vendredi 13 mars 2009

Green Business : La relance par le vert ?

La crise économique et sociale que nous traversons croise-t-elle le chemin des crises environnementales et culturelles du début de ce siècle ? Est-elle une opportunité pour faire du développement durable le modèle économique référent ou celui-ci est-il devenu un luxe ? Entre les deux le cœur des entreprises balance. DDJ ouvre le dossier ce week-end dans le cadre de son partenariat avec les Rencontres professionnelles du journal Le Monde dont l’édition du 31 mars est consacrée au Green Business.
La crise renvoie-t-elle le développement durable à des temps meilleurs ? Les annonces politiques de ces derniers mois laissent penser qu’il n’en est rien. Au contraire, les chefs d’Etat s’appliquent à rappeler sans cesse l’urgence de solutions nouvelles pour sauver des économies, des salariés et un environnement mis à mal par des années de gestion financière. Reçu par Barack Obama à Washington, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, s’est même offert le luxe de proposer à son célèbre collègue un « new deal » pour une « relance verte ». « Je crois qu’il n’y a pas de défis si difficiles qu’ils ne puissent être relevés par l’Amérique, la Grande-Bretagne et le monde s’ils travaillent ensemble ».
Le développement durable est, par essence, ouvert à la mondialisation (l’atmosphère, les matières premières, les grandes recherches…n’ont pas de frontières) nécessitant à la fois une entente multipolaire et une gouvernance internationale. Kyoto hier, Copenhague en décembre en sont deux exemples. Mais cela prévaut également dans les plans de relance. Comment par exemple sortir durablement de la crise automobile si les Etats-Unis, la France et l’Allemagne s’en tiennent au soutien sans condition d’un secteur hautement consommateur de matières premières non renouvelables ?
De fait les aides publiques françaises à l’automobile, tout en accordant 400 millions aux recherches sur des moteurs et des équipements plus verts dans le cadre du programme Predit, continuent à parier essentiellement sur le moteur à essence pour relancer le secteur. Et le gouvernement, qui vient à peine de se rendre compte que la question centrale pour lancer la voiture électrique n’était plus la construction de véhicule de ce type, mais leur approvisionnement sur le territoire, vient de mettre en place un « Groupe de travail chargé d’élaborer la stratégie nationale de déploiement des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques ».

Une opinion publique prudente

L’opinion publique est sensible, et d’autant plus sensible qu’elle est plus jeune, aux déclarations politiques évoquant les vertus du développement durable. Elle est tout aussi sensible à son porte-monnaie et à son bien-être. Une étude d’IBM indique ainsi qu’au niveau mondial, on ne trouve plus que 6% de personnes (contre 16% en 2007) prêtes à payer 20% de plus l’énergie qu’elles consomment à condition qu’elles soient renouvelables. Et pas question pour un Parisien qui en a les moyens, d’abandonner sa voiture pour un RER qui lui paraît bondé, en retard et mal sécurisé.
L’argent et le confort, deux obstacles qui peuvent aussi se révéler deux moteurs. C’est en tout cas dans ce sens que les recherches se développent afin d’industrialiser des produits développements durables qui rythmeront la vie courante et auront enfin un profond impact sur l’environnement. Le pragmatisme des entreprises fait qu’elles sont en général attentives aux évolutions de la consommation, mais pas téméraires. Total n’hésite pas à annoncer 70 millions d’investissement pour créer en Moselle une usine de production de panneaux solaires, mais l’essentiel de ses investissements va toujours au pétrole. Il faut souvent une forte incitation des politiques publiques pour convaincre de l’intérêt économique qu’il y a à passer à de nouveaux modes de production. Ainsi le Grenelle de l’environnement peut-il apporter une impulsion dans le secteur du bâtiment qui est plus en manque de marchés durables que de solutions technologiques.

Un retour sur investissement avéré

Notre époque possède en effet une maîtrise technologique qui permet de construire des immeubles producteurs et non consommateurs d’énergie, d’aménager des voies ferrées et fluviales moins polluantes que les autoroutes, de concevoir des agricultures bio porteuses d’une économie nutritive de la santé. On sent qu’il manque juste ce coup de pouce qui fera basculer dans l’autre monde, celui du développement durable. Qui peut le donner ? Les acteurs sont multiples et les arguments parfois inattendus. Ainsi de cette étude réalisée en commun par des universitaires du Québec et de Rhônes-Alpes qui révèle que le retour sur investissement de l’éco-conception est bien avéré : économie sur les matières premières et l’énergie, diminution des coûts de revient, augmentation des marges bénéficiaires et création de nouveaux marchés.
Voilà de quoi surprendre des entreprises dans lesquelles les directions du développement durable sont parfois vécues comme des apôtres, vertueux certes, mais pas bien réalistes.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4210

jeudi 12 mars 2009

FMI : La crise arrive dans les pays pauvres


Le FMI lance un véritable cri d’alarme sur les conséquences de la crise pour le continent africain ©DRLe FMI confirme l’arrivée de la crise dans les états les plus pauvres de la planète et en particulier en Afrique. Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, s’inquiète des conséquences sur des populations fragiles et exhorte les bailleurs de fonds « à se montrer à la hauteur de l’enjeu en apportant les financements nécessaires ».
« Après avoir frappé d’abord les pays avancés, puis les pays émergents, la crise financière mondiale touche aujourd’hui, dans une troisième vague, les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde », a déclaré le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, lors de la présentation d’une nouvelle étude du FMI intitulée "L’impact de la crise financière sur les pays à faible revenu" (disponible en anglais seulement).
Pour le responsable du FMI, la situation économique mondiale remet en question les progrès accomplis par de nombreux pays à faible revenu au cours de la décennie écoulée, « qui ont rehaussé leur croissance économique, fait reculer la pauvreté et sont parvenus à une plus grande stabilité politique ». Il exhorte les bailleurs de fonds « à se montrer à la hauteur de l’enjeu en apportant les financements nécessaires pour préserver cet acquis obtenu au prix de tant d’efforts et empêcher une crise humanitaire ».
Selon l’étude du FMI, plus de 20 pays sont particulièrement vulnérables et au moins 25 milliards de dollars seraient nécessaires dès cette année.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4193

mercredi 11 mars 2009

3 différentes formations sur la RSE en entreprise et 1 voyage a gagner





PROGRAMMES
Les modules suivants sont indépendants les uns des autres

Module 1, GENERAL : LA RSE DANS SON ENSEMBLE

Points abordés :

historique de la RSE, les « parties prenantes », les avantages de la RSE pour une entreprise (les relations avec les actionnaires, les autorités nationales et régionales, les ONG et ASBL, les Ressources Humaines, le Marketing et la Communication), l’effet des « atomes », la charte éthique et la gouvernance d’entreprise. Par où et comment commencer ?

Public cible :

Actionnaires, Dirigeants, Cadres, Administrateurs, Créateurs d’Entreprises, souhaitant faire évoluer leur entreprise vers une démarche de Responsabilité Sociale et sociétale.

Module 2, MARKCOM : LA RSE et le MARKETING et la COMMUNICATION

Points abordés :

historique de la RSE, les « parties prenantes », les avantages de la RSE pour une entreprise d’un point de vue Marketing et Communication, Corporate Identity, CRMarketing vs CSR, la force de vente, les achats et les fournisseurs, les clients. Importance des normes, « the CSR 10 steps model » Par où et comment commencer ?

Public cible :

Directeurs du Marketing, Directeur des Relations Publiques, Directeur des Ventes, Directeurs des Achats, Marketing Manager, Product Manager, Responsable des Collaborations Externes, PR Manager, toutes personnes impliquées dans le Marketing et la Communication.

Module 3, RES. HUM. : La RSE et les RESSOURCES HUMAINES

Points abordés :

historique de la RSE, les « parties prenantes », les avantages de la RSE pour une entreprise du point de vue des Ressources Humaines, les nouvelles approches RH par la RSE, le Marketing et la Communication RH,

Public cible :

Directeur des Ressources Humaines, RH Manager, Responsable de Formation

Plus sur www.csrandmanagement.eu

Eoliennes et Union Européenne


Pour atteindre l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2020, l’Union européenne compte beaucoup sur l’énergie éolienne, et entend promouvoir l’exploitation de l’important potentiel off-shore de l’Europe. Pour comprendre la nature des obstacles qui pourraient entraver l’installation de turbines au large des côtes, la Commission invite constructeurs, opérateurs électriques, collectivités locales et ONG environnementales à faire part de leurs opinions dans le cadre d’une consultation en ligne ouverte jusqu’au 20 juin 2008.
Plus sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?page=article_diapoj&id_article=2510

dimanche 8 mars 2009

Réchauffement : La Mer morte baisse de 70 cm par an


Selon des chercheurs allemands, la Mer morte aurait perdu quelque 14 km3 d’eau depuis 1978 en raison de la surexploitation des eaux du Jourdain.
Le niveau de la Mer morte, le point le plus bas sur Terre, baisse de 70 cm par an depuis plus de trente ans. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Université technique de Darmstadt en Allemagne. Le phénomène serait dû à une surexploitation des ressources en eau dans la région, et en particulier du Jourdain, qui alimente la mer intérieure. La mer morte aurait ainsi perdu près de 14 km3 d’eau depuis 1978 ! Or le recul de l’eau engendre de fortes modifications du rivage, rendant l’accès des baigneurs de plus en plus difficile. Plusieurs solutions sont envisagées pour préserver le plus célèbre des lacs salés, notamment la construction d’un canal destiné à transporter de l’eau depuis la Mer rouge ou la Mer Méditerranée. Les chercheurs restent néanmoins prudents, évoquant la difficulté d’évaluer l’impact écologique d’une telle opération.
Plus sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4164