mercredi 3 juin 2009
Elections européennes : Le développent durable au programme
Les grands partis politiques redoublent de propositions pour envisager un avenir durable à l’Europe. Tour d’horizon des axes de leurs engagements à l’approche du scrutin du 7 juin.
Ce n’est pas forcément en tête de leurs propositions mais les préoccupations environnementaliste et les engagements pour l’avenir de la planète figurent en bonne place dans le programmes des partis et des regroupements qui briguent les votes des Français le 7 juin prochain. Il y a l’UMP qui, préoccupée par la crise actuelle, fait figurer ses axes écologistes sous l’intitulé "dessiner le monde d’après". Trois points résument la volonté du parti présidentiel : faire de la France l’économie la plus sobre en carbone et en énergie au monde ; proposer un « Stockholm de l’environnement » sous forme d’un grand débat européen sur le modèle du Grenelle en France qui pourrait s’engager sous la future Présidence suédoise afin d’établir l’ensemble des mesures qui convertiront l’Europe au développement durable ; définir enfin, les secteurs stratégiques où l’Europe devra concentrer ses investissements pour bâtir l’ « éco-croissance ». Sans renvoyer à plus tard l’action pour le développement durable l’UMP souligne aussi la nécessité de "poursuivre le combat" en assurant le suivi des " objectifs fixés et l’application des textes adoptés sous la Présidence française sur tous les sujets : eau, biodiversité, transport, produits chimiques, déchets…" L’engagement de campagne européen affirme aussi la volonté de l’UMP d’assumer le "leadership dans la lutte contre la déforestation au niveau international, notamment par le recours au marché du carbone".
La taxation des pollueurs en débat
Une problématique du carbone, avec les marchandages qu’elle implique, qui ne recueille pas, en revanche, l’approbation des candidats qui se présentent sous la bannière du Front de Gauche et qui préfèrent insister sur la "promotion des investissements dans les énergies renouvelables et propres, les économies d’énergie, le développement du transport ferroviaire et de la voie d’eau, la protection des milieux naturels" ainsi que sur "une agriculture paysanne non soumise à la logique productiviste". Ce qui se résume dans un engagement public pour "une Europe à l’avant-garde du développement durable", car "l’urgence écologique impose une nouvelle vision du développement, qui amène à repenser l’ensemble de notre système économique et social. De nouveaux emplois naîtront de ce mode de croissance plus durable". Du côté du Modem il s’agit de repenser "nos modes de transports, de production et de logement" pour "permettre d’importantes économies d’énergie". Dans cette logique le Mouvement des Démocrates affirme aussi vouloir fortement stimuler à la recherche des énergies du futur et approuve tout processus de taxation carbone au niveau européen qui permettait de pénaliser les industries fossiles les plus polluantes. Soit, "taxer les pollueurs pour qu’ils soient incités à modifier leurs comportements". Dans le collimateur du Modem également la problématique des OGM avec une proposition simple : "Instaurer un moratoire sur les OGM tant qu’un organisme de recherche indépendant n’aura pas évalué tous leurs effets". Créer, enfin, un "corps de garde-côtes européen pour lutter contre les pollutions maritimes".
Pour un accord mondial sur le climat
Le Parti Socialiste se place d’emblée sur le plan international et assigne à l’Europe un rôle moteur dans le cadre des négociations "pour parvenir à un accord mondial sur le climat". L’objectif de 30% de baisse des émissions de gaz à effet de serre est réaffirmé pour être atteint à l’horizon 2020. mais le Parti socialiste propose aussi "d’augmenter le soutien de l’Europe aux pays en développement pour qu’ils puissent lutter contre le changement climatique et s’y adapter". Un "forum mondial de l’énergie et du développement, réunissant l’ensemble des nations du monde" doit être constitué et l’élaboration d’une politique énergétique commune est demandée. De la même manière, il est prévu de parvenir à "une politique agricole commune moderne qui aide au développement cohérent du monde rural et qui valorise le rôle fondamental des agriculteurs, tout en consacrant le rôle de l’agriculture dans la protection de l’environnement".
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4697
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