jeudi 27 novembre 2008

Voitures vertes : Bruxelles met 5 milliards dans le réservoir


Dans le cadre de son plan de relance économique, Bruxelles va consacrer 5 milliards d’euros au développement des véhicules verts, essentiellement sous forme de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Sur les 200 milliards d’euros annoncés par Bruxelles pour relancer l’économie européenne, 5 milliards seront consacrés au développement de « véhicules verts », hybrides ou électriques. L’essentiel de l’aide – environ 4 milliards d’euros -, sera apportée sous forme de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI) aux projets innovants des constructeurs et des équipementiers en la matière. Bruxelles propose également une diminution des taxes d’immatriculation et de circulation pour les véhicules les moins polluants, ainsi qu’une généralisation des primes à la casse pour les voitures les plus vétustes.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3687

mercredi 26 novembre 2008

Electricité éolienne : Record battu en Espagne


Grâce aux vents violents qui ont balayé l’Espagne lundi, ce pays a pour la première fois couvert 43 % de ses besoins électrique grâce aux éoliennes.
Record battu ! Lundi dernier, les forts vents qui ont balayé l’Espagne ont permis aux éoliennes qui parsèment le pays de couvrir 43 % des besoins électriques de la population. A 5h du matin, la production éolienne représentait en effet 9 253 MW pour une consommation totale de 21 264 MW. Le record précédent, enregistré en mars, s’établissait à 41 % des besoins électriques de ce pays.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3670

mardi 25 novembre 2008

Changement climatique : Les États-Unis changent la donne


L’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis pourrait bien apporter une bouffée d’oxygène à des négociations mondiales sur l’après Kyoto qui s’enlisent. Si Georges Bush sera toujours présent aux prochaines rencontres qui auront lieu en Pologne à Poznan, début décembre, c’est bien le nouveau président qui participera au dernier round des négociations, fin 2009, à Copenhague.
A moins de six jours avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Poznan (Pologne), Barack Obama donne une nouvelle note d’espoir aux responsables des négociations internationales sur le climat. « C’est le moment de faire face à ce défi une fois pour toutes », a expliqué le président fraîchement élu lors d’une rencontre avec Arnold Schwarzenegger, dans le cadre d’une conférence des gouverneurs sur l’environnement. « Attendre n’est plus une option. Le déni n’est plus une réponse acceptable. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences trop graves ».

Un allié venu du Sud

S’il devra encore laisser sa place à Georges Bush à Poznan, du 1er au 12 décembre prochain, où se réuniront des experts et politiques venant de 180 pays, Barack Obama compte bien faire entendre sa différence. Le président élu, qui prendra officiellement ses fonctions fin janvier, a promis que les États-Unis s’engageront avec énergie dans ces négociations. Il trouvera un allié de choix avec le nouveau président australien, Kevin Rudd, qui, comme lui, a décidé d’aller à l’encontre de la politique de son prédécesseur et devrait également participer activement à l’élaboration d’objectifs de limitation des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de déboucher sur une entente internationale, fin 2009, lors de la Conférence de Copenhague, dernière étape dans l’élaboration d’un « après-kyoto » qui devra débuter en 2012.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3665

lundi 24 novembre 2008

Solidarité : Les urbanistes sans frontières


Depuis sa création en juin 2004, l’ONG française « Urbanistes sans Frontières » (USF) œuvre pour la solidarité internationale et l’aide au développement durable dans les domaines de l’urbanisme et de l’aménagement des territoires. Sa présidente Maggie Cazal (photo) présente les missions et projets de l’ONG.
Quelle est la raison d’être d’ « Urbanistes sans Frontières » (USF) ?
La première source de pollution de la planète est l’urbanisation par l’émission de CO2 des bâtiments et des modes de transports du XXème siècle. Dans ce contexte USF constitue une force de propositions et un groupe de pression pour le développement durable de la planète. Constituée d’une centaine d’adhérents urbanistes, les équipes de l’ONG mène à l’échelle internationale des actions de sensibilisation à l’écologie et à un urbanisme qui soit accord avec l’environnement et la santé humaine (manifestations, événements, expositions, colloques, congrès…) ainsi que des recherches, des études et des expertises suivi de missions de terrain et de réalisation d’opérations de façon autonome ou en partenariat. Nous avons orienté nos actions sur les villes des pays dits émergents ou en voie de développement.

Quelles aides apportent les équipes bénévoles d’USF ?
Nous identifions les problèmes et les besoins des villes afin de proposer des réponses en termes de planification urbaine et d’urbanisme opérationnel, en coopération avec les responsables locaux. Nos interventions peuvent aller de l’échelle d’un quartier à une réflexion plus large sur l’aménagement d’un pays entier. Nos aides peuvent être financières, de l’ordre du conseil, de l’étude…

Pouvez-vous nous décrire l’un de vos projets actuels ?
A Alep, par exemple, en Syrie, USF mène plusieurs projets de reconstruction et de planification urbaine en collaboration avec la ville. A Alep, 22 quartiers informels, ou bidonvilles, se sont constitués, notamment par des populations immigrées des villages situés au Nord de la ville. Or, actuellement un tiers de la population d’Alep vit dans ces quartiers. Les conséquences de cette insalubrité sont catastrophiques pour les hommes et l’environnement. USF mène des études afin de trouver des solutions techniques et financières pour la restructuration et la remise aux normes des voiries et des divers réseaux de ces quartiers. Notre ONG mène aussi des réflexions en matière de transports et de circulations afin de mettre en place un plan de déplacements urbains pour Alep en faveur du développement des transports en commun.
USF sera présent au Salon Bâtir Ecologique les 28, 29 et 30 novembre (stand Urbanistes Sans Frontières) et sa présidente interviendra lors des conférences du dimanche 30 novembre à 15h Table ronde « l’écoconstruction comme démarche culturelle globale ».
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3658

jeudi 20 novembre 2008

Obama : le réchauffement climatique est un « problème urgent »


« Nous devons relever le défi une fois pour toutes. Il n’est plus acceptable d’attendre. » Ce sont là les paroles directes qu’a prononcées le président désigné des États-Unis Barack Obama, mardi dernier.
Barack Obama était présent par le truchement d’une video au Sommet international sur le climat, organisé par le gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger. Il a exprimé en termes non voilés son insatisfaction au sujet de la position prise par son pays ces dernières années.

Il a promis que son arrivée au pouvoir, en janvier prochain, marquera « un nouveau chapitre dans la lutte contre les gaz à effet de serre ».

Le président désigné a l’intention de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et d’investir 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables au cours des 10 prochaines années. « Cela va resserrer notre sécurité, tout en créant des millions emplois qui ne peuvent être sous-traités à l’étranger », a-t-il déclaré.

« Je crois que nous aurons un Terminator des émissions de GES à Washington ! » a lancé l’animateur de la conférence Steve Howard, chef du Climate Group, un organisme a but non lucratif basé à Londres.

Plusieurs États européens avaient approché l’équipe de transition de Barack Obama pour demander au président désigné de signaler ses intentions aux diplomates qui se réuniront en Pologne au début de décembre prochain pour élaborer la suite du Protocole de Kyoto.

Dans son allocution video, ce dernier a déclaré : « Laissez-moi dire un mot aux délégués du monde entier qui seront réunis en Pologne. Votre travail est vital pour la planète. Je ne serai pas encore président au moment de votre rencontre. Mais je demande aux membres du Congrès qui assisteront à cette réunion comme observateurs de me rapporter ce qu’il auront appris. »

Le gouverneur Schwarzenegger, partisan du républicain John McCain lors de la course à la présidence, a dit être « sur la même page » qu’Obama au sujet de la lutte contre les changements climatiques.

La veille de l’ouverture de la conférence, il a d’ailleurs signé un ordre exécutif qui forcera la Californie, l’État le plus peuplé, des États-Unis, à obtenir le tiers de son électricité de sources renouvelables d’ici 2020.

La conférence organisée par le gouverneur de la Californie réunit 12 gouverneurs américains, plus des représentants de plusieurs pays, dont le Canada, l’Australie, la Chine, le Brésil, l’Inde et le Mexique.
Plus sur http://www.visiondurable.com/article-n274249-Obama-le-rechauffement-climatique-est-un-probleme-urgent.html

Des publicitaires engagés contre le Greenwashing


Régulièrement critiqué pour l’usage abusif d’arguments écologiques, le secteur évolue. Parmi la nouvelle génération de publicitaires, un collectif prend des initiatives pour créer une publicité plus responsable. Exemples de ces nouvelles pratiques.
Payer l’espace publicitaire en fonction de son impact environnemental et social ? C’est le modèle qu’expérimente l’agence de marketing sur Internet Heaven, via sa régie Influence. Terra Economica, Le Quotidien Durable, DD le Journal, le site d’Alternatives Economiques, TV Nantes ou MaTivi sont parmi leurs éditeurs. Pour l’instant, les annonceurs sur ces sites sont sélectionnés selon une simple charte en quatre points et les prix fixés « à la tête du client », avoue François Collet, co-dirigeant de l’agence, « grâce à l’expertise de nos éditeurs, qui nous aident dans cette évaluation » précise-t-il. A l’avenir, des critères préétablis de réduction devraient être adoptés (label bio, structure en coopérative ou association, Bilan Carbone, etc.) « Le plus difficile est de s’adresser aux acheteurs en centrales d’achat d’espace, habitués à ne négocier qu’en fonction de la taille de la pub et du volume de la campagne », témoigne ce défricheur de pratiques publicitaires.

Plus sur http://www.novethic.fr/novethic/v3/article.jsp?id=118602&newsletter=ok&cat=article

Changement climatique : La rupture Obama


Le nouveau président des Etats-Unis a promis que son pays s’engagerait énergiquement dans les futures négociations sur la lutte contre le changement climatique.
Barack Obama a annoncé sa volonté de rompre avec la politique de l’administration Bush en matière de lutte contre le changement climatique. Dans un message vidéo adressé aux participants du sommet international sur le climat réuni à Los Angeles par le gouverneur Schwarzenegger, il a assuré que les Etats-Unis s’engageraient énergiquement dans les négociations post-Kyoto. Selon lui, les Etats-Unis « aideront à guider le monde vers une nouvelle ère de coopération mondiale sur le changement climatique. »
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3646

mercredi 19 novembre 2008

Crise : les entreprises socialement responsables rebondiront mieux

Les experts de l’industrie croient que les entreprises socialement responsables seront les premières à rebondir lorsqu’il y aura un redressement.
Bob Mann, de Jantzi Research, un fournisseur de services de recherche en matière d’environnement, estime que lorsque les investisseurs recommenceront à placer de l’argent, ils se tourneront vers ces entreprises pour lesquelles ils se sentent à l’aise d’investir.

Il croit également que les sociétés à forte capitalisation et socialement responsables, comme les banques et les firmes énergétiques, rebondiront rapidement.

L’industrie solaire serait la première à rebondir, suivie des plus lourdes sur le plan des infrastructures, comme l’éolienne et l’hydraulique.

Sean Whittaker, vice-président des politiques de l’Association canadienne de l’énergie éolienne, admet que les secteur éolien a été durement touché par les difficultés du marché comparativement à d’autres secteurs énergétiques alternatifs, à cause du grand effort financier nécessaire à la mise en place des infrastructures.

Le milliardaire du pétrole T. Bonne Pickens a été forcé de retarder la mise en chantier du plus grand parc éolien mondial, au Texas, évoquant la chute des prix du gaz naturel et le resserrement des marchés du crédit.

La crise du crédit a également touché beaucoup de petits joueurs, comme EarthFirst Canada, incapable de trouver assez d’argent pour financer son parc éolien dans le nord de la Colombie-Britannique.

Cependant, le fonds IShares Jantzi social Exchange, qui comprend 61 sociétés canadiennes qui respectent un vaste ensemble de critères environnementaux, sociaux et de régie d’entreprise, comme la Banque Royale, Encana et Research en Motion, a dépassé en rendement le TSX 60 d’environ 3 % en octobre, un des pires mois de l’histoire de ces marchés.

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n272648-Crise-les-entreprises-socialement-responsables-rebondiront-mieux.html

mardi 18 novembre 2008

Fruits et légumes : Des normes commerciales moins contraignantes


Des critères stricts de forme, de couleur, de taille ou de diamètre disparaîtront dès juillet prochain pour 26 fruits et légumes. Un assouplissement plutôt bien accueilli par les producteurs comme par les commerçants.
En allégeant des normes de commercialisation de 26 fruits et légumes, la Commission européenne souhaite « réduire les lourdeurs administratives inutiles » tout en espérant contribuer à la baisse des prix des denrées alimentaires.
Les primeurs devaient jusqu’à présent respecter toute une série de critères. En cas d’irrégularité, ils ne pouvaient être vendus sur les étals. Il étaient alors au pire jetés, au mieux revendus à l’industrie agroalimentaire pour être transformés en conserves ou autres plats préparés. Les abricots, artichauts, asperges, aubergines, avocats, haricots, concombres, oignons, épinards et autres primeurs, pourront être commercialisés dès juillet quelle que soit leur forme, couleur ou taille.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3633

lundi 17 novembre 2008

G-20 : Un « sommet historique » ?


La réunion du G-20, qui s’est tenue samedi dernier à Washington, était l’objet d’attentes très diverses. L’administration Bush voulait des « résultats très concrets » pour répondre rapidement à la crise actuelle, alors que certains Européens espéraient une première étape vers un second Bretton woods. Le sommet s’est en fait accordé sur de grands principes.
Historique, la réunion de Washington le restera pour les pays rassemblés autour de la table. Le G-8, décidément bien dépassé, a laissé la place au G-20 qui pèse à lui seul 90% du PIB mondial. Aux anciens invités, se sont ajoutés l’Inde et la Chine, le Brésil et l’Argentine, la Turquie et l’Espagne ou encore l’Arabie Saoudite. Etaient encore présents le président de la Commission européenne, le secrétaire général de l’ONU et le directeur général du FMI. Mais pas celui de l’OMC que seuls les Etats-Unis voulaient inviter.
Historique également, comme l’a souligné Nicolas Sarkozy, par la déclaration signée par des pays aux intérêts si divers qui s’accordent à reconnaître « qu’une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance ». Un long communiqué pose ainsi 47 actions pour répondre à la crise actuelle. Elle tourne autour de quelques idées : la régulation des marchés financiers à définir, la transparence des produits dérivés, la redéfinition du travail des agences de notation, une gouvernance mondiale élargie au G-20, le refus de politique protectionniste et des mesures de relance initiées par les budgets nationaux.

Un nouveau sommet en avril

Cette déclaration est sans doute une première. Mais le sommet pourra être réellement traité d’historique s’il a une suite positive et concrète. Les dirigeants européens semblent penser que ce sera le cas. Nicolas Sarkozy a souligné « : « nous avons obtenu un calendrier, désigné des responsables, défini une stratégie et des modalités d’actions ». Et, de fait, les ministres des finances du G-20 se réuniront pour faire des propositions concrètes, les agences de notations, paradis fiscaux et produits dérivés feront l’objet de réformes et de surveillance.
Gordon Brown a estimé pour sa part que le sommet était bien le point de départ d’un après Bretton-woods. En effet, la réunion de Washington s’est prononcée pour une nouvelle organisation de la Banque mondiale et le FMI, faisant notamment place dans la gouvernance économique et financière mondiale aux pays émergents, et également pour la relance du cycle de négociations de l’OMC d’ici à la fin de l’année, afin notamment d’éviter toute tendance protectionniste.
Enfin, Angela Merkel s’est félicitée que « tous les produits et tous les marchés soient réellement soumis à surveillance ». Différents points (de l’harmonisation des normes comptables à la rémunération des dirigeants des banques) ont été retenus à cet effet par le sommet qui charge les ministres des finances d’en contrôler les effets et d’en faire rapport pour le prochain sommet des vingt chefs d’état qui se réunira probablement à Londres, en avri 2009.

Un verre à moitié vide

Pour les analystes qui voient plutôt dans le sommet un verre à moitié vide, il reste que la France n’a pas obtenu la création d’un « gendarme international » de la finance. Que les produits dérivés sont plus appelés à se réformer qu’à se révolutionner. Que « la régulation relève avant tout de la responsabilité des régulateurs nationaux »…
Il faut cependant souligner que les premiers pas sont d’autant plus importants que l’administration Bush est en partance et que le prochain sommet se fera en présence de Barack Obama qui n’avait envoyé que des observateurs.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3627

jeudi 13 novembre 2008

PharmAfrican et le triple rendement : économique, environnemental, et social


Histoire à suivre

PharmAfrican propose une nouvelle définition du développement économique, en créant une entreprise à deux têtes : l’une, capitaliste, recherche le profit; l’autre est à but non lucratif. Un tandem inséparable et complémentaire.
Malgré la guerre qui fait rage dans le nord du pays, tout ne va pas mal, dans la République démocratique du Congo. Dans le sud, des entrepreneurs congolais entreprennent une formation au bout de laquelle ils pourront fonder leur propre entreprise de culture et de commerce de plantes médicinales, un produit que les compagnies pharmaceutiques prisent de plus en plus.

Ce projet ambitieux a germé dans la tête de la Québécoise Carole Robert, une diplômée de HEC Montréal qui possède une vaste expérience en matière d’exportation. Son approche fait figure d’exception au Québec, même si elle existe déjà ailleurs. Son entreprise porte deux noms : PharmAfrican et Fondation BDA. PharmAfrican recherche la rentabilité, tandis que le Fondation est un organisme à but non lucratif voué au développement des compétences des entrepreneurs congolais.

À terme, PharmAfrican, biopharmaceutique fondée à Montréal en 2006, sera un client des producteurs congolais de plantes médicinales qui auront été formés grâce à la Fondation Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA).

Carole Robert est convaincue que les plantes médicinales sont promues à un bel avenir. « Nous sommes arrivés au bout des découvertes de molécules synthétiques. Il faut compter environ un milliard de dollars pour développer un médicament. Les brevets des compagnies viennent à échéances. Bref, l’industrie pharmaceutique est en crise. »

D’où viendront les médicaments du futur ? « Il faudra retourner à la nature », dit la femme d’affaires.

Plus sur http://www.visiondurable.com/article-n271304-PharmAfrican-et-le-triple-rendement-economique-environnemental-et-social.html

Les Amis de la Terre : Des Prix « Pinocchio » pour le développement durable


Avec ses Prix Pinocchio, l’association de protection de l’homme et de l’environnement « Les Amis de la Terre » veut dénoncer l’utilisation abusive du terme développement durable par certaines entreprises françaises.
Les Amis de la Terre ont lancé « les Prix Pinocchio du développement durable 2008 », véritable « compétition » entre les entreprises de l’hexagone qui détourneraient le terme développement durable à leur profit, sans égard réel pour l’environnement. L’association veut ainsi dénoncer les impacts négatifs de certains groupes français, en contradiction avec le concept de développement durable qu’ils utilisent uniquement comme outil marketing. Le public est appelé à voter sur son site internet pour élire les firmes les plus impliquées. Trois prix Pinocchio seront décernés par les internautes, sur la base de quatre nominés par prix : ’’Droits humains’’, ’’Environnement’’ et ’’Greenwashing’’. Le résultat des courses sera connu lors d’une cérémonie de remise publique, le 16 décembre 2008 à Paris.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3601

Un peu de glamour, même pour la RSE que diable .....


L’événement Mode de vie, organisé par Équiterre et par la boutique de vêtements recyclés La Gaillarde, rend hommage au travail de Julie Harvey. C’est une de ses créations, la robe de soirée Samsara qui a été choisie par le public, hier soir, à Montréal.
Les quelques 200 personnes qui ont participé à l’événement ont pu découvrir les dessous de la mode éthique en visionnant un vidéo expliquant notamment les caractéristiques de coton équitable et biologique.

« Mode de vie est un outil de sensibilisation vraiment extraordinaire pour démontrer aux gens que d’inclure des vêtements biologiques, équitables ou recyclés dans sa garde-robe, c’est accessible, dit Isabelle Saint-Germain, d’Équiterre. Il reste tout de même beaucoup de sensibilisation à faire pour que les gens comprennent tout ce qu’implique la fabrication d’un vêtement commercial, comme l’utilisation de pesticides ou l’exploitation des travailleurs. »

L’événement en était à sa troisième édition, cette année.

Pour aller plus loin :

www.lagaillarde.blogspot.com

www.equiterre.org

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n270197-Lecodesigner-Julie-Harvey-se-distingue-a-levenement-Mode-de-vie.html

mercredi 12 novembre 2008

Grands parleurs, petits faiseurs


Dans son édition de novembre, le magazine d’affaires français L’Expansion révèle les résultats d’une grande enquête : les entreprises de l’Hexagone parlent beaucoup plus qu’elles n’agissent. C’est le grand bluff du développement durable.
Une vague de blanchiment écologique déferle sur le Vieux continent depuis deux ou trois ans. Déjà en 2006, le collectif l’Alliance avait dénoncé l’utilisation abusive de l’argument écolo dans les messages publicitaires.

L’Expansion a donc confronté la communication des grands groupes français à la réalité de leurs actions environnementales et sociétales telles qu’elles sont mesurées par les agences de notation. Les sociétés les plus mal notées par ces agences : Alstom, Alcatel-Lucent et LVMH, sont parmi celles qui, dans leur rapport annuel, sont les plus disertes.

À l’inverse, des groupes comme Essilor et Michelin, très efficaces sur le terrain, cultivent une discrétion exemplaire.

Entre ces deux extrêmes, on trouve ceux qui en font beaucoup et tiennent à le faire savoir : L’Oréal, Danone ou Carrefour.

Si les entreprises ont tendance à « verdir » leurs documents institutionnels, elles passent carrément au fluo dès qu’il s’agit de pub. On y constate les plus gros excès : en 2007, le nombre de campagnes vertes avait triplé par rapport à 2006. Et ces six derniers mois, le nombre de pubs écolos a été multiplié par cinq par rapport à l’an dernier, selon l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp).

Or, près d’une pub verte sur cinq diffusées en 2007 a fait l’objet de réserves de la part du comité d’études de l’Arpp. Au point qu’en avril dernier, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Écologie et du Développement durable a menacé l’Autorité de régulation de légiférer si elle ne faisait pas le ménage.

Réponse de Christine Reichenback, directrice des affaires juridiques au sein de l’Union des annonceurs : « Nous mettons des règles en place. Nous rendrons nos décision publiques. La réputation de l’annonceur sera ternie, ce sera pour lui la pire des sanctions ».

Le jury se réunit pour la première fois en ce mois de novembre.

Pour faire diversion, quand on ne fait pas grand-chose, le mieux, c’est encore de frapper fort. Convoquer la presse pour annoncer que l’on va planter quelques arbres pour neutraliser ses émissions de carbone, par exemple. « C’est la grande mode, commente Véronique Dham, directrice de l’agence de conseil en biodiversité Gondwana. Le problème, c’est que l’on devrait déjà commencer par réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en travaillant sur les déplacements des salariés ou l’efficacité énergétique des bâtiments. »

Mais le développement durable est une discipline neuve. Laissons-lui le temps de se diffuser dans les rouages de l’entreprise. Et rendons hommage aux pionniers. Certains directeurs de développement durable bataillent fort pour convaincre la haute direction de dépasser le stade de la communication.

Pour aller plus loin : L’Expansion, novembre 2008
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n269698-Grands-parleurs-petits-faiseurs.html

lundi 10 novembre 2008

Tsunamis : L’Indonésie inaugure son système d’alerte !


Après trois ans de développement et 45 millions d’euros d’investissement, des chercheurs allemands viennent d’inaugurer système d’alerte aux tsunamis dans la capitale indonésienne Jakarta.
Des scientifiques allemands du Centre de recherches en géosciences de Potsdam viennent d’inaugurer un tout nouveau système d’alerte aux tsunamis dans la capitale indonésienne Jakarta. Le projet, lancé par le ministère allemand de la recherche suite au tsunami qui a coûté la vie à plus de 200 000 personnes le 26 décembre 2004, représente un investissement de 45 millions d’euros, financés à 80 % par le fonds d’aide aux victimes. Après trois années de développement, le système est présenté par le gouvernement allemand comme « le plus efficace au monde ». Les chercheurs auront toutefois besoin de deux années supplémentaires pour le perfectionner. Durant cette phase, de nombreuses fausses alertes sont à attendre en cas de forte houle. L’occasion pour la population de s’exercer à l’évacuation des zones côtières.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3596

jeudi 6 novembre 2008

Commerce équitable : Un « laboratoire » pour aider les producteurs


Pour améliorer les pratiques et les performances des filières du commerce équitable, le leader du marché français Alter Eco et le Groupe E.Leclerc ont lancé le « laboratoire du commerce équitable ». Ce dernier réalisera des audits réguliers des différentes filières équitables pour déterminer les facteurs de succès et d’échec et tirer vers le haut les pratiques des producteurs locaux.
Alter Eco, leader du marché français du commerce équitable, et le Groupe E.Leclerc, premier distributeur de produits équitables en France, ont annoncé hier la création du « laboratoire du commerce équitable ». Son objectif : réaliser des audits réguliers des différentes filières (café, thé, riz, coton, cacao…) afin de déterminer « leurs facteurs de succès ou d’échec, et de tirer vers le haut les pratiques des producteurs », explique Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco et directeur du nouveau laboratoire. Ce dernier exploitera les outils mis au point par Alter Eco pour mesurer l’impact des filières équitables sur les plans économiques, sociaux et environnementaux. 10 audits seront effectués tous les ans. Quatre ont déjà été réalisés : deux en Thaïlande (riz), un en Palestine (huile d’olive) et un au Pérou (cacao).
Outre ces audits, qui concerneront au total 25 filières équitables de Leclerc et d’Alter Eco, le laboratoire réalisera chaque année une étude économique transversale. La première, portant sur l’impact de la crise alimentaire sur les filières équitables, paraîtra en 2009.

Un marché embryonnaire en France

Toutes ces informations, qui ont vocation à être transmises aux producteurs et aux consommateurs, doivent « prouver que le commerce équitable est un modèle économique performant. En montrant et en quantifiant la progression du commerce équitable dans la formation du revenu d’un groupement de producteurs, le laboratoire doit inciter de nouveaux acteurs à s’engager résolument sur cette voie », espère Michel-Edouard Leclerc. Car si le commerce équitable se développe fortement en France depuis 10 ans - il représentait en 2007 un chiffre d’affaires de 210 millions d’euros -, la consommation responsable reste malgré tout marginale dans l’hexagone. « C’est un marché encore embryonnaire, qui ne représente qu’un pourcent du chiffre d’affaires de Leclerc. Le commerce équitable a besoin d’un nouvel élan », selon le PDG du Groupe Leclerc.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3576

Barack Obama : Un nouvel élan écologique pour l’Amérique


Officiellement élu 44e président des Etats-Unis, le démocrate Barack Obama devrait inaugurer un changement majeur en matière de politique énergétique et environnementale. En prenant ses fonctions le 20 janvier prochain à la Maison Blanche, il devrait entraîner les Etats-Unis dans une nouvelle politique contre le réchauffement climatique, diminuer la facture énergétique et baisser la dépendance du pays à l’égard des pays exportateurs de pétrole.
Renforcer l’efficacité énergétique, diversifier les sources d’énergie, réduire les émissions de GES : le programme du tout nouveau Président américain est ambitieux. Plusieurs projets phare ont été annoncés par Barack Obama au cours des derniers mois. Il s’est en particulier engagé à réduire de 80% les émissions de CO2 des Etats-Unis d’ici à 2050 et de renouer avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
Le 44e président des Etats-Unis devrait étendre au niveau fédéral un système d’échange de droits à polluer, déjà présent dans sept états de la côte Est. Pas moins de 150 milliards de dollars devraient être injectés au cours des dix prochaines années dans le développement des énergies renouvelables et la réduction de la consommation de pétrole. Près de 5 millions d’emplois pourraient être ainsi créés dans le secteur des énergies propres. En prévision également : le développement de biocarburants de nouvelle génération et de véhicules propres. Le marché des voitures hybrides pourrait être ainsi dopé avec la mise en circulation prévue d’un million de véhicules d’ici à 2015, soutenue par un crédit d’impôt à l’achat.

Un formidable espoir malgré la crise

Le plus dur reste à faire pour le Président qui prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier prochain à la Maison Blanche, alors que les USA sont à deux doigts de la récession. Pour atteindre ses objectifs, il devra affronter une crise économique et financière grave et arriver à relancer la machine économique américaine. À 47 ans, le premier Président noir des États-Unis pourra s’appuyer sur le formidable espoir que son élection a entraîné en Amérique, mais également à travers le monde. Pour séduire, Barack Obama s’est, entre autres, engagé à aider les foyers américains à faire face à la flambée des prix à la pompe. Une aide sera également consacrée aux ménages pour le chauffage et l’isolation.
Mais, le futur président devra s’armer de patience pendant encore une douzaine de semaines : ce sera encore l’administration Bush qui siègera à la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui aura lieu à Poznan du 1er au 12 décembre.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3575

L’ère Obama : explosion de l’industrie verte aux Etats-Unis ?


Au lendemain de la victoire de Barack Obama aux présidentielles américaines, la politique environnementale de nos puissants voisins pourrait bien se déployer rapidement et efficacement.
Barack Obama a manifesté l’intention de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre dans son pays d’ici 2050, par rapport au niveau des années 90. De plus, il s’affiche comme un fervent partisan du développement des énergies renouvelables; il a déclaré vouloir investir 150 milliards de dollars dans ce secteur et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique.

Son objectif : produire 25 % de l’électricité à partir d’énergie renouvelable et améliorer l’efficacité énergétique de 50 % d’ici 2030. Il espère diminuer la dépendance des Etats-Unis au pétrole en baissant sa consommation de 35 % d’ici dix ans, soit l’équivalent des importations de pétrole du Moyen Orient et du Venezuela réunis.

Le nouveau président a également manifesté l’intention d’appuyer le développement de l’industrie des « green tech », ce qui entraînerait la création de cinq millions d’emplois dans ce secteur. Il espère voir rouler pas moins d’un million de voitures hybrides en 2015, contre 400 000 aujourd’hui.

Dans son plan d’action, Barack Obama prévoit aussi développer des communautés à l’échelle humaine, favorables aux déplacements à pied et aux transports en commun.

En ce qui concerne les bâtiments, de concert avec l’American Institute of Architects, il veut développer un plan de match qui ferait en sorte que toutes les nouvelles constructions soient carboneutres en 2030. Il veut également améliorer de 50 % l’efficacité énergétique des bâtiments déjà construits.

Le plan Obama-Biden prévoit par ailleurs une amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique de tous les édifices gouvernementaux d’ici les cinq prochaines années, accélérant ainsi le programme Green Building Leadership du gouvernement fédéral. Le gouvernement américain est le plus important consommateur d’énergie au monde; sa facture d’énergie représente 14,5 milliards de dollars en 2008.

Pour aller plus loin :

www.novethic.fr

www.greenerbuildings.com

Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n268195-Lere-Obama-explosion-de-lindustrie-verte-aux-EtatsUnis.html

mercredi 5 novembre 2008

Barack Obama, version green


Parmi les multiples attentes de changement qu’incarne Barack Obama, le nouveau président des Etats-Unis, il y aussi la politique environnementale américaine fédérale. Georges Bush a incarné jusqu’au bout le refus de signer le protocole de Kyoto. Sur le climat comme sur d’autres sujets environnementaux, quel président sera Barak Obama ?
Sur le climat, le changement de ligne est radical entre Barak Obama et George Bush. Le premier veut s’engager à réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre américaines d’ici 2050, comparativement à leur niveau des années 90. Le second a longtemps nié l’existence même du changement climatique.
Sur les sources d’énergie, là encore la politique américaine devrait être modifiée en profondeur. Le nouveau président apparait comme un fervent partisan du développement des énergies renouvelables. Il a annoncé très tôt vouloir investir 150 milliards de dollars dans ce secteur et dans l’ébauche d’un nouveau réseau électrique. L’objectif affiché est de donner enfin aux Etats-Unis, des objectifs chiffrés de réduction des émissions de carbone. Sur le modèle européen, Barak Obama souhaite fixer un objectif de 25% de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025, et améliorer l’efficacité énergétique du pays de 50%, avant 2030.
La stratégie consiste à tenter de diminuer la dépendance au pétrole des Etats-Unis en baissant de 35 % la consommation d’ici à 10 ans, soit l’équivalent des importations de pétrole du Moyen Orient et du Venezuela réunis. L’administration républicaine a, en revanche, encouragé les forages tous azimuts sur le territoire et le slogan qui berçait les meetings de Sarah Palin était « Drill, baby drill ! » ce qui signifie « fore, ma fille fore ».

La question posée est évidemment celle d’une source de croissance verte pour les Etats-Unis. Pendant que l’état fédéral accumulait les blocages, diverses initiatives se sont développées dans les Etats fédérés. Les « green tech » se développement très rapidement et les entreprises américaines de ce secteur pourraient bénéficier d’une politique d’aide spécifique. Le nouveau président souhaiterait créer 5 millions d’emplois dans le secteur vert aux Etats-Unis et espère multiplier le nombre de voitures hybrides en circulation sur les routes américaines pour atteindre un million de véhicules en 2015, contre 400 000 aujourd’hui.

Parmi tous les espoirs qu’il suscite auprès de diverses communautés, on peut citer ceux des spécialistes de la finance verte comme la société de gestion française, Financière de Champlain. Elle a publié, en début d’après-midi le 5 novembre, un communiqué enthousiaste pour appeler à un « new deal vert » et espérer qu’ « Au-delà de la « ruée verte », cette nouvelle politique américaine donne l’impulsion à une politique environnementale mondiale qui permettra de rassembler les derniers hésitants/indécis/septiques pour une cause commune : la nécessité de prendre en compte le coût environnemental dans nos économies. »
Lu sur http://www.novethic.fr/novethic/v3/article.jsp?id=118558&newsletter=ok&cat=article_entreprise

mardi 4 novembre 2008

Émisions de carbone : les multinationales pourraient en faire davantage

Les grandes entreprises préfèrent éviter le sujet
Bien que la plupart des entreprises multinationales publient des rapports sur leur responsabilité sociale et environnementale, elles restent pour la plupart très discrètes lorsque vient le temps de mesurer leurs efforts de réduction des émissions de carbone, constate un rapport publié par le cabinet conseil KPMG.

Parmi les 250 plus grandes entreprises mondiales telles que classifiées par le magazine Fortune et qui ont été étudiées par KPMG, deux sur cinq (41%) ne mesurent pas leur empreinte carbone. Les multinationales britanniques, japonaises et suédoises sont les plus disertes à ce chapitre.

Les multinationales se soucient avant tout des impacts des changements climatiques sur leurs opérations (57%), suivi du risque réglementaire et celui d'atteinte à leur réputation. Il est à noter que deux entreprises sur cinq disent diminuer leur consommation d’énergie, qu'une sur quatre oeuvre à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables et qu'une sur cinq dit acheter des crédits carbone.

En savoir plus : "KPMG International survey of corporate responsibility reporting 2008" (rapport de 118 pages) www.kpmg.com
Lu sur http://www.visiondurable.com/article-n267246-Emisions-de-carbone-les-multinationales-pourraient-en-faire-davantage.html

Mode: versolidaire ....


Mise en ligne courant 2008, la boutique du « Versolidaire » propose aux internautes des T-shirts en coton bio ou traditionnel avec une particularité de plus. Tous arborent des citations de grands penseurs (Diderot, Rousseau etc). D’où les « vers ». Et pour tout T-shirt acheté sur le site www.versolidaire.fr, l’entreprise s’engage à reverser un euro à l’association Planète Urgence au profit de l’opération de reforestation en Indonésie. Un euro donné égale un arbre replanté. D’où le « solidaire »… ©Versolidaire
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?page=article_photoj&id_article=3547

dimanche 2 novembre 2008

Forum : Afrique, environnement et mondialisation...


Pour la première fois, le Forum mondial du développement durable se tient cette année en Afrique à Brazzaville (Congo). L’occasion pour les participants de débattre, du 27 au 30 octobre, de divers sujets autour du thème « Afrique, environnement, mondialisation ».
Le sixième Forum mondial du développement durable se tient cette année à Brazzaville au Congo du 27 au 30 octobre. Créé en 2003 par la revue Passages, cet évènement est l’occasion pour les décideurs et responsables du monde économique, politique, éducatif et associatif de débattre des moyens de mettre en œuvre un développement qui respecte l’environnement et ses équilibres. Sur le thème « Afrique, environnement, mondialisation », les participants tentent de trouver des réponses aux problèmes liés aux infrastructures fondatrices du développement durable, notamment l’eau, la sécurité alimentaire, l’électricité, la santé, l’éducation, les financements, et l’agriculture. C’est aussi l’occasion pour le continent africain de faire le point sur la mise en œuvre de la convention de Rio en ce qui concerne les changements climatiques et les engagements des pays du nord en matière de développement durable.
Lu sur http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article3535