jeudi 29 mai 2008

Un exemple concret d'investissement du personnel .....


Lors du séminaire de IMS Luxembourg à la Banque Européenne d'Investissement de ce jeudi 29 mai 2008 où j'étais orateur, quelques participants m'ont demandé des exemples d'investissement du personnel d'une entreprise. En voici un trouvé sur http://gregcat.typepad.fr/...


Lafuma a décidé de s'associer activement au Club Alpin Français 74 pour le nettoyage de la Mer de Glace et des berges de la vallée de l'Arve dans le massif du Mont-Blanc. Cette journée de nettoyage se déroulera le 13 juin 2008 sur les deux sites.De l' engagement éco-citoyen dans l'entreprise...Le 13 juin, le personnel de l'entreprise est convié à participer au nettoyage. Cette journée est payée par l'entreprise à chacun de ses salariés volontaires comme une journée de travail. Cette année, le choix s'est porté sur le massif du Mont-Blanc. Un bus sera affrété au départ de l'entreprise depuis Anneyron dans la Drôme. La majorité des volontaires se rendront sur le site de la vallée de l'Arve. Les plus expérimentés se rendront sur le site de la Mer de Glace encadrés par des guides de Chamonix et plusieurs conseillers techniques. Philippe Joffard, PDG du Groupe Lafuma se rendra sur la Mer de Glace pour participer à cette journée de nettoyage.Cette engagement des employés n'est pas une première puisque depuis 3 ans, Lafuma organise des journées éco-citoyennes avec ses employés. L'éco-conception des produitsLafuma a été récompensé pour son engagement dans le développement durable et s’est vu décerner le prix « Eco-Responsabilité » ISPO Awards Performance du dernier Ispo Sport & Style à Munich pour son sac à dos Eco 40.Le sac de randonnée Eco 40 de Lafuma est le premier sac de randonnée éco-conçu. La conception de ce sac a été guidée par le souci de préserver l’environnement. Les matériaux et les processus de fabrication ont été sélectionnés pour leur faible impact écologique. Un textile en polyéthylène recyclé a été mis au point ainsi qu’un nouvel imperméabilisant moins polluant. Il en résulte un sac aussi léger et performant que les autres pour un prix équivalent.Lafuma

Le développement durable : un mode de gestion performant (de Monsieur Jean-Pierre Van Eecke).


Les enjeux climatiques et énergétiques sont incontestables et le développement durable est devenu une urgence. C’est un mode de réflexion qui va changer durablement les mentalités et les comportements de tous les acteurs publics, privés et des individus. Passage obligé pour les entreprises et les territoires, le développement durable va impacter à terme les modèles économiques actuels et modifier en profondeur la chaîne de valeur des entreprises. Le développement durable conjugue 3 piliers, que sont l’environnement, le social et l’économique, mais l'entreprise ne peut le prendre en compte que s’il s’inscrit dans une démarche de développement économique. L'innovation, qui est le moteur du développement durable, ouvre justement de nouvelles perspectives en termes de marchés. Et la recherche et le développement sont essentiels pour répondre aux problématiques environnementales et sociales. Mais cette innovation n'est pas que technologique, elle concerne aussi beaucoup d'autres domaines comme l'organisation, la gouvernance, la culture, la formation, les comportements, etc.Cette démarche ouvre de nombreuses opportunités d’attractivité, de croissance durable pour le territoire et une source de compétitivité pour toutes les entreprises industrielles, de service ou du commerce, quelque soit leur taille. Un territoire comme Marseille Provence est particulièrement concerné, du fait de sa position géographique et de son ambition envers la Méditerranée, de son exposition particulière à de nombreux risques naturels, industriels et sociaux qui se superposent, de son retard en terme d’engagement dans une démarche durable, de son image environnementale et sociale à redorer, principalement en regard de son ambitionn de tourisme haut de gamme. Dans les Bouches du Rhône, beaucoup de grandes entreprises se sont déjà engagées dans ces démarches, notamment les industriels du pourtour de l'Etang de Berre qui ont considérablement réduit leur impact sur l'environnement et associent les parties-prenantes, notamment les riverains. Nous devons sensibiliser et informer les entreprises, nous avons l’obligation de convaincre de l’utilité économique du développement durable en tant que facteur de compétitivité et d’innovation. Il faut nous concentrer tout particulièrement sur le secteur des PME/PMI et les aider à adopter un développement durable adapté à leurs moyens, tout en servant leur performance économique. Ces dernières ont besoin d'être sensibilisées et accompagnées dans la démarche. Transférons les expériences, apprenons les uns des autres, formons-nous, l’entreprise a de formidables capacités d’innovation, d’engagement et d’adaptation. Relevons ensemble le défi ! Plus d'info par info@nfpconsulting.org

mercredi 28 mai 2008

Philanthropie et RSE sont de bons amis

Et un cluster de plus permettant au Grand-Duché d’avancer ses pions sur la scène financière mondiale ! En annonçant un sérieux coup de pouce au développement de la philanthropie, à l’occasion de son discours du 22 Mai à la Chambre des Députés, sur l’Etat de Nation, le premier ministre J.C Juncker rend un service aux acteurs de la place financière luxembourgeoise.
On peut s’attendre dans l’avenir à un accroissement du nombre de domiciliations de fondations, et par conséquent à une hausse des AuM (assets under management) dans les banques de la place. Avoirs forcément bienvenus pour tenter d’atteindre l’objectif de € - 1.000 milliards d’actifs sous gestion d’ici à 2015 - contre 300 milliards aujourd'hui - (source : Paperjam, Avril 08), montant indispensable pour que Luxembourg tienne encore sa place dans le Private Banking mondial.

N’est-ce pas également une aubaine pour le développement de la RSE au Luxembourg ? Le pays n’est pas en reste dans ce domaine. Tout au moins, s’est-il déjà doté d’une palette de structures et services qui, de manière directe ou indirecte, permettent d’appuyer la démarche des entreprises dans cette voie.
Le développement annoncé d’un cadre juridique et fiscal plus favorable en matière de création de fondations est sans conteste un élément incitatif à l’extension des politiques RSE. Qui dit plus de fondations à Luxembourg, dit plus de proximité avec les acteurs du monde économique pour envisager des actions ou programmes communs, tant dans le secteur culturel, que de la R&D, ou encore des actions caritatives.
Fondations et entreprises de toutes les branches économiques pourraient donc coopérer à différents niveaux. Une façon aussi de renforcer l’ancrage de la place financière sur ses propre terres, voire au niveau de la Grande Région.

Je reviendrai ultérieurement sur les développements possibles entre philanthropie et finance, et l’imbrication qui existe dans le domaine de l’investissement.

mercredi 21 mai 2008

Les finances solidaires en plein essor


Les encours des finances solidaires ont augmenté, en 2007, de 33% pour atteindre près d’1,7 milliards d’euros. Compromis entre l’épargne et le don, elles consistent à affecter une part de placements de natures diverses à des entreprises solidaires ou à des ONG. Environ 300 000 Français ont déjà adopté ce mode d’épargne.
La sixième édition du baromètre des Finances solidaires confirme la tendance à la hausse des encours de l’épargne solidaire. Ce concept, identifié par un tiers des Français, recouvre des produits financiers de nature diverse. Epargne salariale, fonds solidaires, livrets bancaires ou actions d’entreprises non cotées, comptes à terme, leur point commun est d’apporter de l’argent à des secteurs d’activités hors champ de l’économie traditionnelle. 366 millions d’euros ont ainsi été versés, en 2007, majoritairement à des entreprises agissant dans le domaine social et pour le logement (43%), en faveur de l’emploi, principalement par l’insertion (39%). L’environnement arrive loin derrière (10 % des fonds ont servi à des filières biologiques ou d’énergies renouvelables) tout comme la solidarité internationale (8 % sont allés à la microfinance, le commerce équitable ou l’humanitaire). Certains produits financiers permettent aussi de reverser de l’argent à des ONG. Elles ont reçu, par ce type de mécanisme, plus de 5 millions d’euros en 2007. La difficulté pour Finansol, organisation de promotion et de labellisation des finances solidaires, est de trouver un dénominateur commun à tous ces placements pour mieux les faire connaître du public et inciter les réseaux de distribution classique à les proposer à leurs clients « Epargner solidaire c’est aussi épargner pour les autres » explique François de Witt, le président de Finansol. « Il y a 35 millions d’épargnants en France et 7 millions de donateurs, tous potentiels épargnants solidaires. Pour mettre en avant nos atouts, nous proposons deux nouveaux indicateurs cette année : les performances financières et le baromètre de solidarité.» Les performances sont variables mais globalement meilleures que celles des placements classiques, particulièrement par temps de crise. Pour les livrets, elles se situent entre 1% et 4,11%, vont jusqu’à 8,13% pour les actions non cotées et les comptes à terme et 8,32% pour les OPCVM. (Source : novethic.fr)

mardi 6 mai 2008

Les cadres prêts à réduire leur salaire pour un monde plus vert

Plus de 7 cadres sur 10 seraient prêts à une réduction de 1% de leur salaire pour financer les initiatives « vertes » de leur employeur.
Selon une étude menée dans 50 pays par le cabinet de recrutement Korn Ferry, 73% des cadres sont prêts à abandonner au moins 1% de leur salaire pour financer les initiatives de leur employeur liées à l’environnement. Ils sont même 40% à envisager de sacrifier de 1 à 2% de leur salaire pour ce motif. A l’inverse, les 27% restant n’accepteraient pas de donner la moindre portion de leur rémunération. Cela dit, près de 7 cadres sur 10 pensent que la conjoncture plutôt incertaine risque de peser sur les projets « verts » de leur employeur.
Plus sur le web http://www.kornferry.com/
Lu sur www.newzy.fr

lundi 5 mai 2008

L’Allemagne et l’Espagne, leaders dans l'énergie solaire


En forte croissance, le marché du photovoltaïque espagnol devrait largement profiter à l’industrie allemande, exportatrice de technologies renouvelables. L’Espagne représente le 3ème marché mondial pour l’énergie solaire, après l’Allemagne et la Californie.
En Espagne, le photovoltaïque devrait atteindre une production de 1200 Megawatt (MW) en 2008, soit une hausse de 700 MW par rapport à l’année 2007, selon des prévisions établies par l’agence de conseil allemande Solarpraxis et le Secrétariat général espagnol à l’énergie. L’industrie du voltaïque allemande voit dans cette expansion de belles opportunités d’exporter sa technologie vers l’Espagne, d’autant que le gouvernement espagnol entend poursuivre et rendre plus attractive encore sa politique de soutien aux énergies renouvelables.
Des installations produisant un total de 200 MW ont déjà été implantées pendant le premier trimestre de cette année. « La croissance du marché espagnol, exceptionnellement bonne, confirme nos prévisions émises l’an passé» se réjouit Karl-Heinz Remmers, initiateur et membre de la direction de l’agence de conseil et de communication sur l’énergie solaire Solarpraxis. L’agence voit de manière « très positive » les derniers projets du gouvernement espagnol en matière de soutien aux énergies renouvelables, à savoir l’arrêt de limitation de production pour les installations photovoltaïques allant jusqu’à 2 MW, soit une mesure qui concerne la majorité des installations du pays.
« Au-delà de la sécurisation des investissements qu’offre la fixation des prix étalée sur plusieurs années, le rachat de l’électricité solaire à hauteur de 31 cts/kWh continue d’offrir un cadre excellent pour les investissement en Espagne – qui bénéficie d’un rayonnement solaire deux fois plus important que l’Allemagne - et du même coup offre des chances d’exportation immenses pour les entreprises allemandes, » poursuit Karl-Heinz Remmers. Selon la Fédération allemande de l’économie solaire (BSW-Solar), l’industrie du solaire allemand a exporté sa technologie pour un montant se situant autour de deux milliards d’euros, dont la grande majorité est partie vers l’Espagne. Si un arrêté municipal comme celui pris par la ville de Barcelone ne peut expliquer à lui seul l’expansion des installations photovoltaïques, il n’en reflète pas moins la volonté des pouvoirs publics espagnols d’investir de manière conséquente dans les énergies renouvelables. Rappelons que la capitale catalane a promulgué un décret municipal effectif depuis août 2000, revue en septembre 2006, prévoyant l'installation généralisée et obligatoire de chauffe-eau solaires dans tout bâtiment neuf ou en réhabilitation, l'objectif étant de couvrir un minimum de 60% des besoins en eau chaude (voir article lié).
L’agence à l’énergie de la ville rapporte qu’entre août 2000 et décembre 2006, un total de 31 050 mètres carrés de panneaux solaires a été installé sur 597 bâtiments concernés par l’arrêté municipal. Ce sont 32 076 MWh par an qui ont été économisés, soit, d’après l’agence municipale, une consommation égale à la consommation annuelle d’une ville de 58 000 habitants. 5640 tonnes de CO2 ont pu être évitées. Source : novethic.fr