mardi 3 novembre 2009

Négociations climat : Les ONG mettent la pression


Déterminer à faire avancer les négociations sur le climat, les associations écologiques, dont WWF, Oxfam et Greenpeace, ont multiplié les actions de sensibilisation lundi 2 novembre, jour d’ouverture à Barcelone de l’ultime round de discussions avant le Sommet de Copenhague. (correspondance)
Un millier de réveils « verts » ont sonné symboliquement, lundi 2 novembre à 8h30, pour accueillir sur le parvis du centre de convention de Barcelone (Fira Barcelona) les délégués venus assister à la journée inaugurale de la dernière conférence sur le climat avant Copenhague. Imaginée par l’association TckTckTck, qui représente des ONG de l’ensemble de la planète, l’opération visait « à réveiller les représentants des leaders mondiaux sur l’urgence de faire progresser les négociations ». Oxfam, Greenpeace et WWF sont également venus en force pour cette ultime rencontre. « Leaders mondiaux, il est temps d’agir », affichait sur un panneau World Wild Fund for nature sur le parvis de la Fira Barcelona, tandis que des militants de Greenpeace escaladaient en cœur de ville la cathédrale de la Sagrada Familia, pour déployer des banderoles appelant à sauver le climat. « Les délégués présents doivent dire au reste du monde, à leurs dirigeants et au public qu’un accord peut être réalisé et qu’une entente entre nations riches et pauvres est possible », explique Kim Carstensen, responsable de WWF Global climate initiative qui s’inquiète de l’important retard pris dans les négociations.

L’Europe en exemple

Oxfam a appelé les Etats-Unis « à suivre la voie de l’Europe » qui s’est décidée vendredi 30 octobre à estimer l’effort financier mondial nécessaire pour soutenir les pays en développement dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour l’ONG, la rencontre mardi 3 novembre à la Maison-Blanche du président américain Barack Obama, de la chancelière allemande Angela Merkel et du président de la commission européenne José Barroso, est l’occasion de réaliser « une entente concrète » sur un éventuellement financement des deux principales puissances économiques de la planète. L’association estime à 150 milliards d’euros par an l’aide nécessaire à apporter par les états riches aux nations pauvres pour les aider à réduire leurs émissions de CO2 et s’adapter au changement climatique.
« Votre travail est d’arrêter des options claires pour les politiques sur les principaux points afin de permettre aux ministres de trancher à Copenhague », a lancé Connie Hedegaard, ministre danoise chargée du Climat et future présidente du Sommet de Copenhague, aux délégués de plus de 180 pays présents à Barcelone. « Pas la fois prochaine, mais cette fois ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5473

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