rhône-Alpes et représentant de l’ARF au Grenelle de l’environnement.
Plus sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3745
La cinquième édition des assises nationales du développement durable se déroulera à Lyon du 19 au 21 janvier. Organisées par l’Association des régions de France, la ville de Lyon et le Grand Lyon, les assises ont pour thème « Trouvons la richesse, qu’est-ce qui compte vraiment pour vous ? », un titre volontiers provocateur dans cette période de crise. « Nous avions choisi le titre de la manifestation avant l’été, il est vrai qu’il avait quelque chose de prémonitoire », avoue Jean-Jack Queyranne, le Président de la Région Rhône-Alpes et représentant de l’ARF au Grenelle de l’environnement.
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mardi 9 décembre 2008
Eclairage public : LED au père Noël
En 2008, les illuminations de Noël dureront très longtemps et consommeront peu d’énergie. Info ou intox ? De nombreuses municipalités, à l’instar de Reims ou de Montpellier, ont privilégié les LED (diodes électro-luminescentes) pour un éclairage moins consommateur d’énergie et trois fois supérieure aux ampoules à incandescence.
Pas de vrai Noël sans illuminations. Belles et festives, elles font la fierté des villes et de leurs habitants. A l’approche du froid hivernal, alors que la demande en électricité est élevée, quatre associations de défense de l’environnement ont lancé une campagne intitulée « Illuminations de Noël : le grand gaspillage ! » contre ces dépenses énergétiques supplémentaires et polluantes. Il est vrai que si, à leurs débuts, les illuminations de Noël duraient trois jours autour du 24 décembre, elles fonctionnent actuellement 31 jours à Paris ou Bordeaux, jusqu’à 56 jours à Lyon. Selon ces associations, le bilan carbone des illuminations avoisine les 600 à 700 grammes de CO2 pour chaque kw/h supplémentaire consommé. A cet égard, la technologie de l’éclairage a su évoluer vers les économies d’énergie. La technologie électronique LED, parfaitement adaptée aux guirlandes lumineuses, contribue à une diminution de la consommation.
Une réponse aux enjeux environnementaux
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime que l’on pourrait faire environ 40% d’économies sur les dépenses d’éclairage public en modifiant quelque peu les installations actuelles. Avec sa faible consommation, son efficience énergétique, sa durée de vie élevée, un contrôle qualité doublé d’un tri sélectif dans les usines, la LED est pressentie comme une réponse aux nouveaux enjeux environnementaux. La première émission de lumière produite par un semi-conducteur eut lieu en 1907. La technologie LED, qui en découle, a été inventée en 1962 et ne cesse d’évoluer. Pour l’AFE (Association française pour l’éclairage), « le système LED, très performant pour le balisage et la signalisation, doit mettre en œuvre ses nombreuses perspectives d’évolution (en particulier son efficacité lumineuse qui ne peut encore rivaliser avec les lampes fluocompactes) pour remplacer l’éclairage traditionnel de l’habitat. » Comparée aux ampoules à incandescence, la LED a une durée de vie très supérieure (50 000 heures), son coût d’entretien est réduit, sans chauffe de filament puisque électronique, elle s’allume instantanément. « En portant attention au montage et au démontage, les guirlandes peuvent durer de très nombreuses années. »
Pour la beauté de la fête
A Reims, cette année, toutes les illuminations et décorations de Noël sont en LED et la ville l’annonce fièrement dans son communiqué : " 2008, toutes les illuminations rémoises fonctionneront avec des leds ce qui devrait réduire de 80% la puissance électrique consacrée aux illuminations par rapport à 2005." De nombreuses autres localités, Montpellier, Maubeuge, le Mont-Saint-Michel, ont fait aussi le choix des LED. Leader du marché de l’illumination (elle approvisionne une commune française sur deux), la société Blachere a introduit dès 2003 la LED blanche et bleue, seule brevetée. Pour elle, 2007 fut l’année du basculement vers la LED, avec plus de 70% des produits du catalogue. « Si notre métier est d’abord esthétique, créé pour le rêve et le soutien moral au commerce, souligne Christine Blachere, l’exigence de réduction de la consommation d’énergie a révolutionné son positionnement. » La société a publié un comparatif entre incandescent et LED , sur l’hypothèse d’une commune de 50 000 habitants, éclairant ses illuminations 6 heures par nuit pendant 45 jours, soit 270 heures. Pour le même équipement, la consommation passe de 1400 watts à 330 et l’émission de CO2, de 5 tonnes à 1 tonne. Comme pour toute consommation, il s’agit d’en user sans excès.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3729
lundi 8 décembre 2008
Énergie solaire : Los Angeles veut être à la pointe aux USA
Le Maire de Los Angeles a dévoilé une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque. La deuxième plus grande ville américaine, après New York, mise désormais sur le soleil.
Fournir 10% de l’énergie grâce au soleil aux quatre millions d’habitants de Los Angeles, d’ici à 2020 : c’est le pari d’Antonio Villaraigosa, maire de la deuxième plus grande ville américaine, après New York. L’ambition affichée est de faire de la capitale économique californienne le fer de lance de l’énergie solaire aux Etats-Unis. La stratégie : installer des panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers. Objectif : produire 1 280 mégawatts d’énergie électrique grâce au soleil, il est vrai très généreux dans cette partie du monde.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3724
jeudi 4 décembre 2008
Union européenne : La Commission lance un débat sur les biodéchets
La Commission européenne a présenté un document de réflexion sur la gestion des biodéchets dans l’Union européenne. Mis en décharge, ceux-ci dégagent du méthane, gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone qui contribue dans une large mesure au changement climatique.
La Commission européenne s’interroge sur l’avenir des biodéchets. Les déchets biodégradables de jardin, de cuisine et alimentaires représentent pas moins du tiers des déchets municipaux et ont des effets importants sur l’environnement. Mis en décharge, ils dégagent du méthane, gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, contribuant dans une large mesure au changement climatique. Le livre vert présenté par la CE explore les différentes possibilités pour mieux gérer les biodéchets dans l’Union européenne et mettre en place une nouvelle législation. Il pose en particulier la question de savoir quel est le niveau d’intervention le plus approprié (niveau européen, national ou local) et invite les personnes intéressées à fournir des éléments à l’appui de leurs observations.
Vers une société de recyclage
« L’UE doit devenir une société du recyclage, caractérisée par une utilisation efficace des ressources, et les biodéchets offrent de belles perspectives à cet égard, commente Stavros Dimas, membre de la Commission chargée de l’environnement. L’énergie récupérée à partir des biodéchets sous la forme de biogaz ou d’énergie thermique contribuera à lutter contre le problème du changement climatique, tout comme un compost de qualité contribuera à améliorer dans une large mesure la qualité des sols et la biodiversité ».
La croissance économique dans l’Union européenne a, il est vrai, généré des volumes croissants de déchets, entraîné la perte de matières et d’énergie, et causé des dommages environnementaux. Selon les estimations, l’UE produit chaque année entre 75 et 100 millions de tonnes de déchets alimentaires et de déchets de jardin.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3719
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Un million de gestes verts
La campagne Un million de gestes verts (UMGV), orchestrée par CBC et Cisco, vient de lancer son site Web en français.
Les francophones peuvent maintenant participer dans leur langue à cette campagne en inscrivant leurs gestes verts et en partageant des renseignements et des idées sur le site Web www.unmilliondegestesverts.com
Au Québec, le groupe Équiterre s’est joint à la campagne.
Ce matin, le nombre total de gestes verts enregistrés sur le site était de 430 711, ce qui avait eu pour effet de réduire de 19 315 786 kg les émissions de gaz à effet de serre.
Cette campagne a été lancée le 21 octobre à l’émissions The Hour, à la télévision de CBC. Son objectif est d’aider à mettre en relation les gens et à les encourager à apporter des changements pratiques et mesurables dans leurs comportements.
Les responsables de la campagne ajouteront sous peu des gestes supplémentaires sur le site, concernant le temps des Fêtes.
Le projet est supporté par la Fondation Air pur, la Fondation David Suzuki, le Jour de la Terre Canada, Environmental Defence, Evergreen, Ma rue verte et le Projet climatique- Canada.
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n278396-Un-million-de-gestes-verts.html
Les francophones peuvent maintenant participer dans leur langue à cette campagne en inscrivant leurs gestes verts et en partageant des renseignements et des idées sur le site Web www.unmilliondegestesverts.com
Au Québec, le groupe Équiterre s’est joint à la campagne.
Ce matin, le nombre total de gestes verts enregistrés sur le site était de 430 711, ce qui avait eu pour effet de réduire de 19 315 786 kg les émissions de gaz à effet de serre.
Cette campagne a été lancée le 21 octobre à l’émissions The Hour, à la télévision de CBC. Son objectif est d’aider à mettre en relation les gens et à les encourager à apporter des changements pratiques et mesurables dans leurs comportements.
Les responsables de la campagne ajouteront sous peu des gestes supplémentaires sur le site, concernant le temps des Fêtes.
Le projet est supporté par la Fondation Air pur, la Fondation David Suzuki, le Jour de la Terre Canada, Environmental Defence, Evergreen, Ma rue verte et le Projet climatique- Canada.
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n278396-Un-million-de-gestes-verts.html
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mercredi 3 décembre 2008
Réchauffement climatique : La montée des eaux se précisent
Alors que Venise traverse une période critique avec une élévation inhabituelle du niveau de la mer, les Pays-Bas se préparent à d’éventuelles inondations liées au réchauffement de la planète.
Tandis que Venise a déjà les pieds dans l’eau, les Pays-Bas envisagent de renforcer une nouvelle fois leurs digues en prévision du réchauffement climatique et de l’élévation attendue du niveau de la mer. Des signes inquiétants au moment où se tient à Poznan, en Pologne, la quatorzième conférence sur le climat de l’ONU.
Selon un rapport d’experts qui vient d’être remis au gouvernement néerlandais, un renforcement des moyens de protection des Pays-Bas contre les assauts de l’océan est devenu indispensable. Montant estimé des travaux nécessaires : entre 1,2 et 1,6 milliard d’euros par an jusqu’en 2050.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3705
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Réchauffement climatique
mardi 2 décembre 2008
Réchauffement climatique : Un an pour sauver la Terre
La conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient depuis hier à Poznan (Pologne) tire la sonnette d’alarme : il ne reste plus qu’un an avant de trouver une entente mondiale pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Un désaccord aurait, à terme, des conséquences dramatiques, a indiqué le président des travaux Maciej Nowicki : « énormes sécheresses et inondations, cyclones dévastateurs, pandémie de maladies tropicales, ... ».
Le ton a été donné, hier, pour le lancement de la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient du 1er au 12 décembre à Poznan, en Pologne. « L’humanité par ses comportements a déjà poussé le système de la planète Terre jusqu’à ses limites », a expliqué en guise de préambule le président des travaux et hôte de la réunion, le ministre polonais de l’Environnement Maciej Nowicki. « Poursuivre ainsi provoquerait des menaces d’une intensité jamais vue : énormes sécheresses et inondations, cyclone dévastateurs, pandémie de maladies tropicales (...) et même conflits armés et migrations sans précédent », a-t-il poursuivi en demandant aux 9 000 délégués de 185 pays présents de ne pas « céder à d’obscurs intérêts particuliers ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr
Pour plus d'informations : http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3699
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lundi 1 décembre 2008
Climat : Poznan veut jeter les bases de l’après-kyoto
La conférence sur le climat des Nations unies qui s’ouvre aujourd’hui à Poznan (Pologne), doit jeter les bases d’un nouvel accord de lutte contre le réchauffement climatique, qui devra aboutir fin 2009 à Copenhague. Les négociations s’annoncent difficiles sur fond de crise économique mondiale.
La conférence de Bali avait confirmé en 2008 la difficulté de réunir l’ensemble des principales puissances de la planète autour d’une même stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique. Les divergences et conflits d’intérêts entre pays industrialisés et pays en voie de développement avaient même paru rendre la tâche insurmontable. Seuls d’habiles compromis avaient laissé apparaître un semblant d’ouverture après une rencontre marathon. La « feuille de route de Bali » avait réussi à mettre en place - de justesse ! - le processus de négociation qui doit conduire, d’ici à la fin 2009, à un accord global sur le régime de lutte contre le changement climatique pour la période s’ouvrant après 2012. Le travail des experts, diplomates et politiques ne sera donc pas aisé à Poznan, du 1er au 12 décembre, où se réunissent près de 200 nations dans l’avant dernière grande étape avant la conférence finale de Copenhague qui doit déterminer fin 2009 la nouvelle stratégie mondiale pour lutter contre le réchauffement de la planète.
L’appui espéré des USA
Alors qu’une menace de récession continue à planer sur l’économie, les différents pays participant à la conférence de Poznan devront arriver à se mettre d’accord sur les efforts que chacun doit fournir pour passer à l’action. Certes, l’arrivée de nouveaux chefs d’état plus favorables aux négociations devrait alléger les débats. Barack Obama promet « d’agir vigoureusement » pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, tout comme son homologue australien Kevin Rudd. Mais, il devra attendre le 20 janvier pour remplacer définitivement Georges Bush toujours au commande des Etats-Unis. L’Europe, jusqu’ici fer de lance des initiatives en faveur de l’environnement montre aujourd’hui des signes d’essoufflement. À l’heure des décisions importantes, des dissensions se font sentir dans les rangs de l’Union, en particulier du côté de l’Italie et de la Pologne. Tous s’inquiètent des conséquences éventuelles de nouvelles contraintes environnementales sur la croissance, aiguillés par les lobbys industriels comme l’automobile qui redoute une nouvelle érosion de ses marges ou de ses ventes. L’attitude de pays comme l’Inde et la Chine, gros pollueurs au même titre que les Etats-Unis, est particulièrement attendue.
La crise bouc émissaire ?
La crise ne facilite donc pas les choses, mais ne doit pas servir d’excuse à un ralentissement des efforts pour réduire les émissions de CO2, a commenté Yvo de Boer, Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Ce dernier craint en particulier que les politiques et les industriels optent pour des solutions polluantes au nom de la rentabilité sous prétexte de dépression économique. « Au cours des 5 à 10 prochaines années, nous allons remplacer environ 40% des capacités de production d’énergie. Si à cause de la crise financière, la décision est prise d’utiliser des technologies peu chères et polluantes, ces technologies seront encore utilisées dans 30 ou 50 ans », redoute le Secrétaire exécutif.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3695
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